Ce film m’a bouleversé. Un scénario plein de rebondissements, des paysages jurassiens sous la brume magnifiques, des acteurs non professionnels qui crèvent l’écran. Une belle pépite qui nous ferait bien troquer le popcorn pour du comté.
Que vous aimiez ou pas les fromages à pâte pressée cuite, vous trouverez sans doute un grand intérêt et pas mal de plaisir à vous laisser « comté » une histoire se déroulant en plein milieu du Jura, une histoire interprétée avec un accent tout à fait authentique par des gens du (fromage) cru, une histoire qui nous parle avec beaucoup de vérité de la jeunesse rurale et, de façon quasiment documentaire, de la fabrication du comté, première AOC fromagère française en volume fabriqué. Cette histoire, c’est celle d’Anthony, que tout le monde appelle Totone, un jeune de 18 ans qui vit en toute insouciance, auprès d’un père veuf et de Claire, sa petite sœur de 7 ans, une vie de jeune de 18 ans, faite d’une présence assidue dans les bals de village, des endroits où on boit beaucoup de bière et où les castagnes sont fréquentes. Une insouciance qui va s’évaporer brutalement le jour où son père va se tuer en voiture en rentrant très sérieusement éméché d’une fête de village. Projeté brutalement dans le monde des adultes, sa propre existence et celle de Claire sont dorénavant entre ses mains. suite de la critique sur https://www.critique-film.fr/critique-express-vingt-dieux/
Magnifique premier film. Comédie sociale et romantique brillante. Savoureux comme une tranche de comté 24 mois. La vraie adaptation de leurs enfants après eux. Le film à voir de cette fin d’année !
Vu en avant première et sorti de la séance avec la conviction qu'une grande réalisatrice est née et que Ken Loach a déjà une relève francophone assurée.
C'est bien filmé, photographié, monté et cadré donc du cinéma mais en plus il y a un truc qui tient du petit miracle et qui donne envie à tout ceux qui trouvent que la vie actuelle est moche et qu'il n'y a pas trop d'espoir de sortir la tête du trou et de croire à leurs rêves.
On rit aux maladresses de totonne, on pleurniche devant ces deux orphelins qui n'ont pas le mode d'emploi d'une vie de famille normale, on a envie de s'acheter du Comté pour ressentir le film comme une fromage qui aurait été patiemment conçu avec amour et avec le sens du collectif
Vingt Dieux c'est un peu tout ça, goutez y et vous ne voudrez plus vous en passer
"Vingt Dieux" est un premier film maîtrisé de bout en bout, qui se distingue en tous points avec de jeunes acteurs jurassiens non-professionnels touchants et justes, aux sentiments pudiques et intenses, une photographie magique et fragile et une musique originale parfaite 🎻 Les récompenses - amplement méritées - ne sont pas terminées, loin de là.
Bravo, merci et félicitations pour l'entièreté de la création de cette œuvre. Hâte de voir la suite, "Vingt Deux" ✨
Excellent film, de tout point de vue. De la photographie au jeu des acteurs/actrices qui sont d’un naturelle et d’un lâcher prise très compliqué à retranscrire quand on est non professionnel.
Vue en avant première hier il sort mercredi 11 décembre. Avec une dégustation de Comté après.......miam-miam
Premier film de Louise Courvoisier qui est à voir absolument, un petit moment de bonheur un petit vent de fraicheur , lumineux et joyeux......
Toutes les personnes que l'on voit jouer dans le film ne sont pas professionnelles ils sont tous du Jura enfants d'agriculteurs mais alors Totone❤️ , Claire ❤️, Marie-Lise ❤️entres autres sont géniaux......
Egalement récompensé au Festival du film francophone d'Angoulême, le film est aussi une déclaration d'amour à la fabrication artisanale du Comté, filmée comme jamais.
"Le lait qui gagne 30.000 balles, pas celui qui fait de la Vache Qui Rit !", lance Totone à ses copains.🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Totone est un jeune homme de 18 ans qui vit au rythme des soirées alcoolisées dans son jura natal. Mais la vie va le rattraper lorsqu’il va devoir assumer seul sa petite sœur de sept ans… il va décider de se lancer un défi fou : celui de faire du comté afin de payer ses factures. Le film est très touchant, bien incarné par un casting de comédiens non professionnels au talent fou. Le film raconte la solidarité, les difficultés du monde agricole, la jeunesse en monde rural, et c’est très touchant et réussi.
Vu en avant-première, Vingt Dieux est un film pudique et sensible. Après une première demi-heure qui bombe le torse en dépeignant une jeunesse française sans avenir, perdue dans une errance rurale, le film se transforme en un récit de "petite sœur". Louise Courvoisier filme ses protagonistes comme si elle observait son grand frère : avec un regard empreint de tendresse, vivant par procuration à travers lui. Comme un symbole, spoiler: c’est d’ailleurs la sœur du protagoniste qui, au final, le pousse vers son "accomplissement".
J’ai également été sensible aux valeurs portées par le film, qui invite à oser et à créer de ses propres mains, car c’est en faisant que l’on se construit. Vingt Dieux rend ainsi un bel hommage à la ruralité, à la relation fraternelle et, bien sûr, au comté.
Belle découverte dans un décor authentique. Les acteurs du crû font de ce film un moment fort agréable et plaisant. Le casting est la belle surprise et l’histoire une comédie à la hauteur d’un Ken Loach . J’ai hâte de voir le prochain film de cette réalisatrice de talent.
Film vu en avant-première au festival Entrevues à Belfort et si l'on tient compte que c'est un premier film tourné avec des acteurs non professionnels , ça mérite 5 étoiles car on passe un bon moment , le film raconte bien ce qu'il pouvait se passer dans les campagnes il y a quelques années et cela sans parti pris ! Bravo à la réalisatrice et aux acteurs/actrices , il est encore possible de faire de beaux films sans gros budget et acteurs connus !