Encore un film coup de poing qui montre comment sont traités les réfugiés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne les images sont choquantes quand ont voient les gardes des frontières malmenés des enfants et des femmes enceintes c'est inhumain heureusement il y a toujours des personnes qui aident et qui font preuve de bienveillance c'est grâce à eux que des vies sont sauvés un grand merci à ces personnes je vous conseille fortement ce film .
Green Border tient en haleine comme un chef d'œuvre de thriller, et il est à la fois émouvant, touchant, bouleversant... Dans cet image paraissant au premier regard noir et blanc on n'y retrouve les nuances de bleu, vert, les émotions nous font voir les couleurs. Les personnages sont complexes, la frontière entre le mal et le bien est parfois ambigu et Agnieszka Holland n'a pas peur de nous la montrer tout cru... Un de meilleur drame psychologique du cinéma contemporain, très universel et sincère qui malgré la cruauté de l'univers qu'il présente démontre l'espoir de l'auteur dans l'humanité. Il a pu se passer ailleurs au monde, la liste est longue, et malheureusement, ce qui est terrifiant, ce qu'il est toujours d'actualité...
Ce film est un choc. Pourtant, c’est une fiction mais réalisée comme un documentaire. Très bon équilibre entre séquence forte et plus humaines, avec une image en noir, plan très dense, comme pour nous montrer une intensité des rapports humains. Faites tourner, et un recommandé chaudement.
Réflexion titrée ( prix spécial du jury Venise 2023) en noir et blanc sur le phénomène migratoire à la frontière Est de l'union européenne.
La cinéaste polonaise et septuagénaire A. Holland reprend le sujet de l'immigration en Europe déjà abordé ( et primé) " It's a World" (Berlin ours d'or 2003) par l' anglais Winterbottom.
Il y a quelques semaines sortait aussi " moi capitaine" de l'italien M.Garrone. On ne compte pas les opus des frères Dardenne, de K.Loach, du roumain C.Mungiu (RMn) ou le sujet est traité par le prisme de l'existence même des migrants en Europe.
" Green border" est desservi par une longueur abusive ( plus de 150 minutes), un scénario délayé à l'envie et de surcroît trop statique ( presque toute l'action se déroule autour et dans la forêt)
La première demi-heure est la plus spectaculaire et informative de ce film formellement en demi-teinte et qui souffre ( à mes yeux) de surcroît au plan de sa réalisation de la comparaison avec le récent " moi, capitaine".
Sur le fond, la cinéaste met les pieds dans le plat, melange des personnages aux caractères clivés, prend partie et on s'indigne avec elle.
On pourra aussi sans doute lui reprocher de ne traiter qu'une partie de la problématique.
Moi je vais vous donner mon ressenti personnel: ok,on peut être " anti quelque chose "mais ilya des lois et des droits pour ça......mais ce qui m'a touché dans le film c'est le fait de priver les humains des droits fondamentaux: nuire exprès avec une telle cruauté,je trouve ça inhumain..Inacceptable..j'espère que dans le film c'est exagéré, que c'est un scénario fictif exagéré par Agnieszka Holland, j'espère que la réalité est moins cruelle..que le film est une fiction exagérée..( apparemment oui , c'est ce que j'ai cru lire)... Ce qu'on voit dans le film c'est du niveaux des cruels à 2 lettres d' il ya 80 ans....Si c'est vraiment comme ça la bas, à la frontière j'espère que ce film aidera à arrêter ces comportements inhumains... Et oui on est passé à l'autre extrémité, en Pologne, qu'on voit à la fin du film.....à voir absolument..pour avoir son avis , son ressenti..ce film ne vous laissera pas indifférent
Film poignant, mettant en lumière les conséquences de la politique migratoire à frontière polono-biélorusse. Forcément pas joyeux, le film est peut-être un poil trop long.
Voilà un film militant.Voilà ce que doit être le cinéma.Il existe près de chez nous des zones de non droit entre deux frontières.simplement dans l espoir d’une survie, des gens ont pris tous les risques mais se retrouvent parqués comme des animaux et pire.Honte aux pauvres kapos en uniforme qui profitent de leur pouvoir en douce.Venue de Turquie, une famille candidate à une vie en Suède, se retrouve dans un camp entre 2 frontières de barbelés. On y voit toutes les difficultés de survie , la violence des gardes frontières , l insouciance de la population locale, le courage de certaines pour aider. Il faut aller voir Green Border.
Agnieszka Holland signe un film coup de poing, avec une fiction très documentée sur les Migrants cherchant à venir en Europe. L'intrigue se place en 2021, avant la construction du mur séparant la Pologne et la Biélorussie. On y suit une famille Syrienne qui cherche à se rendre en Suède et qui va être confrontée à la tyrannie des gardes-frontières des deux pays qui ne vont cesser de les renvoyer dans le pays voisin, en les jetant comme un simple ballon de part et d’autre des barbelés…
La première partie du film est d'ailleurs assez immersive et surtout très éprouvante, en montrant l'être humain dans ce qu'il a de pire, privant les réfugiés de toute dignité et leurs faisant subir les pires sévices, aussi bien physique que moral. D'autant plus qu'il est filmé dans un noir et blanc donnant un côté funéraire et surtout intemporel à l'œuvre. Mais, le film ne tombe pas pour autant dans le misérabilisme et on a affaire à un film chorale qui va multiplier les points de vue, permettant au spectateur de garder une certaine distance. On suivra ainsi cette famille, mais aussi un garde-frontière, un groupe d'activiste, ainsi qu'une citoyenne polonaise qui se retrouvera embarquée dans cette tragédie.
Avec son film Holland dénonce un système extrémiste qui a fait de ces migrants des "balles vivantes" et la propagande militaire qui fait qu'ils sont déshumanisés et pointés comme le mal absolu. Elle nous livre un film d'une profonde justesse, même si on peut regretter que le seul garde-frontière traité avec certaine nuance soit le protagoniste sur lequel elle s'attarde.
On est continuellement révolté par ce qui se passe sous nos yeux et elle nous rappelle à quel point, la principale raison pour laquelle nous sommes libre, c’est que nous avons eu la chance d'être nés du bon côté de la mappemonde, mais que cette liberté ne doit pas nous faire pour autant oublier les valeurs humaines…
Un film à voir absolument, nécessaire et d'une intensité rare ! Un film qui va ébranler vos convictions et vos certitudes. Des acteurs intenses, émouvants, incarnés. Une mention spéciale pour Behi Djanati Ataï, actrice franco-iranienne qui incarne ce personnage si proche de nous avec tant d'humanité et d'émotion. Je n'entends pas parler de ce film que j'ai vu en avant première et je m'en étonne. Il est extrêmement d'actualité. Pas d'acteurs connus, donc pas de marketing, pas "vu à la télé"... C'est regrettable... Courez-y et n'ayez pas peur, on ne voit pas passer le temps, on espère seulement comme les personnages que l'humanité gagnera...
Bien fait mais l'action s'enlise et l'émotionnel à grosses ficelles l"emporte trop sur la finesse d''analyse des caractères. Sujet grave et historique qui aurait peut-être mieux été traité en documentaire qu'en film.
Ni un documentaire, ni un reportage, mais c’est tout comme. La mise en images dans le registre cinématographique du drame de la situation aux frontières de l’Union Européenne, ici la Pologne et la Biélorussie (en 2021). Endroit, « bordure verte », comprendre une zone frontalière forestière et marécageuse où des migrants venus qui de Syrie, qui d’Afghanistan, du Maghreb ou d’Afrique noire (liste sans doute non exhaustive) viennent se heurter à des barbelés. D’un côté la Biélorussie qui, selon la Pologne, utilise ces marées humaines qu’elle achemine (ou laisse acheminer) jusque-là, comme une arme de déstabilisation porteuse de menaces. Tout ce qu’il y a de pire va se côtoyer : des violences, du racket, du mépris des lois sur la protection des réfugiés, y compris du côté de la Pologne et donc sous le regard (les yeux fermés ?) de l’Union Européenne. Quelques activistes empreints d’une humanité militante essaieront bien de venir en aide à ces malheureux en surfant sur le droit autour d’une zone délimitée au nom de l’état d’urgence. Plusieurs tableaux se succèderont (5 ou 6 avec épilogue) dans ce film long (2 heures et 27 minutes). D’ordinaire, après ce type de récit destiné à faire prendre à témoin ou conscience et empêcher de dire qu’on ne savait pas, le spectateur lambda se veut ou se promet d’être meilleur. Pourtant, autour de nous, on les croise tous les jours ces hordes de migrants qui, même arrivés dans l’Union Européenne (ceux-là en tout cas, d’autres meurent chaque jour nous rappelle un avertissement en fin de projection) sont encore dans la désespérance et le dénuement le plus total. On ne va pas se mentir, on voudrait sans doute hélas qu’ils ne soient pas arrivés dans nos rues. Car mille questions qui nous dépassent se posent. La finalité de ce film n'est pas d'apporter des réponses à ces questions mais de poser les problèmes.
Un film essentiel, émouvant et dur. Un film qui s'est fait en dépit de toutes les pressions du précédent gouvernement polonais. Une œuvre chorale qui tend à l'Europe un miroir lucide sur sa situation migratoire.