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Tiphaine Capitant
1 critique
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4,0
Publiée le 1 janvier 2025
Ce film est d’une grande beauté, tant esthétique que d’un point de vue de l’expression des sentiments. Plusieurs plans sont de véritables tableaux, et les personnages, surtout Louis XVI, sont extrêmement touchants. On peut comprendre la déception des spectateurs qui attendaient de l’action, ce film se regarde comme une pièce de théâtre !
Nous avons vu ce film hier soir et nous sommes sortis en pleurant après avoir vu La scène dans laquelle Marie-Antoinette hurle de douleur devant ses enfants. Ce film est poignant et les deux acteurs principaux sont des interprètes exceptionnels. Evidemment il n'y a pas d'action et ce film est fait pour un public cultivé qui connait bien l'histoire de la fin de la monarchie. Louis XVI est bien décrit tel qu'il était un pauvre homme impuissant et pleutre incapable de prendre la moindre initiative dans un rôle qui n'était pas fait pour lui et les révolutionnaires de la Convention sont dépeint comme une bande de névrosés criminels. Un seul essaie de déployer un peu d'humanité c'est Manuel (Tom Hudson). Nous allons peu au cinéma mais devant la médiocrité des films qui sortent nous avons trouvé que ce film est magnifique.
Le Déluge apporte un point de vue original et clivant sur cet épisode de l’historique. Le grimage de Guillaume Canet est un peu déstabilisant et son utilité contestable mais sa prestation est à la hauteur, quand Mélanie Laurent est comme un poisson dans l’eau. Mention spéciale à l’image qui lui joue un rôle important dans l’immersion historique. Le gros problème c’est le rythme. On s’ennuie ferme une partie du temps. Reflet de la vie de l’époque ?
Affligeant... Autant pour le jeu d'acteur que pour le scénario.. lent, soporifique.. dans un autre sujet au même niveau que "loup garou" avec Dubosc.. c'est dire ! Un louis xvi niais à la limite du débile et une Marie Antoinette irascible. Au diable les vérités historiques dans ce navet à éviter.
Libre variation sur les derniers mois de la famille royale avant l'execution de Louis XVI. Découpé en 3 actes, ce film, à la limite de la pièce de théâtre, s'attarde sur les moments clés politiques et familiaux de cette période. Parfois trés éloignée de la vérité historique, cette oeuvre se caractérise par une esthétique forte. Pas totalement réussi, Le Déluge reste un exercice gonflé et original.
Le potentiel hilarant de ce film est proche d’un enterrement sous la pluie en décembre. À l’évidence le sujet est un peu sévère. Il s’agit des derniers jours Louis XVI et de Marie-Antoinette, emprisonnés au temple avec leurs rejetons royaux. Guillaume Canet, la joue bouffi-mollasson. Mélanie Laurent n’en fait peut-être pas assez dans son rôle de Marie-Antoinette, recluse et supportant à elle seule la tragédie qui vient. Le film avance comme une péniche ventrue sur un long canal, et comme on connaît la fin… On regrette d’ailleurs de ne pas assister au procès ni à l’exécution, mais ç’aurait été un autre film sans doute plus vivant.
Le propos est intéressant, les acteurs excellents et certaines scènes sont vraiment réussies. Mais le réalisateur en fait trop ce qui agace parfois prodigieusement, comme dans l’interminable scène d’ouverture. Dommage.
Faut-il rappeler aux critiques que ce film n'est pas un documentaire sur la mort de Louis XVI et qu'en conséquence certaines libertés sont prises avec les faits. Quant à ceux qui dénoncent le "révisionnisme" historique du scénario, je préfère n'en rien dire tant cela me semble bête. Ceci étant posé j'ai apprécié le caractère un peu etheré de ce film, sa lenteur, sa nuance. Le huis clos convient bien à cette histoire et les décors sont magnifiques et illustrés (quelquefois un peu trop) par l'excellent photographie. Guillaume Canet est tantôt juste mais quelquefois un peu minaudant. Mélanie Laurent est plus convaincante me semble t-il. Les 10 dernières minutes sont exceptionnelles.
Un très bon récit historique, au ton crépusculaire prenant, qui rappelle avec bonheur l'univers d'un Visconti. Mélanie Laurent est sublime en incarnation ambiguë de Marie-Antoinette. Une réussite du genre.
Film qui reflète la fin du règne de Louis xvi et la fin de la monarchie. Ce film n'a rien d'historique La crédibilite du roi interprété par guillaume Canet est presque agaçante, seule Marie Antoinette est lucideL Le film est lent et n'apporte pas grand-chose
Bof : Un film esthétique du point de vue de la photographie et des costumes, c'est tout ! Les maquillages soient outranciers; C'est lent, ennuyeux, insipide, avec de sacrées libertés historiques : le viol de Marie-Antoinette de très mauvais goût et historiquement faux. Louis XVI : il n’a jamais eu de conversation avec son bourreau, Sanson, la veille de son exécution, contrairement à ce que le film prétend. N'est pas Maïwenn qui veut !
Le film a un rythme lent mais dense en émotions, émotions contenues la plupart du temps, c'est une bonne mise en image de cet épisode de l'Histoire de France qui va hélas se poursuivre après l'exécution de Louis XVI. La retranscription historique est saisissante, Guillaume Canet et Mélanie Laurent campent un couple royal aussi vrai et authentique que l'on puisse se l'imaginer avec son entourage proche, le travail sur l'interprétation, la psychologie des personnages, les apparences physiques et les décors est ici saisissant et correspond parfaitement à la vérité historique telle qu'elle nous a été transmise. La sauvagerie de cette époque éclate en quelques scènes bien pensées et invite à une réflexion sur notre Histoire et sur ses défaillances humaines et morales. Un film édifiant comme une illustration vue de l'intérieur dans l'intimité de ses acteurs, sur l'une des pages les plus sombres de notre Histoire nationale
Quand les Dieux deviennent des hommes. Un film crépusculaire sur la fin tragique de Louis XVI. Mélanie Laurent campe une Marie-Antoinette surprenante loin de l'image froufroutante qu'en avait donné Sofia Coppola.
Un film intimiste avec d excellents acteurs une histoire connue et reconnue mais là on la vit de l intérieur et on ne peut que mettre en marche une réflexion différente sur ces événements
Récit des derniers jours de Louis XVI, Marie-Antoinette et leurs deux enfants (le Dauphin, Marie-Thérèse) à la sinistre prison du Temple, Le Déluge déploie une vision très esthétisante, les plans sont de véritables tableaux, les lumières sont toujours très recherchées, le tout dans une certaine lenteur, et avec des gros plans qui scrutent les visages. Seule la musique, trop disparate, ne trouve pas le ton.
C'est la dimension intime de la tragédie qui est ici exposée, basée sur des faits réels (rapportés par le journal du valet du Roi, Cléry), avec une force qui vous prend progressivement à la gorge. Un lent requiem, un choc artistique, une façon de filmer ambitieuse et réussie, une Mélanie Laurent exceptionnelle, à ne pas manquer. > Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"