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0,5
Publiée le 29 décembre 2023
Esthétiquement c'est entre une pub Nike - au sens propre, vu le nombre de fois où cette foutue paire de Tn apparaît... sûrement pour caresser le public visé dans le sens de la voûte plantaire - et une pub Winamax (au sens esthétique).
En termes de technique filmique on est devant un type de la trempe d'un Julien Leclerq, c'est-à-dire un demi-cerveau admiratif du pire du cinéma américain piqué aux stéroïdes. et adepte d'un montage haché. Les personnages sont des crétins absolus - intéressant de constater une fois de plus qu'à l'instar d'un Gastambide, ceux qui veulent absolument nous servir du banlieusard à toutes les sauces sont ceux qui leur prêtent le moins de noblesse de caractère. Qu'est-ce que cela dit d'eux ? Les personnages que l'on crée ne sont-ils pas avant tout une projection d'eux-mêmes ? Ca braille dans tous les sens, dans une langue atrocement pauvre et vulgaire - à tel point que j'avais honte pour ma pauvre voisine de siège, la cinquantaine, qui aurait bien eu besoin de sous-titres.
Quoi d'autre ? Un scénario convenu et absurde. Une musique épouvantable - j'adore le rap, mais là c'est de la mauvaise trap bas du front et générique.
Et des acteurs tous très mauvais, à la notable exception de Finnegan Oldfield, le seul dont la carrière mérite de meilleurs films à l'avenir.
Déjà il m'aurait fallu des sous-titres pour comprendre ce que disent les acteurs (et Jérôme Niel qui fait tout sauf jouer). Ensuite c'est stupide. Enfin, ça n'a aucun intérêt. Un film de genre en France : oui. Mais la, non. On sauve les dix premières minutes.
Que dire.....le premier film de l année et j espere le pire . Ridicule. Ça gueule du début à la fin, les acteurs sont archi fatigants, les effets spéciaux sont complètement obsolètes, le scénario est a pleurer. Nul nul nul. Un conseil, prenez deux Dolipranes avant de vous installer dans le fauteuil de l ennui.....
Film d 'horreur se passant en banlieue , cela a le mérite d'une certaine originalité. Banlieue typique avec presque que des délinquants ou cas sociaux ...Discutable mais surtout scenario classique du genre mais avec un point de depart invraisemblable. Une araignée au depart et des milliers le lendemain avec des tailles pour certaines énorme et surtout bruyante !!!
Personnages hystériques (des cris à n'en plus finir), une musique qui en fait des caisses pour dramatiser la péripétie la plus banale, un manque flagrant de spectaculaire dans l'horreur, une vision très antipathique du réalisateur sur les flics (tout juste bons à se faire crier dessus spoiler: et in fine à se faire sacrifier pour rien car c'est bien connu que vaut la vie d'un policier ? ), personne ne pense à appeler le 18 visiblement... Les bras m'en tombent. Les héros enchaînent les réactions stupides, hostiles, toxiques spoiler: (voir le frère qui cherche à faire culpabiliser sa sœur qui n'est pas assez triste de la mort de leur mère d'après lui, voir la sœur qui éteint systématiquement l'électricité de la chambre de son frère qui alimente un vivarium) . Je n'ai pas du tout aimé et sur la fin je détestais ce que je voyais.
Le film de Sébastien Vaniček d'un point de vue technique est plutôt bien foutue, par-contre certains points ternissent le film et il y aurait tellement gagné en les corrigeant. Déjà la bande son, j'en ai pourtant écouté du rap du milieu des années 90 jusqu'en 2010, Iam, Ntm, FF, Sniper, Arsenik ect.. mais là c'est juste pas possible, un charabia sans aucun sens, n'importe quelle compositeur débutant aurait été une plus value plutôt que cette playlists. Ensuite le gros point noir du film... les dialogues, pas un seul n'es construit ou structuré, ce ne sont qu'une succession de clichés de banlieue, pas une seule phrase intelligente ou qui ne comporte pas au moins une insultes ou de l'argot n'es prononcé. Que le film se passe en cité pas de soucis surtout que les arènes de Picasso offrent un cadre intéressant a filmer, mais les montré ainsi constamment, comme si il ne pouvait pas dialogué justes normalement est aberrant, surtout qu'en plus le réal arrive quand même à glisser un affrontement avec les forces de l'ordre, forcé et ubuesque . Sinon les araignées, vrai stars du film, sont réussies et bien animés, le film a du mal a conclure mais ça reste satisfaisant. Semi-reussite pour ma part, alors qu'il aurait pu être nettement plus maîtrisé sur certains points. Sébastien Vaniček qui va réaliser un Evil dead, va peut-être devenir une valeur sûre du ciné d'horreur, a la manière d'un Alexandre Aja.
"Vermines", réalisé par Sébastien Vaniček et mettant en vedette Théo Christine, Sofia Lesaffre et Jérôme Niel, est un film d'horreur français qui nous plonge dans une invasion d'araignées qui menace la vie des habitants d'un immeuble. Le film a été très attendu, notamment après une année 2023 qui avait déjà vu la sortie de quelques perles du cinéma français telles que "Les Rascals", "Le Vourdalak" et "Vincent doit mourir".
Dès le début, "Vermines" se démarque en choisissant de ne pas s'embarrasser de clichés ni de tergiversations, optant plutôt pour une expérience horrifique brutale et palpitante. Il est rafraîchissant de voir un film français du genre qui embrasse pleinement l'horreur, avec un montage frénétique et un sentiment de plaisir retrouvé.
Le film n'est pas exempt de défauts, notamment en ce qui concerne le scénario, qui peut sembler un peu faiblard, et la caractérisation des personnages, qui peut paraître légèrement bâclée. Cependant, ces lacunes sont largement compensées par la générosité du film et la profusion d'idées créatives qu'il offre au public. Les acteurs, dont Jérôme Niel, livrent des performances solides qui contribuent à l'immersion dans cet univers horrifique.
"Vermines" est un véritable plaisir pour les amateurs de films d'horreur, un rappel bienvenu de l'excitation que le genre peut susciter. Il démontre une grande ambition en matière de renouvellement du cinéma français de genre, en mettant de côté la timidité pour embrasser pleinement l'horreur et l'adrénaline. Il est essentiel que ce film ne soit pas oublié trop rapidement, car il mérite d'être vu et discuté pour sa générosité et son respect du genre. Une recommandation chaleureuse pour les amateurs de frissons et de cinéma audacieux.
Quand une petite bébette veut se reproduire, il lui faut un mâle. J'en n'ai pas vu, cela plombe un peu la crédibilité. Mais bon, il y a un plaisir coupable à voir ce genre de film. Parmi les points négatifs : des dialogues pauvres et incompréhensibles, une musique assourdissante et quelques scènes trop hystériques. La bonne scène : celle où nos héros "jouent" à un-deux-trois soleils avec les bébettes devenues très très grosses dans un escalier.
Personnellement, j'ai trouvé ce film très divertissant et fort réussi sur le plan horreur. Etant arachnophobe, je me suis retenu de respirer plusieurs fois tellement le film nous met en situation de stress. Ça grouille, ça va vite, on n'a pas le temps de réagir et surtout on a peur ! Les acteurs sont très bons et même si j'avais du mal à voir Jérôme Niel dedans tellement je le met dans la catégorie "humour YouTube", on y croit. Attention, le film est quand même bourrés de clichés sur la banlieue et les CRS mais ce n'est pas un film d'auteur, donc on lui pardonne. Pour ma part, j'ai assisté à un spectacle prenant et ça fait du bien surtout venant du cinéma français (enfin !). D'autant plus que la salle était remplies de personnes qui étaient hyper bruyantes pendant les bandes annonces, et quand le film à commencé, tout le monde s'est tu et est resté scotché à l'écran? Le pari du cinéaste est donc réussi.
Je n’ai jamais vu un film aussi nul. Il est insupportable à regarder, tout le long du film les personnages hurlent. Les dialogues sont d’une médiocrité !!! JE LE DÉCONSEILLE !!!!!!!
Ce n’est pas nouveau, et cela fait vingt ans qu’on le dit : le cinéma français n’est pas vraiment une référence dans le cinéma de genre. Rares sont les pleines réussites dans le domaine que ce soit le fantastique, l’horreur, le slasher ou encore la science-fiction. Pour un « Martyrs » et un « Haute tension » combien de ratés ou de films décevants qui, en plus, ne rencontrent pas vraiment de succès en salles. L’un des seuls qui a fonctionné remonte à près de vingt-cinq ans, il s’agissait du pourtant complètement foireux « Promenons-nous dans les bois ». Et bien peut-être que grâce à ce « Vermines » tout va changer. Non seulement c’est une réussite indéniable dans le genre de la terreur mais c’est aussi le tout premier vrai film hexagonal mettant en scène des bestioles dangereuses. Ce sont plutôt (et encore) les américains qui s’illustrent dans ce type de films mettant en scène une menace animale telle que des serpents, des crocodiles ou autres requins. Et en plus c’est un premier film mené de main de maître par Sébastien Vanicek dont on risque de reparler (on l’espère) très vite.
Le concept est simple : des araignées importées du Maroc très vénéneuses et pondeuses qui grossissent pour faire face à leurs potentiels agresseurs vont coloniser un immeuble de cité et ses habitants qui vont être confinés. Unité de lieu, menace faisant appel à nos peurs les plus primaires et petit groupe au passé compliqué. Le choix de la cité est peut-être dommageable pour un certain public puisque des spectateurs ne seront peut-être pas clients du parler de banlieue pas forcément compréhensible pour tous, « Vermines » se fermant peut-être ainsi à une partie de son audimat potentiel. Et il est vrai que parfois, on ne saisit pas tout et que ça crie beaucoup mais c’est vraiment le seul petit hic du film et cela ne le sera pas pour tous. Plutôt que de miser que sur l’horreur et les scènes gores ou écœurantes d’emblée et directement, le jeune cinéaste prend le temps d’installer ses personnages et leurs rapports sans nous impatienter. Il plante une ambiance terriblement et délicieusement anxiogène. Le quintet qu’il dirige est pertinent et loin de tous cliché négatif sur la banlieue et on s’attache à eux. Les acteurs qui les incarnent sont excellents et vont au bout de leur rôle dans des situations parfois extrêmes et cela participe indéniablement à la réussite du long-métrage.
Mais venons-en au cœur de « Vermines » : les araignées. Elles sont d’un réalisme incroyable, aussi bien au début quand elles sont petites que vers la fin quand elles sont géantes. On ne peut que louer la perfection (oui c’est le mot) des effets spéciaux. On y croit du début à la fin et les situations dans lesquelles elles sont présentées sont crédibles, si ce n’est le final destiné à alimenter un plus grand spectacle. Mais même là, le metteur en scène ne part pas dans l’exagération ou la gaudriole. Car « Vermines » est un grand huit de sensations fortes au climat angoissant et stressant. Certaines séquences sont d’une intensité incroyable et vraiment peu ragoûtantes. On est dans le total premier degré (et tant mieux) mais le personnage de Jérôme Niel apporte quelques traits d’humour bienvenus entre deux morceaux de bravoure impressionnants. Et le film se permet également un léger fond social bienvenu sur l’état des cités et certains clivages, envoyant aussi une pique aux services de police sans les diaboliser. Un véritable tour de force et une sacrée claque dans le genre, de l’égal du « Crawl » d’Alexandre Aja avec les alligators.
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Je ne cesse de le répéter mais j'aime beaucoup les films de genre et lorsque ces derniers sont français, je cours d'autant plus vite en salle ! Car oui, c'est une très bonne que le genre se démocratise dans les salles françaises (enfin même si plusieurs réalisateurs de renom y sont passés durant les années 40 à 60 avant de reprendre du poil de la bête dans les années 2000/2010), surtout avec des propositions originales comme ici ! Alors oui, vous allez me dire, des films d'horreur avec des araignées, ce n'est pas nouveau, Hollywood est déjà passé par là avant. Sauf qu'ici, le réalisateur et scénariste Sébastien Vaniček parvient à moderniser le thème tout en l'intégrant dans un contexte français. Car oui, nous sommes dans un film de genre français et on ne peut pas passer à côté des thèmes chers à la France, comme ici par exemple une critique un peu amère de la vie de banlieue et de son rapport assez complexe aux forces de l'ordre (entre autres, le film y aborde également la famille, les relations amicales etc.). Malgré tout, ces thèmes-là sont au second plan, nous sommes bien dans un film de genre avant tout mais c'est justement une très bonne chose car cela permet de s'écarter des productions américaines, de ne pas juste faire un copié/collé en utilisant les même schémas. Alors malgré tout, ce système à ses limites et je regrette par exemple ces longs passages dialogués qui ne mènent pas à grand-chose en plus d'être assez bateau qui viennent couper le film dans l'action. C'est très dommage puisque l'ambiance est en revanche très réussie, nous sommes dans un sorte de "[REC]" dans le sens où toute l'action se déroule dans un immeuble, les personnages étant confinés dans leur appartement respectif. Ils vont alors tenter de sortir de l'immeuble afin d'éviter ces fameuses araignées qui grossisses à vu d’œil. Autre très bon point puisque cela permet au film de monter en pression ; si les personnages affrontent des petites bestioles, ces dernières vont devenir de plus en plus agressives et surtout de plus en plus grosses. De plus, elles sont très bien faites si bien que de nombreuses scènes donnent réellement des frissons ! Concernant les acteurs, ils sont tous très bons, tout simplement ! "Vermines" est donc un bon film qui ne se contente pas de reprendre les grosses ficèles du genre !
Répertorié « épouvante – horreur ». En vrai pas trop, ce qui est bien tombé pour moi car je n’aime pas trop ce genre qu’en général je dédaigne. Mais la programmation des salles en cette trêve des confiseurs n’étant pas très riche, il faut bien choisir quelque chose et c’est l’occasion de se diversifier. Je place plutôt ce scénario dans le registre film catastrophe. Les ingrédients y sont. Dès les premières images, on sent venir les problèmes. Et quand ceux-ci se produisent, on perçoit bien la perte de contrôle totale. Accessoirement, par le choix des acteurs, par le lieu aussi, c’est un film sur la banlieue (avec le phrasé et le langage propres au genre qui peuvent irriter à la longue). Les trafics, les relations de voisinage dans un immeuble moche mais à l’architecture avant-gardiste pour l’époque (1985). Sur le plan cinématographique, c’est sombre et pas seulement au figuré. C’est tellement filmé dans la pénombre qu’on n’y voit souvent pas grand-chose ! Ça évite de mettre en scène trop de détails pour se concentrer sur le sujet : les araignées qui prolifèrent (reproduction rapide) et deviennent agressives quand elles se sentent menacées. Pour le côté fantastique, elles auront été dotées dans le scénario du pouvoir de multiplier leur taille par dix. Ça fait gros ! La censure (Commission de classification des œuvres cinématographiques) aura pensé aux petites têtes blondes avec une restriction pour les moins de 12 ans. Oui, bon, à mon avis elles en voient d’autres.
Sébastien Vaniček, le réalisateur de Vermines, parle de sous-texte social pour son long-métrage, dans le sens où les habitants de banlieue sont au moins aussi bien considérés dans l'opinion publique que des araignées. Le message passe effectivement dans la toute fin du film mais il n'est pas certain qu'il soit l'essentiel de ce que l'on se souviendra. Efficace et au suspense allant crescendo, Vermines montre avant tout un metteur en scène très à l'aise pour installer une atmosphère prégnante et angoissante, pas seulement dans les scènes où grouillent de charmantes bestioles mais aussi dans toutes celles, volontairement peu éclairées, qui ont vraiment de la gueule et du caractère. Classé au rayon de l'horreur, le film est loin de terrifier, pourtant, peut-être parce que la notion de divertissement est presque toujours peu ou prou présente, dans un jeu de survie où il s'agit de deviner qui va survivre à cette invasion d'arachnides dont le but n'est pas seulement de se faire une toile ou de répondre à une pressante envie de tisser. Précisément, ce sont les personnages du film qui semblent plus effrayés que pourraient l'être les spectateurs, dans le confort d'une salle de cinéma, et ils ne privent pas de céder à une hystérie assez fatigante à la longue. Cette arachnofolie fonctionne déjà bien comme exercice de style et spectacle distrayant, à défaut d'être réellement effrayante, mais c'est la promesse déjà tenue du savoir-faire du cinéaste qu'il convient de garder en priorité.
J’ai enfin pu regarder Vermines et c’est une grande réussite ! Un thriller horrifique hyper efficace et méchamment amusant, avec des araignées géantes sur fond de Benjamin Epps, moi je dis oui. Le réalisateur Sébastien Vaniček va par ailleurs s’occuper du prochain Evil Dead, c’est un excellent choix je pense.