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    Niki
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    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    Fille d’un père français descendant d’une longue lignée aristocratique et d’une mère américaine, Catherine dite Niki de Saint-Phalle (Charlotte Le Bon) naît en 1930 à Neuilly-sur-Seine, grandit aux Etats-Unis, s’y marie à Harry Matthews (John Robinson), un poète, revient s’installer en France, avec son mari et sa fille Laura née en 1951, et y travaille comme mannequin. Elle traverse en 1953 un grave épisode dépressif, est internée dans un asile psychiatre et retrouve son équilibre mental grâce à la pratique de l’art. Bientôt séparée de son époux, elle s’installe à Paris dans une colonie d’artistes impasse Ronsin dans le 15ème arrondissement. Elle y rencontre Jean Tinguely (Damien Bonnard) et y monte ses premières performances qui la rendront bientôt célèbre.

    Le pitch que je viens d’écrire ressemble-t-il à une notice Wikipédia ? La faute à la forme très classique de ce biopic qui raconte entre 1950 et 1960 les dix années de formation de Niki Matthews, qui reprendra son nom de jeune fille après son divorce.

    Sa réalisatrice est bien connue. Il s’agit de Céline Sallette, qui signe son tout premier film, après une quarantaine de films devant la caméra, au cinéma ("L’Apollonide", "Rouge", "Mais vous êtes fous"…) ou à la télévision ("L’Ecole du pouvoir", "Vernon Subutex"). Il a été présenté à Cannes dans la section "Un certain regard", mais en est reparti bredouille.

    Il est certes sublimé par l'interprétation impeccable de Charlotte Le Bon dont la beauté frêle, la fragilité gracile, les yeux immenses dans le visage en triangle font merveille. Mais cette qualité mise à part, "Niki" est bien fade. Il souffre d'un handicap rédhibitoire : la production n'a pas obtenu les droits de montrer l'oeuvre de Niki de Sainte-Phalle dont nous ne verrons rien sinon l'effet qu'elle produit sur les personnages qui la contemplent.

    Sorti la même semaine que "Lee Miller", "Niki" lui ressemble caricaturalement : le même genre, le biopic, quasiment la même époque et les mêmes décors (la première scène de "Lee Miller", sur les bords de la Méditerranée, aurait pu être glissée à l’identique dans "Niki"), la même héroïne féminine en butte au patriarcat de l’époque qui parvient non sans mal à s’affirmer grâce à son art.
    Comme Lee Miller, Nikki de Saint-Phalle a été violée par son père dans son enfance et a porté toute sa vie durant ce lourd secret avant d’en faire l’aveu tardif. Ce viol l’a durablement traumatisée – comme il avait traumatisée la photographe américaine. Mais on a l’impression désagréable que l’évocation parfois complaisante de ces agressions sexuelles est devenue le passage obligé de toute biographie qui se respecte. Comme si c’était devenue une condition nécessaire sinon suffisante à la reconnaissance du statut d’artiste et à la réalisation d’un biopic.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Il y quelques semaines, pour Le Fil (D. Auteuil) et le Procès du chien (L. Dosch), j'écrivais que je n'aimais généralement pas les films réalisés par des acteurs/actrices.

    Il y a quelques jours, j'écrivais, à propos de Lee Miller, que je n'étais généralement pas fan des biopics.

    Et puis Céline Sallette.

    Cette actrice que je suis et que j'apprécie depuis L'Apollonide et la série Les Revenants me fait mentir en me faisant aimer un biopic réalisé par une actrice.

    Il faut dire qu'en choisissant un angle bien spécifique (la santé mentale de la créatrice suite aux abus sexuels dont elle a été victime), l'actrice/réalisatrice ne tombe pas dans le piège du biopic "Wikipedia" et décide de ne couvrir qu'une partie de la vie de Niki de Saint-Phalle, celle de l'éclosion de l'artiste.

    Il est évidemment très frustrant de ne voir aucune oeuvre de l'artiste à l'écran. Mais d'un problème lié à une question de droits, Céline Sallette parvient à faire de cette contrainte une force en amenant le spectateur à ne se concentrer que sur l'artiste et non sur son oeuvre.

    Pour un premier film, elle multiplie les bonnes idées de réalisation. En plaçant sa caméra à la place ou derrière les oeuvres qu'elle ne peut pas montrer, elle offre un regard assez novateur sur le processus artistique de création. Elle parvient également à utiliser le split screen avec beaucoup d'intelligence, ce qui n'est généralement pas chose aisée.

    Il est aussi bien difficile de ne pas être captivé par la prestation de Charlotte Le Bon. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant de la voir, elle aussi, nommée aux prochains César. Très investie, elle incarne en effet avec beaucoup d'intensité et de sensibilité les tourments de son héroïne.

    En lutte permanente contre ses démons intérieurs, c'est dans ses souffrances, qu'elle devra apprendre à dompter petit à petit, que l'artiste puisera sa force de création.

    Le film se termine en effet sur la naissance d'une grande artiste mais aussi celle d'une réalisatrice à l'avenir très prometteur !

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Edith Bigallet
    Edith Bigallet

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Superficiel ;à côté du sujet ! Cliché . On a l’impression que Nikki est psychopathe . Pas un seul rapport aux œuvres qu’on ne voit jamais dans le film…!!
    Gweigory
    Gweigory

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Magnifique c’est vraiment le mot qui me vient en repensant à ce que j’ai vu. Il y a tellement de choses dans ce film, le tourbillon du processus artistique, la souffrance due au trauma insoutenable, des images qui restent comme ce kaléidoscope, on est au plus près du personnage de Niki, dans son intimité. On suit un rythme très particulier, où on s’arrête avec Niki pendant de longs moments pour des introspections sur des moments clés de son parcours intime, et où on passe parfois rapidement d’une scène à l’autre et d’une période à une autre presque sans transition (tiens, ses cheveux sont plus courts!) ce qui donne un sentiment très agréable d’avancer de manière franche et décidée et de ne pas se perdre dans les détails inutiles. De toutes petites choses aussi, très délicates, comme dans les expressions de jeu des acteur/trice de Niki ou de Tinguely, ou très impactantes, comme ce premier splitscreen entre Niki enfant punie dans la cuisine et ses parents dans la salle à manger, qui font cette force et cette beauté du film. La réalisatrice assume un regard de femme sur une femme qui est confrontée aux mêmes violences que tant d’autres femmes, et distilles des coups de pinceaux de féminisme de manière simple et sans lourdeur militante. C’est tellement nécessaire et ça fait tellement du bien. Et bien sûr la performance de Charlotte Le Bon qui porte le personnage est époustouflante. Bravo !
    frederique Russo
    frederique Russo

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Vraiment je n'ai pas été emballée à part ses crises de démence on ne voit rien de l'oeuvre de Niki de St Phalle, ni son parcours rien n'est construit dans ce film.
    dan47
    dan47

    56 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    vraiment pas convaincue de ce film. je peux comprendre et admettre d’être névrosée après un terrible traumatisme mais le film traite d’une artiste connue et reconnue et on ne voit aucune de ses toiles ou créations. par contre on ne voit que charlotte lebon tout le long du film qui est fait spécialement pour elle
    iof
    iof

    5 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Très joli film sur une très jeune artiste en devenir, qui se bat avec et contre ses démons et ce faisant alimente son œuvre. Le principe de création est très bien montré. En revanche on ne voit rien des oeuvres de Niki de Saint Phalle, de Jean Tinguely, d'Eva Aeppli et des artistes membres des Nouveaux Réalistes qui peuplent ce film. C'est un peu comme faire un biopic sur un chanteur sans écouter ses chansons. C'est dommage.
    Hugo Hilber
    Hugo Hilber

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Un film touchant et une actrice/réalisatrice incroyable dans sa prestation. Je suis sincèrement impacté par ce film qui retranscrit pourtant une courte période de l'artiste. Il est urgent de voir ce film et de prendre conscience de la place de la femme dans le monde de l'art.
    Gros chat
    Gros chat

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Un excellent moment, comme toujours avec Céline Sallette ! Vivement le prochain.
    Charlotte Le Bon est remarquable elle aussi
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    La première chose à faire,après le film, et surtout si on l'a aimé, est d'aller jeter un œil, via Internet, sur les œuvres de Nikki Saint Phalle. Malheureusement, Céline Sallette n'a pas eu le droit de les reproduire dans son premier long métrage et, on a beau dire, cela reste une vraie frustration, plus qu'une chance pour le scénario. Film sage et chronologique, spoiler: Niki s'étend sur 10 ans de la vie de son héroïne, ceux ou sa folle (c'est le qualificatif qui convient) vocation prend forme, alors qu'elle souffre d'une dépression.
    Le personnage est singulier, ses traumatismes restant anciens et enfouis, il y a là tous les ingrédients pour réaliser un film, qui résonne, d'autant plus dans le monde d'aujourd'hui, avec une femme émancipée et qui a été la victime de violences dans son enfance. Niki repose avant tout sur la force et la subtilité de l'interprétation de Charlotte Le Bon, dont on attend impatiemment le deuxième long métrage, en tant que réalisatrice. La reconstitution des années 50 est impeccable mais il manque une véritable fièvre à l'ensemble et aussi une plus grande attention apportée aux personnages secondaires. Réflexion faite, plutôt que de (re)voir des tableaux ou sculptures de l'artiste, après la projection, le mieux est de les (re)découvrir avant,, pour les avoir en tête pendant la séance.
    Isabelle G
    Isabelle G

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Toujours un bonheur de voir un film sur une artiste. Le parti pris est intéressant, ce n'est pas du tout un biopic classique. La réalisatrice choisit de nous montrer la personne, sa vie de famille, ses traumatismes, sa fragilité, et le début et l'origine de sa créativité, de son besoin de créer. La fin est un peu sèche, le film un peu court ... on aimerait en savoir encore plus. Très beau film, Charlotte Le Bon formidable !
    remyll
    remyll

    189 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    « Niki » ou plutôt « L’origine du monde de Niki » : en effet la réalisatrice s’attache à montrer, avec un grand talent, comment la très jeune et ravissante Niki de Saint-Phalle, qui dès son adolescence et de part sa beauté dans les années 1950 était très recherchée par les éditeurs de grands magazines de mode (sans que cela ne lui rapporte à l’époque beaucoup d’argent), ne se lancera dans l’art qu’après avoir pu très difficilement évacuer ses traumatismes liés aux viols répétés de son propre père des l’âge de 11 ans. Le film est fort, la médecine psychiatrique en prend ici (et il était temps) bien pour son grade, Charlotte Le Bon s’y révèle époustouflante de talent, et sa ressemblance avec cette artiste flamboyante est étonnante. Un film à voir et revoir.
    Maria Compta
    Maria Compta

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Je n’ai pas aimé
    Trop de cris !
    D’hystérie !
    On ne voit aucune des œuvres de l’artiste !
    Aucun intérêt cet anti biopic
    Helena Le Goff
    Helena Le Goff

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Charlotte Le bon est sublime de verité et de sensibilité. Très beau film. j aurai aimé que l histoire artistique de Nikki soit un peu plus developpée. Partie pris de se concentré davantage sur sa vie perso.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Le biopic n’est pas un genre cinématographique que j’affectionne particulièrement. Au-delà de l’aspect didactique, ce sont souvent des films « Wikipedia » qui se contentent de dérouler un cours magistral, avec une tendance fréquente à glorifier le personnage...

    Mais NIKI ne fait pas partie de cette catégorie.
    Il est vrai que je connaissais assez peu Niki de Saint Phalle, et j’ai donc découvert sa vie sur grand écran. Le film se concentre exclusivement sur sa jeunesse, avant qu’elle n’explose aux yeux du grand public.
    Le choix radical de ne jamais montrer les œuvres de l’artiste, imposé par des problèmes de droits, s’avère finalement extrêmement judicieux. Il permet au film de se consacrer à l’acte de création et, surtout, à son personnage.
    Et c’est là que le plus grand atout du film entre en jeu : Charlotte Le Bon.

    Elle est solaire, omniprésente à l’écran, et elle imprègne la pellicule.
    Elle livre une prestation aussi complexe que la personnalité de son personnage, qui lutte constamment contre ses pulsions et ses traumatismes, pour mieux s’émanciper et libérer son art. Charlotte Le Bon déploie une palette d’émotions impressionnante, alliant vulnérabilité et force, avec des ruptures de rythme saisissantes. J’ai été littéralement hypnotisé par son interprétation.

    Mais le film ne s’appuie pas uniquement sur son actrice principale et n’oublie jamais de faire du cinéma.
    Il y a un vrai travail sur le cadrage, avec notamment des split-screens judicieux qui racontent toujours quelque chose à travers l’image.
    Le film exploite également beaucoup le hors-champ, que ce soit pour les œuvres de l’artiste ou pour son traumatisme.

    Au final, plus qu’une simple découverte de la vie d’une artiste, j’ai vécu un vrai bon moment de cinéma. Un film qui pourrait bien propulser Charlotte Le Bon aux Césars…


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