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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2007
Voilà la réalisation marxo-freudienne de pasolini. En effet nous sommes dans une famille bourgeoise italiene praticante ayant fortement intérioriser les interdits moraux bourgeois. Le jour où arrive un superbe jeune Homme dont l'ensemble de la famille tombe amoureuse père et fils compris. Chacun réalise à sa manière son désir et l'intériorise. Au départ du jeune homme le surmoi de chacun des memeb de la famille s'extériorise et devient alors insoutenable à chacun pour sa morale et sa conscience. C'est alors un long requiem qui se déclenche pour l'enemble des membres de cette famille dont le désir a brisé ses interdits moraux intériorisés. C'est une réussite intellectuelle totale, comme d'habitude, mais est-ce une réussite cinématographique. La réponse est oui. Pasolini film à merveille et sans retenue le déclin de chaque personnage en montrant des comportement pour chacun de démence totale. L'intensité de la scène ou la jeune fille tombe dans la folie avec le requiem de Mozart en relief est terrifiante. La scène finale étant l'apothéose du film qui se termine dans un cri extériorisant toute la frustration morbide des personnages nous glaçant le sang. Ce film est un crescendo de démence qui fini dans la boue et les larmes qui symbolisent le délitement de la conscience de chacun des bourgeois.
Un film qui m'a fait songer à un soufflet qui se dégonfle aussitôt sorti du four ; les 20 premières minutes de Théorème sont belles, c'est presque captivant puis soudain le film commence à tourner en rond. J'imaginais un film plus inquiétant, plus amoral et subversif. Les acteurs sont très bons notamment Terence Stamp.
Si j'ai bien compris (?) un jeune homme est poursuivi par toute une famille lubrique, de la belle-mère au petit étudiant (!) en passant par la boniche et tutti quanti... Pour le reste -si on peut qualifier le reste de reste- pour "les restes" plutôt de cette espèce d'expérimentation "néo-réaliste" au delà du delà de la compréhension socio-sociétale-psycho-suréaliste, ce ramassis d'une heure et demi, ce "film" pardon, est un pot pourri (au sens propre ou dégueulasse) d'une flopée d'inepties.
Ni drôle (même au 100ème degré), ni fait, ni à faire, ce Théorème n'est pas à démontrer ni à montrer non plus et encore moins à regarder, à moins d'avoir du temps à perdre pour déblatérer et pérorer après coup avec les gens de Télérama et autres intellos fumeurs de produits bizarres sur ce "courant nouveau" qui fait indéniablement penser à l'art contemporain de l'art moderne à la mords-moi-le-noeud.
Un film très hermétique, entre le contemplatif et le mystique. C'est lent et assez ennuyeux avec très peu de dialogues. Il y a peut être plein de messages et de métaphores mais ça m'a trop pris la tête et j'ai pas eu envie de réfléchir...Film culte parait-il ! Ah bon ?
Partant d'un synopsis de départ plutôt intriguant, ce long métrage de Pier Paolo Pasolini s'avère au final bien décevant. Car mise à part la belle photographie et le bon jeu des comédiens - notamment en ce qui concerne les performances de Terence Stamp et de Silvana Mangano - je ne peux pas dire que j'ai pris plaisir à suivre cette histoire d'un jeune étranger qui bouleversera la vie sexuelle d'une famille. En effet, l'histoire est rarement captivante et le tout manque cruellement de séquences marquantes, ce qui fait que l'on a souvent tendance a s'ennuyer devant ce film. Une relative déception en ce qui me concerne.
Il y a près de 50 ans, ce film, vu alors en salle, m'avait profondément ennuyé. Eh bien, aujourd'hui, le verdict est toujours le même. En fait, ce film n'a pas mal vieilli : il était déjà vieux lors de sa sortie.
La vie paraît bien fade quand on a rencontré le fils de Dieu. Le film plaît selon ce qu’on y voit. En cela on peut dire qu’il est très bon. C’est une allégorie de la croyance. Voilà des gens qui sont maintenant incompris. Comment vivre une vie d’homme après cette rencontre divine? En tout cas selon Pasolini ce sera dans le malheur ou la souffrance. J’ai trouvé le propos très intéressant et le style captivant.
Certes la forme de « Théorème » mérite que l'on s'y attarde quelque peu. En dépit de nombreuses maladresses, sa poésie est indéniable et justifie que l'on puisse parler de ce film en des termes élogieux : oui il s'agit certainement d'une des œuvres cinématographiques les plus abouties de Pasolini. Toutefois la qualité formelle de « Théorème » reste relative : le montage est bancal, les prises de vues ne sont pas toujours très inspirées ni toujours bien maîtrisées, l'interprétation est plus qu'inégale... Je suis peut-être le seul à penser une telle chose à propos de Pasolini : autant sa qualité d'artiste est difficile à remettre en cause, autant sa qualité de cinéaste me laisse un peu dubitatif (une fois encore c'est bien sûr relatif !)… Surtout que si l'on s'attarde sur ce qu'il a à nous dire dans le présent long métrage, la perplexité est de mise... Le fameux « théorème » à la base de son film tient plus du paralogisme que d'une approche bouleversante de la « vérité » ! La rédemption par le sexe ? Moui, pourquoi pas, mais l'on ne s'étonnera pas de rire aux dépens du réalisateur italien devant ces élucubrations capillotractées, débitées avec un sérieux imperturbable et un sens de l'emphase assez désarmant (Pasolini massacre allègrement le « Requiem » de Mozart, réduit à une simple rengaine soutenant des images en manque de puissance). Par ailleurs le problème est que Pasolini développe son « théorème » selon un schéma très convenu, tout en usant d'un symbolisme désuet et pas toujours très subtil. Sans parler de cette vision marxiste pour le moins rétrograde... Alors bien sûr on pourra soutenir qu'il faille garder à l'esprit l'humour du cinéaste italien, ce qui permet d'avaler plus sereinement la pilule, il est vrai. Mais regardons les choses en face : Pasolini met plus en scène son désarroi face à l'existence qu'autre chose, il s'agit avant tout d'un « cri » maladroitement exprimé, avec les réponses qu'il croit pouvoir y apporter. C'est bien sûr un geste émouvant, mais limité. Un film digne d'intérêt donc, mais à mon sens pas un chef-d’œuvre du 7e art, loin de là. Critique à retrouver sur mon blog : https://artetpoiesis.blogspot.com/
Abscond, impénétrable, improbable : élevé au rang de chef d’œuvre de Pasolini par les critiques ciné dont les Cahiers du Cinéma en tête. Mais quel ennui ! Un jeune homme plein de charme se fait quasi adopter par une famille de bourgeois milanais. Il finit par s’imposer à eux comme une évidence et vit avec eux dans la belle et grande demeure familiale. Comment et pourquoi ? On comprend guère… mais passons, peut être une mise en place rapide et vive qu’il faut accepter pour passer au cœur du film. Et là, idem. Papa, maman, le fils, la fille, la bonne (… et moi !?) succombent tous à son charme et ont tous une relation charnelle avec lui. Waouw ! Le tombeur, jeunes, vieux, bourgeois, classe moyenne, homme, femme… un charme universel et irrésistible.. sauf que l’on ne comprend guère ce qui les fait choir les uns après les autres. On n’en a pas fini avec l’irréel. Il se barre les laissant tous à leur désespoir. Tous pètent un câble jusqu’à une pseudo folie, comme lorsque l’on perd son grand, très grand amour. Mais çà tient pas une seconde. Et le plus fort, c’est que Pasolini pour nous faire entrevoir l’attractivité sexuelle quasi bestiale que les autres ont pour lui, il nous fait des gros plans à foison sur l’entre jambe de beau mâle. Waouw, je ne comprends toujours pas pourquoi ce film gravite ci haut au panthéon au Cinéma… peut être que le côté subversif pour l’époque a excité les intellos cinéphiles ?
Insupportablement, terriblement, mortellement chiant, ennuyeux... Inregardable ! mal post synchronisé, et ces plans tellement longs qui n'en finissent pas ! on baille aux corneilles, on ne comprend rien. Aucun intérêt. De la masturbation intellectuelle. Pasolini est dans son monde, ça c'est sûr, mais aucune envie d'y rentrer et d'essayer de comprendre quoi que ce soit à son pensum !
Une œuvre poétique et émouvante, parfois difficile a cerner mais toujours fascinante du début a la fin ! Un film fort, sensible et puissant qui joue avec nos sentiments avec autant de précision que Pier Paolo Pasolini joue avec sa caméra... bien qu'on soit au-delà du jeu, car c'est de l'expression artistique pure. Le film est tres émouvant, les acteurs incroyablement touchants et une histoire subtile qui se montre simple et tres complexe a la fois... le film est vraiment indescriptible, on ne saurait y répondre par des mots, après tout lui, il nous parle avec des images, alors même avec de la bonne volonté, on peine a lui faire des éloges par écrit... Un film étrange, tres prenant, avec des scènes passionnantes (le cri final m'as donné de sacrés frissons !). C'est de l'art simplement, ce n'est pas un film a comparer avec un autre, c'est juste un film qui ne ressemble qu'a lui-même et dont on ne peux parler avec exactitude..
Si les dialogues philosophico-sociaux sont plutôt lourds, bien qu'ils ajoutent une certaine profondeur à cet univers christique, la poésie du montage agissant par répétitions et métaphores et le cadrage très atypique servent d'autant plus, à mon sens, la réflexion du spectateur. Un film d'une rare capacité hypnotique.
Il faut regarder Théorème ne serait-ce que pour Silvana Mangano et Terence Stamp. Les films de Pasolini sont en général des films que je revois, parce qu'ils sont riches de sens et beaux. Théorème ne fait pas exception à la règle. C'est tout à fait amusant de voir que, un an plus tard, le garçon qui accompagnait Œdipe aveugle dans le monde moderne, Angel(in)o, se retrouve dans Théorème. Si je n'adhère pas tout à fait aux nombreuses paraboles chrétiennes, même si elles sont subverties, faute est de reconnaître que le film de Pasolini est un théorème réussi, jusque dans son absurdité formelle. Pasolini lie remarquablement bien la révélation, puis la désintégration et enfin le désœuvrement. Ce faisant, au-delà de la critique de la bourgeoisie, il met en avant la toute puissance de la Beauté, reléguant d'ailleurs par moment la pensée platonicienne aux oubliettes. C'est sûrement pour cela que j'ai une nette préférence pour la grandiose première partie, se clôturant par les paroles de chaque membre de la famille à l'homme qui ne porte pas de nom : cette fin sur la parole inefficace ouvre Théorème à une toute puissance poétique. La deuxième partie, bien que nécessaire, est plus faible à mon sens.