Mon compte
    Les Vierges
    Note moyenne
    3,1
    29 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Vierges ?

    8 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    3 critiques
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    17 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    Les Vierges est un film de Jean-Pierre Mocky sorti en 1963.
    Cette satire des mœurs des jeunes des années 1960 est assez ennuyeuse. Là où l'ensemble se voudrait décapant, il est finalement assez plat. Doté d'un casting 5 étoiles (Aznavour, Gélin, Blanche etc.) mais assez inégal dans le jeu au global, ce long métrage se rapproche d'un film à sketchs, passant d'une situation à l'autre avec plus ou moins de fluidité. Le mordant habituel de Mocky ne ressort pas vraiment dans ce film qui est bien gentillet alors que son sujet aurait pu être bien plus incisif. Le format du film lui donne une certaine redondance finissant par lasser, la fin du film n'ayant d'intérêt que pour la prestation courte mais convaincante de Charles Aznavour.
    Un Mocky assez méconnu et sans grand intérêt.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2024
    "Les vierges", ou comment les filles d'aujourd'hui, c'est à dire de 1963, perdent leur virginité. Ce titre un peu leste semble annoncer une gaudriole que le film de Mocky n'est pas, en tout cas pas seulement...Car, en réalité, la comédie -ce en quoi elle se distingue de la vulgaire pochade- est une corrosive satire de moeurs et, dans certains cas, des comportements masculins.
    Au conformisme et au puritanisme de la société française de l'époque, Mocky oppose la fraicheur de cinq jeunes filles (dans cinq sketches liées entre eux un peu à la façon de "La ronde" d'Ophüls) dont il narre, entre provocation et trivialité, les conditions de leur dépucelage. Malicieuses, sacrifiées, déterminées ou candides, les vierges de Mocky font figures, chacune à sa façon, d'héroines modernes en ce sens où elles refusent la contrainte sociale et morale où on les tient. Ce sont d'une certaine manière des filles scandaleuses dans la mesure où, hormis l'une d'elle, ce sont elles qui décident qui et quand. On n'en est pas encore aux revendications féministes mais on s'en approche...
    Toutefois, si on apprécie l'impertinence et l'audace du cinéaste et qu'on savoure aussi les figures extravagantes que Mocky généralisera au fil du temps, les scénarios de ces aventures sentimentalo-égrillardes semblent banals, voire désuets, en ce qu'ils se démarquent finalement assez peu des comédies légères de l'époque.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Un très grand millésime de J. P. Mocky, beaucoup trop méconnu. On est en 1963, Godard et Truffaut dynamitent le cinéma avec la mise en avant de la jeunesse et avec un style unique créatif, la « nouvelle vague ». Mocky lui, filme de manière classique, il sera un ami loyal toute sa vie de Godard, mais pas estampillé « nouvelle vague », chez lui peu d’effet de style, pas de vision révolutionnaire, « artistique » du cinéma, mais par contre sur le fond, il est tout à fait novateur. Ce film est probablement le plus « féministe » de ces années 60’s . Le thème en est l’étape de la perte de virginité, réalisant plusieurs portraits de jeune fille au moment de cette cruciale étape, à une époque où cela avait un sens, et les barrières de la société étaient énormes. Il n’y avait pas la pilule et pour les filles pas question de traîner dans les bars toutes seules. Mocky le sait parfaitement et veut dynamiter cette bien pensance, ce carcan, tout le système, il prend parti pour la liberté, contre la stupidité des mœurs bourgeoises, et même pour une forme de libertinage. L’enchaînement des 4 scénettes est très bien construit, avec à chaque fois un lien conducteur. Des jeunes filles affranchies qui ne veulent plus subir : la toute première qui perd vite fait sa virginité presque en cachette , pour s’en débarrasser, magnifique scène surréaliste à la fête foraine , « énorme » allégorie dans le train fantôme , entouré de diablotins « vivants » dans le tunnel, objet de tous les fantasmes au sens propre et figuré, et lieu de la défloraison libératrice. Un vrai « must », une scène d’anthologie et la sublime Stephania Sandrelli, encore toute jeunette pour jouer l’affranchie. Il y a aussi le jeune premier, dragueur, Patrice Laffont , qui veut décoincer les vierges, mais qui n’y arrive pas souvent , excellent acteur et l’on regrette qu’il n’ait pas réussi une carrière dans le cinéma, pour finir au « Chiffre et les lettres », Il avait un vrai talent . Il y a ensuite la vierge manipulatrice qui monnaye son hymen à un banquier corrompu (formidable Jean Poiret), qui sera l’arroseur arrosé, croyant séduire, prendre une virginité, mais donnera sa parole trop vite, et la donzelle donnera son pucelage à un artiste peintre qu’elle aime. Les jeunes filles sont vierges, mais déjà très fortes, elles manipulent ou ridiculisent les hommes, tel dans le dernier sketch où l’excellent Charles Aznavour, alors au summum de sa carrière d’acteur, sera aussi manipulé par une vraie fausse vierge. Pas de temps mort pour ce scénario magnifiquement écrit qui s’inspira à l’époque de témoignages anonymes recueillit au préalable par la prod de Mocky pour établir un scénario sur des cas concrets et réels.. Scène culte encore de la famille de banquiers privés, où toute la famille dirigée par le patriarche Francis Blanche (formidable) zozotte comme des attardés, hilarant. Un film jubilatoire, des gags désopilants, comme celui d’un voyeur caché sous une voiture ( énorme) ,au rythme endiablé qui aborde des thèmes tellement actuels, si on remplace la virginité (qui n'est maintenant plus un enjeu, ni même un sujet, heureusement ) par le « consentement », par l’emprise , par le sentiment amoureux et la sensualité à vivre ,alors on est en plein dans l’actualité de 2024. Un film qui avait fait à l'époque : 1,7 m d'entrées sur France et Italie.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    " Les vierges" : une comédie en N&B réalisée par Jean-Pierre Mocky nous présentant les jeunes filles des années 60 qui draguent à la piscine ou à la patinoire. Il nous présente les premières fois, plus ou moins heureuses, de vierges effarouchées ou pyromanes, et des hommes étant des sacristains ou des obsédés.
    La réalisation nous offre des scènes cocasses et une distribution brillante avec les participations de Jean Tissier et Francis Blanche, les présences plus soutenues de Jean Poiret en banquier séducteur et de Charles Aznavour en patron de laboratoire intraitable, mais pas insensible à Nora sa jeune et innocente employée de 18 ans.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Je n'ai peut-être pas apprécié ce film à sa juste mesure car j'étais un peu crevé, mais il n'en reste pas moins que les vierges, outre son titre assez tape à l’œil, avec son hommage à La Ronde d'Ophüls est un bon film qui explore la sexualité des jeunes femmes des années 60 sur le ton de la comédie de mœurs.

    On voit qu'on est dans une période de transition, ici Mocky nous montre donc ces femmes qui sont vierges et qui à la fin du film ne le seront plus. Il arrive à renouveler les propositions, entre la femme qui attend le mariage avant de faire l'amour, celle qui est prête à le faire avec n'importe qui, celle qui veut absolument essayer avant le mariage, celle qui est avec un homme plus vieux, celle qui monte un stratagème pour coucher avant le mariage sans se faire repérer... On voit donc cette jeunesse partagée entre les mœurs qui se libèrent avec la fameuse « modernité » et une vision plus traditionnelle des rapports hommes/femmes.

    D'ailleurs Mocky n'hésite pas à se moquer, à être un peu grinçant puisque par exemple dans la première histoire la jeune fille qui tient absolument à rester vierge est juste ridicule à suivre son amie pour pas qu'elle couche avec n'importe qui et de surcroit avant le mariage. Surtout qu'elle se prend une belle punition par la suite.

    D'ailleurs en surlignant un peu les traits Mocky arrive à être assez actuel puisque finalement pas grand chose n'a changé. Les filles qui dansent un peu trop déshabillées sont toujours insultées par certains qui les considèrent comme impures tout en y jetant quand même un œil. La vraie différence c'est que maintenant elles sont en short raz de la touffe et qu'à l'époque les mecs s'excitaient sur des cuisses aperçues sous une jupe relevée un peu trop haute par mégarde...

    Le côté film choral qui permet de lier un peu toutes ces histoires et toutes ces femmes entre elles rappelle donc la Ronde, sauf que le film ne forme pas une boucle étant donné que la virginité perdue elle ne peut se retrouver. Il y a ainsi une réelle cohésion entre ces histoires, entre toutes ces femmes qui perdent leur virginité.

    Ainsi toutes ces femmes sont belles, prises dans des histoires qui auraient pu êtres pour certaines tragiques sans le regard de Mocky qui permet quand même d'en rire jaune.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2016
    Cinq histoires de perte de ... virginité, racontées avec malice par un Mocky couleur Nouvelle vague. Le cinéaste s'amuse avec la morale de l'époque. En dépit d'un montage parfois brutal et d'une interprétation hasardeuse, l'ensemble est plaisant, drôle dans ses meilleurs moments.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Un film a skechs sympathique ou a retrouve avec plaisir de nombreux acteurs confirmés ou débutants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    C’est paradoxal, mais contrairement à ce que l’indique son titre, le quatrième film de Jean-Pierre Mocky est bourré de poésie. Après avoir signé une farce plutôt réjouissante (”Snobs”) l’année précédente, le réalisateur en revient aux relations amoureuses, en y portant cette fois un regard exclusivement féminin. Pour rappel, Mocky avait évoqué celui des hommes dans ”Les Dragueurs”, et ceux tant masculins que féminins dans ”Un Couple”. A l’instar de ces deux bijoux, ”Les Vierges” est, davantage qu’un film, une description intéressante de l’époque pré-soixanthuitarde, et de ses mentalités qui aujourd’hui, nous semblent quasi surréalistes. Mais c’est justement ce qui en devient captivant!

    A travers cinq sketches, cinq situations - drôles ou non -, on nous rappelle ici combien la vie intime, sans pilule contraceptive, était tout sauf évidente pour la gent féminine, et combien régnait alors une forme de machisme primaire. Car tout le propos du film est là: pourquoi l’homme pouvait-il connaître une multitude d’aventures étant jeune, et (s’) exigeant ensuite une femme pure pour son mariage? Cette réalité d’un autre temps, qui existe cependant toujours aujourd’hui, mais plus forcément dans notre monde occidental, allait connaître une issue, quelques années plus tard, avec la Loi Neuwirth (1967) et la légalisation de la pilule.

    Quant à notre bonheur de cinéphage, on l’oublierait presque, il s’exprime de différentes façons: par la radieuse Stefania Sandrelli, par Georges Blain en étonnant bourgeois zozoteur (comme son paternel incarné par Francis Blanche, à mourir de rire), par Charles Azanavour en prof de chimie qui s’éprend pour l’une de ses élèves, ou par Jean Poiret en beau-père dragueur et moderne. On notera aussi la présence de Patrice Laffont, qui, bien avant la naissance des ”Chiffres et des Lettres”, allait tourner quelques mois plus tard le premier opus des Gendarmes, et ainsi poursuivre sa tentative - avortée - au cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top