Un huit clos poussif dans l'intimité d'un couple royal emprisonné. Le portrait manque clairement d'ambition et d'éclat, il y a très peu de dialogue et peu d'action, le tout sur un rythme très lent. Ce qui fait que l'ennui arrive très rapidement, et le film s'avère longuet. De plus la prestation des acteurs n'est pas mémorables : sous prothèse, Guillaume Canet incarne un Louis XVI benêt et craintif et Mélanie Laurent une insupportable Marie-Antoinette silencieuse et colérique. Enfin le propos du film est confus. Un film aux dialogues aussi vides que les pièces de la Tour du Temple.
Un film que j'ai apprécié pour son fil rouge, la désacralisation de la royauté et de ses apparats de divinité. Canet joue bien et l'ensemble se tient plus que correctement
Le film "Le Déluge" offre une interprétation fascinante des derniers jours de Marie-Antoinette et Louis XVI à la prison du Temple. Bien que l'histoire prenne des libertés avec la réalité, elle reste captivante et émotionnellement puissante. Les costumes et les coiffures sont d'une précision et d'une beauté impressionnantes, ajoutant une authenticité visuelle notable. La ressemblance des acteurs avec les personnages historiques renforce l'immersion et donne une dimension humaine touchante aux rôles. Un film superbement réalisé qui mérite d'être vu !
Ce film a été une grande déception. Les maquillages sont outranciers et les choix de photographie / couleurs sont très contestables. Le film est centré autour des performances de Mélanie Laurent (Marie-Antoinette) et de Guillaume Canet (Louis XVI) qui ne sont pas convaincants à mon avis. La représentation du 'peuple' révolutionnaire est caricaturale voire absente. Le film est donc presque privé de contexte historique détaillé. Je regrette de m'être déplacé pour voir ce film médiocre.
Cet épisode très sombre de la Révolution française est traité de façon fort réaliste. Les interprétations des acteurs sont excellentes. On ne peut s'empêcher de faire le lien avec l'enfant des lumières de Françoise Chandernagor.
Effectivement ce filme est une catastrophe. Seul les tenues et le maquillage sont bien réalises pour le reste, il n’y a rien a garder entre le film qui n’apporte rien et les décors plus moches les uns que les autres. Si le budget est réellement de 8 millions d’euros c’est simplement scandaleux. Honnêtement l’uns des pires films que je n’ai jamais vu de ma vie.
Pas facile de faire la critique de ce film. Sur le fond, il ne nous apprend rien, ce n'est d'ailleurs pas son but. L'histoire de la révolution a été traitée très souvent. Ce n'est pas une ultième version. Non, ici ce sont les derniers jours de ces illustres condamnés que sont Louis xvi et Marie Antoinette. Le problème, c'est que lorsqu'on rentre dans l'intimité d'un condamné, on découvre un être humain avec lequel on ne peut s'empêcher de compatir. Or ici on ne condamne pas Caucescu ou Pol Pot, des tyrans sanguinaires, mais des êtres pris dans une tourmente qu'ils ne comprennent pas, dont ils ne se sentent pas responsables et pour laquelle ils vont être ( c'est dit par un personnage) des victimes sacrificielles, expiatoires. Tout le film m'a semblé bâti pour illustrer la phrase finale prononcé par un député : "Nous qui avons tracé le chemin pour l'amitié, nous n'avons pas réussi à être amicaux. Espérons que la postérité nous jugera avec bienveillance". Il n'y a rien de pur, dit aussi Marie Antoinette. C'est aussi la leçon de ce film. Les fins légitimes de l'Histoire passent par des moyens qui lui portent ombrage. J'ai beaucoup aimé l'interprétation des deux personnages principaux. Et je dirai que l'image du film est globalement belle et reste en mémoire.
Les derniers mois de vie de Louis XVI et Marie Antoinette décrits avec brio dans ce film intimiste. L’excellent jeu des acteurs ,la réalisation et la musique procurent un rendu très réaliste de cette fin de règne.
L’œuvre souffre d’une accumulation de libertés scénaristiques qui frisent l’irrespect. Parmi les nombreuses erreurs que l’on pourrait recenser :
• Les dialogues : inventés de toutes pièces, ils manquent de subtilité et de profondeur. • Louis XVI : il n’a jamais eu de conversation avec son bourreau, Sanson, la veille de son exécution, contrairement à ce que le film prétend. • Le viol de Marie-Antoinette : cette scène est un outrage à la mémoire de la reine. Historiquement infondée, elle m’a profondément indigné. Elle est si insupportable que j’ai dû sortir de la salle durant dix à quinze minutes. Attribuer de tels actes à cette période revient à salir injustement l’honneur de Marie-Antoinette et, par extension, à trahir l’histoire.
Le film semble davantage relever de la fiction que du travail rigoureux d’un cinéaste historien.
Sur le plan cinématographique
Points négatifs
J’’ai trouvé le film terriblement lent, à la limite de l’insignifiance. Non seulement il échoue à transmettre une quelconque profondeur historique, mais il se révèle ennuyeux et dénué de souffle narratif.
Points positifs
Il convient cependant de saluer certains aspects techniques et esthétiques. La photographie est particulièrement soignée, et la violence du peuple, bien que parfois caricaturale, est efficacement mise en scène. Le réalisateur parvient également à rendre palpable la douleur et les privations endurées par la famille royale dans leur captivité.
Enfin, le film illustre assez bien l’idée que cette période marque un tournant majeur dans l’évolution des mœurs et des mentalités de la société française.
Conclusion
À mes yeux, Le Déluge n’a rien d’historique et s’apparente bien davantage à une fiction maladroite. Lent, ennuyeux et dépourvu de relief, il ne m’a laissé qu’un goût amer.
L'idée était pourtant fort intéressante : faire revivre le séjour de la famille royale à la prison du temple; Narration assez habile, pas ennuyeuse mais que les personnages sont caricaturaux avec un Louis XVI palot sans aucune consistance - ce que les mauvais livre d'histoire veulent nous laisser croire - , une Marie-Antoinette hautaine, méprisante, condescendante, une soeur de Louis XVI hideuse très loin de la réalité. Ce sont les enfants du couple royal qui s'en sortent le mieux mais c'est sans doute parce qu'ils n'ouvrent pas la bouche ! Et tout cela serait le résultat des mémoires du valet de chambre de LOUISXVI ? Moi aussi j'ai lu les mémoires de CLERY et je dois bien avouer que je n'arrive pas à m'y retrouver et que j'ai halluciné plus d'une fois. Louis XVI qui convoque son bourreau à un entretien la veille de son exécution, Marie- Antoinette qui consent une faveur sexuelle à un de ses gardiens pour obtenir une détention plus douce... On va dire comme ils l'écrivent toujours dans ces cas-là que c'est librement adapté et là on peut le dire. Si la fiction vous intéresse plus que l'histoire vous pourriez quand même ne pas être déçus parce que ça se suit sans déplaisir .
il y a incontestablement un style très personnel dans la mise en scène de ce huis clos décliné en 3 parties : omniprésence de la grisaille d'une sobriété sordide... tout en emettant des doutes sur le respect de la vérité historique. mais si le talent de Guillaume canet est incontestable pourquoi lui avoir imposé ce masque qui enleve toute expressivité a son visage....
L’attente du roi est longue,.. la nôtre aussi. Il ne se passe pas grand chose dans ce film. Lecteurs font ce qu’ils peuvent et les minutes s’égrènent tout doucement. Et en plus on n’apprend de l’Histoire…
Ce drame très introspectif nous plonge dans les derniers jours de Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et leurs enfants, enfermés en 1792 en attendant le procès de Louis Capet, devenu désormais simple citoyen, devant la Convention nationale. A travers une mise en scène épurée, ce film propose une immersion intimiste dans cette période sombre pour la monarchie, révélant les pensées et les fragilités de personnages historiques confrontés à l'inéluctable. Guillaume Canet et Mélanie Laurent, en duo, parviennent à transmettre à l'écran une belle alchimie, donnant une humanité touchante à leurs rôles. Si l'ensemble se révèle intéressant et instructif, il manque cependant d'un souffle épique pour captiver pleinement. Les lenteurs répétées et le ton austère rendent cette expérience cinéma parfois laborieuse. Educatif, mais minimaliste et froid. Site CINEMADOURG.free.fr