Vermines, œuvre cinématographique éclose en décembre 2023, se présente en tant que film d'épouvante hexagonal. J'ai eu connaissance du contexte de cette création, se déroulant dans des lieux périurbains, aux côtés d'individus issus de ces lieux. Malgré mes réticences, l'intrigue singulière suscita mon intérêt, et je nourrissais l'espoir de ressentir quelques frissons, en ma qualité de léger arachnophobe. Toutefois, la réalité se révéla bien dissimilaire. Incapable de supporter la totalité de cette œuvre, je quittai la salle de projection avant son dénouement. Un acte inédit pour moi, même après avoir enduré bien des métrages médiocres par le passé. J'avais déjà envisagé ce départ à six reprises, j'avais frôlé la décision à la septième, et celle-ci s'avéra définitive.
Deux motifs majeurs motivèrent cette désertion. Tout d'abord, toute représentation de l'extrémité urbaine me déplaît, de la même manière que la peinture stéréotypée des individus et des
positions opposées aux forces de l'ordre
. L'amorce du film, mettant en scène des êtres originaires d'une contrée lointaine, en quête
d'arachnides dans les sables
, s'étira inutilement. Bien que la situation fût limpide, l'absence de sous-titres rendit cette séquence déconcertante. Ensuite, durant une trentaine de minutes, le film dépeignit les résidents de les lieux périurbains ainsi que sur ce même endroit, avec ses travers et coutumes.
Des sots importunent une dame du service ménager, proférant des cris excessifs, utilisant un langage dénué de richesse, dépourvu de toute communication, et agrémenté d'un flot d'injures.
Néanmoins, le premier individu de teint clair de ce groupe, interprété par l'ancien créateur de contenus sur YouTube, Jêrome Niel, se présenta comme une personne sotte.
De surcroît, le membre plus âgé de ce même groupe attaqua et accusa le protagoniste sans motif apparent, hormis un mobile actuel que le film tenta de nous faire assimiler. En particulier, l'intrigue concernant les policiers malveillants, surgissant sans préavis et que l'on continue à dépeindre comme les antagonistes, s'avéra inacceptable.
Par la suite, le film foisonnait d'incohérences manifestes. Ordinairement imperceptibles, celles-ci se révélaient ici d'une ampleur considérable. Les choix des personnages également, à un moment,
la bande s'aventura dans un passage infesté d'arachnides
, adoptant une méthode douteuse pour s'en extirper. Ne serait-il pas plus sage de réfléchir préalablement à une alternative ? E
t cet individu dénué de discernement qui tenta d'écraser une araignée géante avec son pied.
Qui plus est, je ne ressentis nulle appréhension, bien que ma phobie des arachnides soit bien connue.
Pour un film traitant de ce sujet, cela demeure regrettable
(la seule scène me procurant une réelle frayeur fut celle impliquant un chien)
. Malgré ces aspects négatifs, quelques éléments positifs se distinguent. Visuellement, le film se révèle bien exécuté, avec des jeux de lumière réussis et des scènes originales. Le huis clos génère une tension, et même si le protagoniste ne trouve pas grâce à mes yeux, quelques qualités lui sont attribuées. En fin de compte, l'idée originale méritait mieux, mais son implémentation en milieu périurbain obscurcit l'ensemble, transformant un possible triomphe cinématographique d'horreur en une déception des plus regrettables.