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Deniro65
1 abonné
4 critiques
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0,5
Publiée le 29 décembre 2023
Attiré par les très bonnes critiques je me pourlèchais les babines d'un bon petit film d'horreur et de frissons à la sauce série B. Que nenni ! Une histoire qui ne tient pas 3 secondes quand on se pose 3 questions : héro principal débile qui ne comprend rien à rien, des éructations et des insultes de toute la troupe de copains, aucune notion du temps qui passe, en combien de temps une araignée grandit ? des effets complètement ratés et ridicules, une attaque à sens unique et absurde des forces de police, alors qu'en fait ils y sont pour rien. A moins que cela soit une fable philosophique et une attaque sociale de l'état de la société ? Bref je vais revoir Alien le 8eme passager chef d'oeuvre en l'espèce et en l'espace.
Ce n’est pas nouveau, et cela fait vingt ans qu’on le dit : le cinéma français n’est pas vraiment une référence dans le cinéma de genre. Rares sont les pleines réussites dans le domaine que ce soit le fantastique, l’horreur, le slasher ou encore la science-fiction. Pour un « Martyrs » et un « Haute tension » combien de ratés ou de films décevants qui, en plus, ne rencontrent pas vraiment de succès en salles. L’un des seuls qui a fonctionné remonte à près de vingt-cinq ans, il s’agissait du pourtant complètement foireux « Promenons-nous dans les bois ». Et bien peut-être que grâce à ce « Vermines » tout va changer. Non seulement c’est une réussite indéniable dans le genre de la terreur mais c’est aussi le tout premier vrai film hexagonal mettant en scène des bestioles dangereuses. Ce sont plutôt (et encore) les américains qui s’illustrent dans ce type de films mettant en scène une menace animale telle que des serpents, des crocodiles ou autres requins. Et en plus c’est un premier film mené de main de maître par Sébastien Vanicek dont on risque de reparler (on l’espère) très vite.
Le concept est simple : des araignées importées du Maroc très vénéneuses et pondeuses qui grossissent pour faire face à leurs potentiels agresseurs vont coloniser un immeuble de cité et ses habitants qui vont être confinés. Unité de lieu, menace faisant appel à nos peurs les plus primaires et petit groupe au passé compliqué. Le choix de la cité est peut-être dommageable pour un certain public puisque des spectateurs ne seront peut-être pas clients du parler de banlieue pas forcément compréhensible pour tous, « Vermines » se fermant peut-être ainsi à une partie de son audimat potentiel. Et il est vrai que parfois, on ne saisit pas tout et que ça crie beaucoup mais c’est vraiment le seul petit hic du film et cela ne le sera pas pour tous. Plutôt que de miser que sur l’horreur et les scènes gores ou écœurantes d’emblée et directement, le jeune cinéaste prend le temps d’installer ses personnages et leurs rapports sans nous impatienter. Il plante une ambiance terriblement et délicieusement anxiogène. Le quintet qu’il dirige est pertinent et loin de tous cliché négatif sur la banlieue et on s’attache à eux. Les acteurs qui les incarnent sont excellents et vont au bout de leur rôle dans des situations parfois extrêmes et cela participe indéniablement à la réussite du long-métrage.
Mais venons-en au cœur de « Vermines » : les araignées. Elles sont d’un réalisme incroyable, aussi bien au début quand elles sont petites que vers la fin quand elles sont géantes. On ne peut que louer la perfection (oui c’est le mot) des effets spéciaux. On y croit du début à la fin et les situations dans lesquelles elles sont présentées sont crédibles, si ce n’est le final destiné à alimenter un plus grand spectacle. Mais même là, le metteur en scène ne part pas dans l’exagération ou la gaudriole. Car « Vermines » est un grand huit de sensations fortes au climat angoissant et stressant. Certaines séquences sont d’une intensité incroyable et vraiment peu ragoûtantes. On est dans le total premier degré (et tant mieux) mais le personnage de Jérôme Niel apporte quelques traits d’humour bienvenus entre deux morceaux de bravoure impressionnants. Et le film se permet également un léger fond social bienvenu sur l’état des cités et certains clivages, envoyant aussi une pique aux services de police sans les diaboliser. Un véritable tour de force et une sacrée claque dans le genre, de l’égal du « Crawl » d’Alexandre Aja avec les alligators.
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Film de banlieue ou film d'horreur? Sans doute un peu des deux. Sebastien Vanicek filme un groupe d'amis (tout est relatif...) qui va devoir faire face à l'invasion d'araignées sanguinaires dans leur immeuble. Dans un premier temps, j'ai trouvé les joutes verbales entre les protagonistes agaçantes de par une forme d'agressivité constante. La suite est d'un tout autre acabit, sorte de métaphore entre les insectes et les habitants de cette cité que l'on veut écraser. On assiste à un mix entre "Ma 6-T va crack-er" et "Arachnophobie" avec des scènes de bravoure mais aussi de la violence. Au final, le cinéaste arrive à nous faire frissonner malgré quelques prises de position manichéennes.
Honnêtement je m'attendais pas à un film aussi bon. Un film d'horreur ? Non mais un film qui vous déclanche des sueurs froides, oui. Les acteurs méritent à être reconnu, surtout l'acteur principal Kaleb et son acolyte. Quelques petits couacs, quelques clichés plutôt bien maîtrisés, mais content que ça donne une bonne image des cités. Comme quoi, dans les cités il y a toujours du bon et quelques perles. Franchement un film à voir ...
BOF ! Ce film de ce genre français, interprété par un seul comédien moyennement connu, voire, donc, pour le reste la quasi majorité totalement inconnus, puisés, sans doutes dans un casting de figurants ne m'a pas emballé, pas tant que cela fait frissonner ; même si un registre d'épouvante, ce long métrage est plus digne d'une création que l'on aurait pu proposer sur une plate-forme de streaming, cela pour les rôles et dialogues exclusivement optés pour bien davantage séduire un certain public de jeunes de certaines banlieues : se déroulant essentiellement dans un immeuble de cité avec des échanges à la wesh wesh cousin . . . au final; donc, peu crédible d'un scénario de la vie réelle ! ce n"est pas un film à s'offrir, à payer et à voir dans une grande salle de cinéma : franchement, il y a mieux actuellement à choisir ! MÊME SI VOUS ÊTES ADEPTES D'ARACHNIDES, CE FILM NE VAUT PAS QUE L'ON SE FASSE UNE TOILE ! ! DECU ET VOUS LE SEREZ AUSSI !
Après un prologue très classique bien qu'efficace le film débute avec quelques souffrances, certes très subjectives mais les oreilles saignent belle et bien entre du rap charabia incompréhensible et des jeunes héros qui ne savent pas aligner une phrase sans insultes et autres wesh wesh. Insupportable. Heureusement, tant bien que mal la dimension arachnéenne prend toute son ampleur et s'invite avec délectation dans cet immeuble. L'histoire nous intéresse vraiment quand la petite araignée se fait la malle. Le scénario se fait malin en jouant à merveille avec nos peurs et rappelle à tous que nous sommes sans doute tous plus ou moins arachnophobe, à partir d'une certaine taille on est tous vulnérable ne serait-ce que nerveusement ! L'évolution se fait de façon logique et de façon insidieuse en évitant le syndrome "l'invasion des araignées géantes", préférant le surréalisme angoissant et anxiogène plutôt que le gore fantastique. Sursauts garantis pour peur primale, le gore et le sanglant restant plutôt discret. Malheureusement la dernière partie part dans un énième truc anti-flic, soudain on a l'impression d'être hors sujet, on veut du psycho-horrifique avec les araignées, on se retrouve à une sorte de tir au pigeon par des cowboys urbains dans un dernier acte facile gratuit et caricatural. Quelle déception. Site : Selenie.fr
Très bonne surprise, c’était un film génial, le jeu des acteurs était au top rien à dire, l’histoire était intriguante, il y avait du suspense et la BO était super !
Film vu en avant premiere. Le debut est etonnant, les acteurs tres bons. Puis ca degringole, l'espace du lieu, la logique des contaminations, c est un peu comme il veut le scenario. Et l'equilibre montrer / pas montrer bascule vers le too much, la surenchere. Pas d emotion... bref super dommage!
Vu en avant première alors que je n'aime ni les araignées, ni les films d'horreur mais le film est super (terrifiant mais super) et la morale est vraiment cool (et la photographie est incroyable aussi)
Je croyais être face à un film « d’horreur »… mais je n’avais pas compris que ce serait l’ennuie l’horreur de cette séance. Ce film est pitoyable, ce genre du cinéma n’est pas de simplement mettre des jeunes à crier, hurler fort à tout bout de champ qui créé le frisson, la peur dans le public. Bref, aucun frisson, aucune angoisse, aucune peur, aucun plaisir… ps: seul point positif la réalisation est tres bonne,
Un film d’horreur français en pleine trêve des confiseurs, c’était plutôt intriguant ! Alors, au final, ça donne quoi ? Eh bien, reconnaissons le, pour un premier film, Vermines est sacrément maîtrisé ! Rigueur, audace, casting parfait, il y a beaucoup d atouts. À titre personnel j’ai eu un peu de mal avec le son ( beaucoup de dialogues sont inaudibles dans le chaos permanent) et l’obscurité persistante. Mais bon, le film est radical et assume ses choix : très peu de lumière sauf l’ouverture inondée de soleil et l’image finale; pas de discours politique sur le parallèle vermines/banlieue/extermination, ce qui n’empêche pas le message de passer ; pas de pathos;, et surtout pas de temps mort, on ressort de l’expérience un peu essoré. Bref un bon film de terreur, ce qui est rare en France. Je ne peux pas ne pas évoquer ici l’autre formidable film français de genre de l’année, Le règne animal, qui toutefois surpasse Vermines par sa puissance émotionnelle Mais pour les amateurs du genre, pas d’hésitation. Ça va secouer les guirlandes du sapin !
L'excellente surprise de cette fin d'année. Résolument moderne, efficace quoique brouillon et bavard dans son dernier acte Vermines épate et séduit dès ses premiers plans . Une BO très efficace à l'instar de Scream 6 cette année. Un réalisateur très prometteur dont on a hâte de voir tisser sa toile