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    Vingt dieux
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    Jipéhel
    Jipéhel

    60 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Quand le Comté nous est conté

    Un 1er film pour la jeune Louise Courvoisier, déjà couronné deux fois à Angoulême, d’un prix de la Jeunesse à Cannes et du Prix Jean Vigo. Pas mal pour ces 90 minutes étonnantes de fraîcheur et de spontanéité. Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros. Ce petit miracle sent le naturel à plein nez : le jeu des acteurs non professionnels, les lumières, le sujet et même le Comté qui est au centre de cette histoire. Un film qui se déguste sans modération.
    La véritable star du film, c’est bien le fromage emblématique du Jura. Il est au centre de toutes les attentions, de tous les gestes, de tous les conflits, des amours, des rêves et des déceptions. Mais, n’allez pas penser qu’il s’agit d’un documentaire sur la fabrication du Comté. Il s’agit d’un drame social et familial comme la fabrication du film. Louise Courvoisier a travaillé entourée des siens, sa mère et un de ses frères pour la musique, sa sœur aux décors, son autre frère comme chef constructeur. Pour l’équipe technique elle a choisi ses amis et amies de La CinéFabrique de Lyon – une école de cinéma pas comme les autres et dont on parle de plus en plus -. Elle montre son savoir faire, du plan séquence à la course de stock-car, des scènes intimes aux plans style documentaire, tout est maîtrisé, réussi et millimétré. Une vraie réussite qu’il ne faut pas rater à partir du 11 décembre dans les salles.
    Tous les comédiens du film sont non-professionnels, dénichés grâce à des connaissances ou à un casting sauvage dans le Jura, dans les courses de motocross, les stock-cars ou les comices agricoles. Et ils cassent tous la baraque. Clément Faveau en tête qui ne quitte pas l’écran. La jeune Maïwène Barthelemy, - nommée aux César pour le meilleure espoir féminin -, Luna Garret, Mathis Bernard et les autres, tous plus vrais que nature. Chacun, depuis le tournage, est retourné à ses occupations du quotidien, Clément à son élevage de poulets, Maïwène à ses vaches, etc. Je vous l’ai dit, ce petit film magique ne sent pas seulement le bon fromage du Jura mais aussi la sincérité et la justesse de ton. A découvrir !
    Fiers R.
    Fiers R.

    105 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    Après le magnifique « Leurs enfants après eux » et avant les tout aussi beaux « La Pampa » et « Lads » (selon leur date de sortie en France), voici encore un nouvel exemple de cinéma français réussi qui pose sa caméra au fin fond de la campagne hexagonale. Cette fois-ci, ce n’est pas les plaines désindustrialisées de l’Est, les terres angevines ou la campagne frontalière du Nord de la France mais le Jura qui servira de cadre à « Vingt Dieux ». Et le Jura très profond, agricole et purement campagnard. Un décor que l’on voit très peu sur nos écrans et qui va se positionner comme l’écrin parfait à cette chronique adolescente entre gravité et légèreté adoptant le schéma du récit initiatique. C’est encore une fois un premier long-métrage (si l’on excepte celui des frères Bourkhema), preuve que la jeune garde du cinéma français aime à retourner dans cette France oubliée ou moins mise en valeur dans les salles qui lui inspire vraiment de belles œuvres, autres que celles alarmistes sur sa disparition.

    Ici l’histoire est assez anodine et c’est davantage le cadre et ceux qui y évoluent qui attirent notre regard et aiguisent nos sens. On entre tellement en immersion au sein de ces terres campagnardes que l’on pourrait presque sentir l’odeur du foin et du purin. Louise Courvoisier vient de la région et cela se sent dans sa manière naturaliste et minérale de la filmer. Elle en est amoureuse et nous donne envie d’aller y poser les pieds pour un séjour bucolique loin du stress de la ville. Bien sûr le constat n’est pas idyllique mais pas non plus sombre, juste proche du réel. L’agriculture est montrée dans toute sa beauté comme sa complexité sans pour autant avoir un discours pessimiste sur la dure vie d’agriculteur puisque ce n’est pas le sujet du film. La confection du fromage, le fameux Comté, qui fait la fierté de la région est également présentée sous toutes les coutures faisant parfois ressembler « Vingt Dieux » à un documentaire de France 3 Régions le temps de quelques séquences.

    Et que dire de tous ces acteurs non professionnels au naturel désarmant. Un vrai casting de gueules du cru parfaitement choisi et qui semble à l’aise devant la caméra. Comme si tous rejouaient leur propre vie pour le film. Le rôle principal tenu par Clément Faveau est une nouvelle sacrée découverte, brute et pure, qui par son énergie et sa détermination illumine le film. C’est parfois mignon (les scènes de drague entre le jeune garçon et l’agricultrice ou celles avec sa jeune sœur espiègle), tantôt dur (les règlements de compte), drôle à d’autres occasions (les répliques labelisées 100% patois du cru) mais aussi émouvant (la mort du père). C’est la vie en somme. Celle des petites gens des campagnes et sans jugement mais plutôt avec admiration sans que celle-ci soit béate. Alors on pardonne un script limité et quelques maladresses propres aux premiers films pour profiter de ce petit moment hors du temps qui fait du bien.

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    Simon Bernard
    Simon Bernard

    145 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Totone est entre l'adolescence et l'âge adulte dans un village français rural, enchaînant les soirées alcoolisées et essayant de séduire les filles. Ayant honte de son père bourré à une fête de village, il le conduit à sa voiture et l'intime de rentrer chez eux. C'est alors que le drame arrive. Totone entre brutalement dans le monde des responsabilités notamment envers sa petite soeur.

    spoiler: Vingt-Dieux est un de ces nombreux films prenant place dans le secteur de l'agriculture française. Cette fois, on est plongés dans une ruralité très marquée au niveau de l'accent, des quotidiens, des perspectives des jeunes. J'ai aimé le côté ambivalent de Totone, antihéros qui fait tous les mauvais choix possibles mais pour lequel on développe un attachement malgré tout. Le décalage entre ses ambitions et la réalité très administrative du concours est touchante. Le développement du lien fraternel est traité très joliment, ainsi que la naissance d'une relation sur fond de mensonges et de vol. Juste un petit doute sur le réalisme de l'ultra violence de tous les personnages masculins.
    Sophie Violet
    Sophie Violet

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Hyper bien filmé, supers acteurs. Vision émouvante de l'intérieur du Jura et de l'âme de la jeunesse.
    Philippe Kowalczuk
    Philippe Kowalczuk

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2024
    Avant première ce 7 11

    Excellent film qui est traité avec précision et une grande maitrise sans temps mort et nous captive sur ce monde rural et brut mais vrai
    Chris Delorme74
    Chris Delorme74

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    5,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Un premier long métrage superbe de la réalisatrice Louise Courvoisier avec de jeunes acteurs débutants dont Clément Faveau et Maïwène Barthélemy sont très convaincants. A voir absolument, on voudrait bien goûter le Comté.
    AvelBre
    AvelBre

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Avec ce film j'ai pensé à Chien de la casse pour le désœuvrement d'une jeunesse en milieu rural. Les acteurs attachants servent un joli premier film.
    Corinne76100
    Corinne76100

    49 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    Très beau film. Interprété par des acteurs non professionnels, on suit avec grand plaisir l'évolution du héros avec les responsabilités d'adulte qui lui tombent dessus. Une belle découverte, AvtP Rouen 11.10.24
    Gotje Kej
    Gotje Kej

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Vu en avant-première au festival d'Angoulême (qui est reparti avec le Valois du meilleur film d'ailleurs).
    Un film artisanal, fabriqué en famille en Franche-Comté, qui réussit complètement son coup. Les 2 acteurs principaux sont impeccables pour leur premier film, une vrai réussite !
    France A.
    France A.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    Vu en avant première, ce film est frais, authentique et nous emmène en voyage dans le Jura... sans faire de valise partez en voyage dans cette belle campagne française.
    takeshi29
    takeshi29

    11 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    La hype cannoise était peut-être un poil exagérée mais il faut malgré tout reconnaitre que ce récit d'émancipation fromager rafraichit le paysage du cinéma français parfois victime de nombrilisme aigu.

    Si les difficultés de la ruralité ne sont pas édulcorées, si le fond de l'histoire est même carrément noir, le traitement lui tend plus vers le feel good social à l'anglaise, la romance (peu commune). Et puis il y a ces paysages ensoleillés mis en relief par la majesté du Cinémascope, ces nouveaux visages qui font du bien, bref il va falloir COMTÉ sur Louise Courvoisier et son Jura natal à l'avenir. Et perso je lui octroie d'ores et déjà l'AOP.

    Pour vérifier s'il est justifié de faire tout un fromage de ce "Vingt Dieux" il faudra attendre le 11 décembre.

    Vu en avant-première
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    381 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    Ce premier long métrage de cette réalisatrice est bien maitrisé tant sur la réalisation que sur le scénario. Le film raconte les galères d’un très jeune fils d’agriculteur qui à la suite du décès de son pére doit gérer seul sa jeune soeur et trouver les moyens de vivre. Pour cela il doit lui même se remettre en cause. La réalisatrice a bien su montrer la vie sociologique de ces campagnes avec des dialogues assez percutants parfois. Tourné dans le Doubs, on peut aussi découvrir les techniques de fabrication du fromage de Comté qui tient une place importante dans ce film. Les jeunes acteurs inconnus sont remarquables de naturel et sont très efficaces dans leur rôle respectif.

    Bernard CORIC

    (film visionné le 19/09/2024 au Studio MARBEUF a PARIS)
    Sylvie F
    Sylvie F

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Ce film nous permet de découvrir des personnages que l on n a pas l habitude de voir à l ecran. Très instructif et très frais. Malgré quelques invraisemblances c est un film qui interpelle. A voir
    Cinememories
    Cinememories

    486 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    "Petite bulle solaire où l’on chante l’ivresse de l’adolescence, Vingt dieux est un premier film qui ne manque pas de sincérité et de tendresse. Louise Courvoisier nous promène au pays du comté en y contant la force tranquille des habitants, qui sont quotidiennement amenés à encaisser un coup plus fort que le précédent. Une vie en campagne qui n’a pourtant rien de repoussant et c’est même tout le contraire."

    "Sans prétendre réinventer le drame social dans un milieu souvent sujet à l’humour gras de citadins condescendants, Courvoisier capte dans le vif cette flamme qui anime la jeunesse campagnarde. Elle l’a connue dans son enfance et la reconnaît encore aujourd’hui, dans son village natal où elle a su réunir toute une équipe hétéroclite en apparence, mais dont la solidarité n’est pas à mettre en doute. Cette alchimie tient d’ailleurs d’un prodigieux casting sauvage, payant et édifiant."

    "Huit semaines de tournage ont suffi pour que cette histoire et l’espoir prennent vie. Totone ne tarde pas à former un précieux duo avec Marie-Lise. Il découvre ainsi ses sentiments, parfois en contradiction avec sa personnalité impulsive et explosive. Sans sacrifier une bonne dose d’humour, Louise Courvoisier parvient justement à les conjuguer avec la tendresse et la sincérité de Marie-Lise, une productrice de lait qui n’a pas besoin des hommes, si ce n’est pour leur affection et leur loyauté. Ce personnage constitue la somme de toute la bienveillance de cette communauté de fermiers et agriculteurs, qui œuvre aux aurores et dans le contrechamp d’un mode de vie mécanique. Vingt dieux est à la fois une exclamation blasphématoire et un hymne qui reflète la force de caractère d’une jeunesse en quête d’identité, de reconnaissance, d’amour et de fromage… amenée à s’affiner avec le temps."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Claclarig
    Claclarig

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Vu au Festival du film francophone d'Angoulême dans la catégorie En compétition.
    Une sincérité incroyable, de jeunes acteurs amateurs d'une justesse très touchante et une vraie déclaration d'amour de la réalisatrice à son Jura natal. Coup de cœur !
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