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Cool_92
288 abonnés
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3,5
Publiée le 13 décembre 2024
Un portrait réussi et original de la jeunesse rural, au pays du comté. Entre drame social et comédie rurale. Les acteurs amateurs sont excellents notamment Clément Faveau.
Soutenu par la critique " vingt dieux" est ( à mes yeux) une déception. Pratiquement dépourvu de scénario, sans véritable description de ses personnages, il reste une situation géographique et le milieu agricole du Jura.
Il y a quelques rares scènes qui fonctionnent dans ce titre qui fait pâle figure à côté de " l'apprenti" (2008), premier opus de Samuel Collardey auquel il fait vaguement penser.
Voilà un bien joli film! Avec simplicité et beaucoup d'émotions, il nous présente une jeunesse rurale à la vie dure et sans concession, riche de ses amitiés fortes et vraies. On s'attache aux personnages dès la première minute, et qu'on est triste de les quitter quand la lumière se rallume! Un morceau de comté dégusté en écrivant cette critique me fait prolonger le plaisir... :)
Comme l'a très justement dit une critique, le début de ce film est accablant tant les clichés sont forts. Sans jamais les éviter le récit s'en éloigne une fois l'intrigue un peu installée.
On peut regretter la direction d'acteur, certes ils ne sont pas pro mais le jeu n'est vraiment pas toujours juste, il n'y aurait pas eu moyen de faire mieux en les guidant ? On ne compte plus les séquences caméra épaule qui suit un personnage de dos, moto dans la campagne, c'est pour faire cinéma français ? Et le cliché de la sexualité "féministe populaire" sans tendresse ni séduction "tu peux me lècher" dans la paille au secours. Pour avoir grandi à la montagne non loin du Jura, je peux voir le "bourgeois gaze" de la famille Courvoisier sur Totone et ses amis, finalement c'est bien le principal problème de ce film, hélas (et bien entendu on ne s'attendait pas à ce que Cannes le remarque).
Quel plaisir que ce film. Et bien sûr, d'avoir pu profiter des fromages goûtés à la sortie du cinéma : c'était inévitable, tant le film nous en a donné l'envie. Le côté "teenagers" est assez vite oublié : on aime le pays, la mentalité de ces paysans travailleurs et créateurs de bonnes choses à manger, l'humour, l'humanité et le réalisme. Et j'ai un coup de coeur pour les deux héros attachants. Il n'y a pas de défauts dans ce beau film. Du moins, je n'en ai pas vu...
Je pensais que le cinéma français, avec sa production annuelle pléthorique, finirait un jour par avoir abordé tous les styles possibles... et puis arrive un film comme Vingt dieux, mélange improbable de Ken Loach (façon La part des anges) et de Raymond Depardon, tourné avec des acteurs non professionnels quelque part dans le Jura.
Un film solaire, tendre et dur à la fois, qui ne ressemble à aucun autre.
Il faut à la réalisatrice Louise Courvoisier un certain culot pour oser marier dans un premier film une âpre description sociale (outre Loach, j'ai également pensé au Wang Bing des Trois soeurs du Yunnan) à une romcom adolescente très crue, tout cela sur fond de fabrication artisanale ... du comté.
Si le film tient la route, c'est grâce à son écriture très précise, à la réalisation inventive et inspirée de la réalisatrice, mais aussi au charisme du couple des deux jeunes interprètes, Clément Faveau et Maïwène Barthelemy, irrésistibles en doux Roméo et Juliette du Doubs.
Un joli film sur le désoeuvrement et le quotidien des jeunes vivant en milieu rural. Les acteurs sont bon car sont « du cru », en revanche le scénario est trop « déjà vu » ! J’ai un peu de mal à comprendre l’engouement pour ce film. J’ai trouvé la mise en place trop longue et un final attendu. Un bon film du dimanche soir devant sa tv.
Quel déluge d'étoiles ! Admirable, magnifique, touchant, généreux, merveilleux et j'en oublie. En fait, un petit film sympathique qui se termine en eau de boudin. Une chronique de la vie paysanne dans le Jura et un quasi documentaire sur le comté. C'est entendu, les comédiens sont parfaits, le ton juste, mais bon et après ? Quelques adolescents désoeuvrés, passent le temps à boire des canettes, un malheureux gamin doit s'occuper de sa petite soeur, il y a une course de stock car et une mise bas qui dure des plombes. Le fromage va et vient, revient encore. Il y a aussi une amourette assez crue et plutôt réjouissante mais le film s'enlise dans le folklore local et on se demande où la réalisatrice veut en venir pour la bonne raison qu'au bout d'un certain temps tout cela tourne à vide. On a du mal à voir du génie dans ce document rural, pas désagréable, mais redondant. On en apprend beaucoup sur la fabrication du comté, c'est déjà çà. Deux étoiles et demie pour le document rural.
Vous saurez tout sur la fabrication du comté. Des acteurs non professionnels qui sont très convaincants. La dure vie des agriculteurs. L’histoire touchante de ce garçon de dix-huit responsables de sa petite sœur ne sombre pas dans le pathos car tous ces jeunes semblent endurcis par la dureté de leur vie et la brutalité de leurs mœurs. Cela dit ce film ne m’a pas passionnée.
Dès les premières minutes on remarque surtout que la cinéaste accumule tous les clichés du beauf en monde agricole, et si il en existe (des beaufs !) elle en fait malheureusement une grande majorité voir une affirmation un peu facile. Donc les gens de province et les agriculteurs sont sales, alcooliques, incultes et irresponsables... Malgré tout, le récit évolue et les personnages aussi donc, et le tournant arrive avec l'arrivée de la jeune Marie-Lise/Barthelemy qui apporte une vraie fraîcheur, un soupçon de sensualité et surtout une maturité et une gentillesse toute féminine tout en sachant s'imposer dans un monde très macho. Au fur et à mesure le jeune Totone/Faveau nous touche de plus en plus, l'amitié prend une place essentiel et avec la solidarité, et surtout on apprécie la place du travail mis en valeur. Le processus autour du fromage est intéressant rappelant s'il fallait que tout n'est pas si simple. On reste pourtant étonné qu'un jeune homme dont le père faisait du fromage en sache finalement si peu ?! En conclusion, un premier film qui sent bon la jeunesse et l'espoir, qui pêche par un trop plein de poncifs faciles mais qui sent bon aussi la sincérité et la bonne émotion sans sentimentalisme. Un beau et bon film à conseiller. Site : Selenie.fr
Bonjour tout le monde, Le vent de la créativité souffle du côté du Jura ! Le premier long métrage de Louise Courvoisier " Vingt Dieux " séduit par son authenticité et sa force simple et originale! Tout est vrai ! Les plans séquences, les travellings nourrisent la densité. du récit et des protagonistes ! Bravo ! Cordialement. Gérard Michel