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AMCHI
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1,0
Publiée le 11 octobre 2010
Un film qui m'a fait songer à un soufflet qui se dégonfle aussitôt sorti du four ; les 20 premières minutes de Théorème sont belles, c'est presque captivant puis soudain le film commence à tourner en rond. J'imaginais un film plus inquiétant, plus amoral et subversif. Les acteurs sont très bons notamment Terence Stamp.
Fable remplie de métaphore et de mysticisme. Film difficile d'accès comme cela est souvent le cas avec les oeuvres de Pasolini. Terence Stamp est magnifié (d'ailleurs quand son personnage disparaît, l'intérêt du film baisse). La tension sexuelle est palpable grâce à la caméra mais l'ennui pointe son nez à plusieurs reprises.
La question est : Est-ce qu'il est plus difficile pour un réalisateur de faire un film avec des références destinées aux plus cultivées où les symboles dominent plutôt que, par exemple, accoucher d'une bonne comédie qui fait rire une sale entière? Je pense sincèrement que la grosse partie des bonnes critiques ici viennent de cette fausse idée que les réalisateurs ayant choisi la première option sont plus méritants
Le scénario du théorème est une bon tremplin pour une réflexion sur le sens de la vie, la religion...Mais une fois qu'on a pris connaissance du scénario et de l'interprétation qui va avec sont (durée : 4minutes), les 1H30 de film sont un peu dénués d'intérêt...
Surtout que les problematiques que Pasolini pose avec ce film, on n'a pas attendu 1968 pour les entendre...Et qu'il n'a même pas le mérite d'apporter un semblant de réponse. (ou peut-être "l'amour charnel domine", m'enfin bon...)
Une œuvre poétique et émouvante, parfois difficile a cerner mais toujours fascinante du début a la fin ! Un film fort, sensible et puissant qui joue avec nos sentiments avec autant de précision que Pier Paolo Pasolini joue avec sa caméra... bien qu'on soit au-delà du jeu, car c'est de l'expression artistique pure. Le film est tres émouvant, les acteurs incroyablement touchants et une histoire subtile qui se montre simple et tres complexe a la fois... le film est vraiment indescriptible, on ne saurait y répondre par des mots, après tout lui, il nous parle avec des images, alors même avec de la bonne volonté, on peine a lui faire des éloges par écrit... Un film étrange, tres prenant, avec des scènes passionnantes (le cri final m'as donné de sacrés frissons !). C'est de l'art simplement, ce n'est pas un film a comparer avec un autre, c'est juste un film qui ne ressemble qu'a lui-même et dont on ne peux parler avec exactitude..
Grand chef d'œuvre de Pasolini, il s'impose à moi avec cette œuvre comme l'un des plus grands, l'évangile selon saint matthieu (mon film préféré à l'heure où j'écris ces lignes) m'ayant bouleversé, ce théorème film traumatisant, poignant bouleversant, laisse à son spectateur quelque chose de magique et de rare, l'impression d'avoir été perdu par un grand réalisateur, l'impression d'avoir été dérangé profondément. De plus la mise en scène n'aide pas à bien se sentir, tout semble à la fois trop calme et trop violent, tout semble étrange. Non vraiment Pasolini livre quelque chose de puissant qui prête vraiment à la réflexion.
Tel que je l'ai perçu, «Théorème» pourrait bien être la mise en forme par Pasolini d'un véritable délire christo-érotico-marxiste. L'ouvrage est brillant, mais, avouons-le, souvent proche du ridicule (ce qui prouve que le ridicule ne tuait déjà plus en 1968). Le réalisateur y récupère l'idée chrétienne de Révélation à des fins qui n'ont plus grand chose à voir avec l'Évangile. Il en modifie en effet tant le mode que le contenu. Le mode est ici sexuel et fait écho à l'obsession érotique de Pasolini qui offre de la sorte une réinterprétation très «personnelle» de la doctrine chrétienne de l'Incarnation du Verbe. Le contenu est plus difficile à définir, mais relève en tout cas, au moins pour une part, de la critique marxiste de la religion et de la bourgeoisie. Il y a d'abord le rejet de toutes les églises (le fils le signifie en lettres peintes sur une vitre), avec évidemment une critique acerbe de l'institution catholique. Il y a ensuite la «libération» sexuelle, en particulier celle de la mère qui en vient paradoxalement à se prostituer. Il y a encore la critique marxiste du Capital, avec le père qui veut donner son usine à ses ouvriers. Il y a enfin une interprétation très personnelle de l'idée évangélique de pauvreté et de renonciation à la richesse matérielle avec, à la fin du film, la mise à nu du père dans le désert (image biblique par excellence). Il est plus difficile de définir ce que Pasolini propose positivement (et pour cause!). Il y a certainement l'idée d'un épanouissement de la liberté dans l'art chez le fils. Mais il y a surtout ce qui est, à mon sens, le désarroi et la profonde douleur existentielle du réalisateur lui-même, exprimés dans le terrible cri final. On reconnaîtra sans peine la force poétique de son film, mais on ne se sentira pas pour autant obligé de le suivre pas à pas dans sa divagation, même si sa souffrance mérite, comme toute souffrance, d'être reconnue. À voir!
Un vrai chef d'oeuvre réaliste ne supportant aucune critique non-construite - Car bien sûr; ces ennemis avides de cancans & de ces "chuchotements" un peu trop rentrés n'ont clairement rien à offrir - ; nous faisant réfléchir sur le coté bestial de l'être humain en effet jamais très loin ! ( A noter : La trame de fond de ce film rejoint beaucoup celle de " Harcèlement ", & sinon de nombreux autres dans le genre de toute façon approximatifs en comparaison. )
Bizarre fut ce sentiment qui m'envahit à la fin de "Théorème". Une sorte de fascination inconsciente, refoulée même et mélangée à de la perplexité... Ce troublant long-métrage est probablement l'un des pions les plus importants dans l'oeuvre de Pasolini ; il fut une sorte de révélateur et agit comme une mise à nu de la pensée, de la personnalité, de la philosophie et de la poésie de son auteur. On pourrait le considérer comme le véritable point de départ de la croisade qu'il entreprit contre l'ordre établi et ses valeurs puritaines. La bourgeoisie pédante et arriérée dans ses moeurs lui rendit d'ailleurs très bien ses attaques. Dans "Théorème" donc, on a un étonnant et détonnant mélange entre sexualité enfouie refaisant surface, marxisme et christianisme sincère. Cette oeuvre assez déroutante j'en conviens est quasiment incompréhensible pour qui n'aurait pas encore la chance de connaître ce pur génie de P.P.P. ou pour celui qui n'aurait pas cherché à remettre le film dans le contexte de son époque, non pas pour formuler des remarques du style "c'est vrai que ça le faisait en 68 mais aujourd'hui c'est désuet", plutôt pour comprendre réellement les détails et le côté implicite d'un long-métrage qui laissera difficilement indifférent. Personnellement, il m'a dans l'ensemble désarçonné, beaucoup surpris alors que j'ai vu la très grande majorité des créations de ce cinéaste. L'interprétation que l'on peut faire de chaque scène relève en général de non-dits et s'agit finalement assez souvent de codes à déchiffrer. Au-delà du fantasme très soixante-huitard qu'il véhicule, "Théorème" contient plusieurs séquences complètement inattendues, visant à toucher le domaine cette fois-ci sensoriel du spectateur. Finalement, je ne sais quoi en penser. Mysticisme sublime ou masturbation intellectuelle ? Avantage au premier qu'il faudra néanmoins clarifier. Toutes mes excuses pour cette écriture hésitante : "Théorème" m'a vraiment troublé, et je ne savais pas par où commencer.
Insupportablement, terriblement, mortellement chiant, ennuyeux... Inregardable ! mal post synchronisé, et ces plans tellement longs qui n'en finissent pas ! on baille aux corneilles, on ne comprend rien. Aucun intérêt. De la masturbation intellectuelle. Pasolini est dans son monde, ça c'est sûr, mais aucune envie d'y rentrer et d'essayer de comprendre quoi que ce soit à son pensum !