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MM96
1 critique
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5,0
Publiée le 7 octobre 2024
Film sublime, casting fantastique et première réalisation formidable pour Céline Salette !!! Je recommande ce chef d’œuvre sur la vie d’une grande artiste du XXe !
Bouleversante métamorphose d'une femme qui deviendra Niki de Saint-Phalle, un parcours de vie qui résonne tant aujourd'hui, incarnée par Charlotte Le Bon époustouflante.
Il y quelques semaines, pour Le Fil (D. Auteuil) et le Procès du chien (L. Dosch), j'écrivais que je n'aimais généralement pas les films réalisés par des acteurs/actrices.
Il y a quelques jours, j'écrivais, à propos de Lee Miller, que je n'étais généralement pas fan des biopics.
Et puis Céline Sallette.
Cette actrice que je suis et que j'apprécie depuis L'Apollonide et la série Les Revenants me fait mentir en me faisant aimer un biopic réalisé par une actrice.
Il faut dire qu'en choisissant un angle bien spécifique (la santé mentale de la créatrice suite aux abus sexuels dont elle a été victime), l'actrice/réalisatrice ne tombe pas dans le piège du biopic "Wikipedia" et décide de ne couvrir qu'une partie de la vie de Niki de Saint-Phalle, celle de l'éclosion de l'artiste.
Il est évidemment très frustrant de ne voir aucune oeuvre de l'artiste à l'écran. Mais d'un problème lié à une question de droits, Céline Sallette parvient à faire de cette contrainte une force en amenant le spectateur à ne se concentrer que sur l'artiste et non sur son oeuvre.
Pour un premier film, elle multiplie les bonnes idées de réalisation. En plaçant sa caméra à la place ou derrière les oeuvres qu'elle ne peut pas montrer, elle offre un regard assez novateur sur le processus artistique de création. Elle parvient également à utiliser le split screen avec beaucoup d'intelligence, ce qui n'est généralement pas chose aisée.
Il est aussi bien difficile de ne pas être captivé par la prestation de Charlotte Le Bon. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant de la voir, elle aussi, nommée aux prochains César. Très investie, elle incarne en effet avec beaucoup d'intensité et de sensibilité les tourments de son héroïne.
En lutte permanente contre ses démons intérieurs, c'est dans ses souffrances, qu'elle devra apprendre à dompter petit à petit, que l'artiste puisera sa force de création.
Le film se termine en effet sur la naissance d'une grande artiste mais aussi celle d'une réalisatrice à l'avenir très prometteur !
Très bon film sur l’histoire de Niki de St Phale. L’actrice est parfaite. Film un peu trop long et quel dommage de ne pas voir quelques œuvres de cette artiste hors de commun.
Ce film n’est pas parfait mais il m’a fait ressentir sur le moment tellement de choses et avec une telle force que je ne peux que le recommander. Tout d’abord Charlotte Le Bon est exceptionnelle en Niki avant Niki, une femme belle, intelligente et tourmentée, courageuse qui se reconstruit grâce à l’art. Une sorte de destinée inverse de Camille Claudel, sortie de l’hôpital psychiatrique et sauvée par l’art et entourée d’amour. Belles images et bons acteurs, Damien Bonnard en artiste vibrant d’amour et d’admiration, Judith Chemla en femme libre et inspirante. Cela donne envie de poursuivre la découverte de son œuvre même si on a déjà vu ses sculptures monumentales dans l’espace public.
« Niki » ou plutôt « L’origine du monde de Niki » : en effet la réalisatrice s’attache à montrer, avec un grand talent, comment la très jeune et ravissante Niki de Saint-Phalle, qui dès son adolescence et de part sa beauté dans les années 1950 était très recherchée par les éditeurs de grands magazines de mode (sans que cela ne lui rapporte à l’époque beaucoup d’argent), ne se lancera dans l’art qu’après avoir pu très difficilement évacuer ses traumatismes liés aux viols répétés de son propre père des l’âge de 11 ans. Le film est fort, la médecine psychiatrique en prend ici (et il était temps) bien pour son grade, Charlotte Le Bon s’y révèle époustouflante de talent, et sa ressemblance avec cette artiste flamboyante est étonnante. Un film à voir et revoir.
Nikki de Saint Phale était une artiste féministe, bouleversée par un événement survenu dans sa jeunesse : l’inceste. Tous ses traumatismes sont encrées dans son art. Céline Salette réussit un tour de force en évoquant la vie de cette artiste, sans montrer les œuvres. On ressent lors des scènes de création, toute la puissance et l’intensité que puisait l’artiste pour créer. C’est beau, touchant, et brillamment interprété par Charlotte Le Bon.
Ai vu « Niki » premier film de la comédienne Céline Sallette. « Niki » est un biopic assez original sur la jeunesse de la plasticienne Niki de Saint-Phalle qui se cherche artistiquement et stylistiquement tout en se partageant entre son mari, ses enfants et des séjours en hôpital psychiatrique. spoiler: Moi qui ne vais jamais souvent dans les musées j’ai été saisi par les larmes lors de la dernière retrospective de l’artiste à Paris (2014) devant les autels sur lesquels elle tirait à la carabine pour faire éclater des poches de peinture, datant de 1970… d’une puissance effroyable ces installations m’ont ému au plus profond de mon êtrespoiler: . Céline Sallette n’a pas obtenu l’autorisation de montrer les oeuvres de l’artiste, cette contrainte l’a obligée à une mise en scène astucieuse et originale et de mettre la caméra à la place du tableau où de l’installation, ce qui fait que le spectateur voit l’artiste en pleine création au premier plan et au plus près de son exaltation, de sa fièvre. La réalisatrice utilise le split-screen avec ingéniosité et la construction du film en trois chapitres thématiques si elle n’a rien de novateur est efficace. Charlotte Le Bon n’a ni postiche, ni prothèses en latex pour ressembler de près où de loin à Niki de Saint-Phalle et c’est tant mieux. Cela ne l’empêche pas de déployer un jeu très intense et toujours crédible, la palette des affects à interpréter étant très large, de la prostration à l’euphorie et de la ferveur à la fureur. Nous voyons défiler trop brièvement mais avec intérêt le sculpteur Jean Tinguely (parfait Damien Bonnard), la dessinatrice Eva Aeppli (Judith Chemla très intense comme à son habitude) et le peintre-sculpteur Arman (Hugo Brunswick). L’idée géniale du film est spoiler: de s’arrêter là où tout commence en février 1961, lorsque l’artiste trouve enfin son style et son mode d’expression grâce à une carabinespoiler: . Un vrai film singulier à tous les niveaux.
Une histoire assez difficile. Ou la genèse de la folie. Très belle performance de Charlotte Lebon, bien entourée d’une belle brochette d’excellents comédiens, dont le parfait Damien Bonnard.
Un magnifique rôle de composition pour Charlotte Le Bon , quelle interprétation et quelle crédibilité dans son rôle ! Le parti pris de ne s’intéresser qu’à la vie intime et familiale de Niki, avec ses traumatismes et ses bonheurs est tout à fait judicieux et intéressant et permet de comprendre sa trajectoire artistique et sa recherche éperdue à trouver sa voie d’expression Un très beau film
Dès que j’en ai vu la bande-annonce, j’ai eu envie de voir le film de Céline Sallette. Il faut dire que je suis un admirateur de Niki de Saint Phalle depuis un bon moment déjà. J’ai découvert cette grande peintre et sculpteure au Musée d’art contemporain de Nice, auquel elle a laissé de nombreuses œuvres. J’ai eu aussi l’occasion de m’émerveiller à plusieurs reprises devant sa fontaine Stravinsky, près du centre Pompidou à Paris.
Pourtant, ce biopic m’a laissé un peu sur ma faim. Pas au point de regretter de l’avoir vu. Mais il y a dans cette réalisation quelque chose qui cloche. Quoi donc ?
Ce n’est certainement pas l’interprétation de Charlotte Le Bon, que j’ai trouvée impressionnante de justesse. À la fois fragile et lumineuse, la Québécoise incarne une Niki très crédible. En revanche, les rôles secondaires m’ont paru faibles, sans véritable densité. C’est peut-être ce qui explique que l’émotion ne soit pas souvent au rendez-vous, même si la vie de Niki ne manque pas de malheurs : séjours en hôpital psychiatrique, inceste, séparation, etc.
J’ai regretté aussi que la réalisatrice se concentre trop sur les problèmes psychologiques de son personnage et pas assez sur sa dimension créatrice. Car après tout, Niki de Saint Phalle est devenue une des grandes artistes du XXe siècle. Est-ce parce que Céline Sallette n’a pas obtenu les droits de reproduction des tableaux et des sculptures de Niki ? C’est bien possible et c’est bien dommage, car, sans œuvres, son « Niki » m’est apparu plus comme un joli mélo que comme le récit inspirant d’un salut par la création.
Una actrice principale très bien , les autres comédiens également bon dans l’ensemble. Plusieurs sujet abordés dans ce biopic , l'inceste , la folie , la creation comme exutoire. Bon film , bien réalisé , bonne surprise.