Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Iloonoyeil
36 abonnés
245 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 12 décembre 2024
Bonjour tout le monde, Le vent de la créativité souffle du côté du Jura ! Le premier long métrage de Louise Courvoisier " Vingt Dieux " séduit par son authenticité et sa force simple et originale! Tout est vrai ! Les plans séquences, les travellings nourrisent la densité. du récit et des protagonistes ! Bravo ! Cordialement. Gérard Michel
Des jeunes jurassiens démunis tentent avec difficulté de faire du Comté pour gagner un concours et 30 000 euros. Du cinéma social français classique dans son scénario âpre sur la misère sans être plombant, joliment filmé et interprété par des amateurs. Sans surprise.
Hormis quelques bonnes idées trop peu développées, ce drame est vraiment un bon moment, touchant mais avec quand même de l’humour bien amené. Simple et efficace, c’est un film bien mis en scène avec de beaux messages sur les relations et une bonne étude de la thématique du « ne pas brûler les étapes ». Il évite également le schéma classique de ce genre d’histoire.
Un film qui fait du bien . Ça nous change des gamins difficiles des banlieues. À la campagne aussi il y a des problèmes. Les jeunes comédiens sont formidables de naturel et les superbes images des vallées du Jura nous font prendre un bon bol d’air.
Un peu trop d'enthousiasme de la critique pour un film certes sympathique et bien fait mais au scénario peu développé et souvent sommaire dans les analyses psychologiques de la jeunesse en monde rural. Reste un bon rythme et une qualité cinématographique certaine.
Sans doute que le succès de Chien de la casse permet d'avoir se type de production dans nos salles. Un film en hommage aux campagnes et le monde agricole dont le choix est mis sur l'hyper réalisme. Me semblant être plus proche du docu que de la fiction, Vingt Dieux est un film sobre et mignon, dont le point de vue est un peu trop dénué d'intention, hormis celle d'amener la ruralité chez les citadins le temps d'1h30.
Pour son premier long-métrage, Louise Courvoisier réussit non pas un tour de force, mais à coup sûr le triple pari d’un western rural, d’un récit d’émancipation et d’initiation, et enfin d’une chronique sociale dans le milieu des éleveurs jurassiens et des fabricants de Comté. Si Vingt Dieux s’inscrit dans le réel par quelques séquences proches du documentaire (le vêlage d’une vache, par exemple), il repose d’abord sur une fiction, celle de l’histoire du jeune Anthony, dit Totone, et de sa petite sœur Claire livrés à eux-mêmes après la mort accidentelle de leur père. Face à la situation d’une grande précarité, Totone a l'idée de gagner le prochain concours du meilleur fromage et d’empocher 30000 euros au passage. Le scénario somme toute prévisible n’est pas l’atout majeur de Vingt Dieux qui heureusement en compte beaucoup d’autres. D’abord une direction impeccable de comédiens tous amateurs dans des scènes parfois audacieuses, qui montrent des corps différents ou inhabituels au cinéma. Ensuite, sur le même registre de l’inédit, l’ancrage dans un territoire très rural, loin des villes, que connaît bien la jeune cinéaste. Les bals et les foires constituent la distraction principale des habitants. Elle les regarde toujours avec tendresse et sans jugements, refusant tout misérabilisme et captant au contraire la fierté d’une activité pourtant rude et ingrate. Vingt Dieux est d’abord une belle ode à la jeunesse pleine de ressources, qui ne veut pas s’apitoyer sur son sort comme Marie-Lise l’éleveuse, brute de décoffrage, que rencontre Anthony. Drôle et touchant, Vingt Dieux respecte et magnifie aussi ses personnages en les mettant en scène en plans larges sur fond de paysages de montagnes et de vallées, révélant du coup la singularité et la bienveillance d’une cinéaste en devenir.
"Vingt Dieux" acclamé par la critique, récompensé cette année (Festival de Cannes et Festival du film francophone d'Angoulême) est une comédie dramatique à la française avec des qualités. En effet, la réalisatrice Louise Courvoisier filme son Jura natal pour nous conter une histoire simpliste, charmante, sincère, drôle et grave pour décrire la jeunesse rurale en France avec des personnages attachants et plus vrais que nature (la plupart sont de véritables agriculteurs), mention spéciale au jeune Clément Faveau révélation de ce film.
Super film avec une superbe histoire. L'histoire est touchante et magnifique je recommande ! Il montre parfaitement et met en avant le milieu agricole qui est sublime
Un film très étonnant, vif, charmant et intéressant. Une tranche de vie dans un univers particulièrement bien rendu, sans caricature ni condescendance. La performance de la réalisatrice est d’autant plus forte qu’elle a su magnifier de jeunes amateurs. Mention supplémentaire pour la musique…
Un vrai parfum de fraîcheur avec ses jeunes acteurs. Pour moi qui suis fan de la Franche-Comté et qui aime le Comté, j'ai adoré ce film authentique. Ce film est la bonne surprise de fin d'année.
Je ne comprends pas bien l'avalanche de bonnes notes de ce film. Le scénario semble avoir été écrit par le ciné-club des quatrièmes du collège local. Le jeu des acteurs est inexistant (pas professionnels, et alors ?). Certes, les jeunes acteurs et l'anecdote sont sympathiques, mais cela ne suffit pas à faire un film.