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    L'Affaire Abel Trem
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    Cripur
    Cripur

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2024
    histoire bien construite sur la theme de la rumeur, sur fond de Samuel Patty a l'envers. La première demi-heure qui veut poser les personnages propose des scènes un peu longues, mais une fois que le film a demarré, on adhère
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 662 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2024
    Un film au sujet intéressant, mais malheureusement gâché par une mise en scène terne et sans relief.
    Difficile de dire du bien d’un film quand finalement on s’est avant tout ennuyé…
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Dans la Hongrie de Orban, un jeune lycéen rate son épreuve orale du bac, prétextant avoir été recalé suite à une remarque de son prof d'histoire sur le port d'une cocarde symbole du nationalisme. C'est un film à petit budgjet assez intéressant sur la façon de traiter ce qui va devenir une affaire d'Etat. La presse et l'opinion publique montrent bien les raccourcis faciles dans ces cas-là. Malgré tout, il manque un peu d'épaisseur et de profondeur chez le personnage d'Abel qui ne se dévoile que trop peu. Par contre, la tension entre le père de famille et l'enseignant incriminé est bien restituée. Ce film sert surtout à prendre le pouls d'un pays politisé où les opinions des uns et des autres sont assez clivantes.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2024
    « L’affaire Abel Trem » (2024) est le premier film du réalisateur Hongrois Gábor Reisz. De son échec prévisible à l’épreuve orale d’Histoire du baccalauréat et ce malgré une tentative de rattrapage par le jury, un lycéen - Abel Trem (Gáspár Adonyi-Walsh) - va transformer les faits en disant que son professeur d’Histoire réputé plutôt de gauche lui a fait des remarques sur la rosette nationaliste qu’il portait lors de l’épreuve… mensonge pour en fait cacher la vérité à son père, fervent nationaliste. Cette histoire d’ostracisme va être montée en épingle par une jeune journaliste et l’affaire va devenir nationale.
    Ce film moyen dans sa réalisation et son montage avec de longs plans de coupe nous montrant Abel rouler en vélo la nuit pour ? … à l’intérêt de nous montrer le mécanisme des « fake-news » et toute la palette politique de la Hongrie de Viktor Orbán, un populiste de droite pas très pro-occidental peut-on dire.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    A la fin de l’année scolaire, Abel Trem doit passer son oral d’histoire. Alors qu’il rate son épreuve, il va mentir à ses parents et déclencher un scandale politique retentissant dans son pays marqué par une fracture idéologique forte depuis l’arrivée au pouvoir de Orban. C’est fort.
    Maerema
    Maerema

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Pas mal, interessant, personnages réalistes, et histoire particulière. On voit bien comment un non-évènement peut prendre des dimensions inattendues, et les divisions d’une société dirigée par un nationaliste. Quelques points négatifs, sur certains personnages, et avec une histoire qui a l’air de trainer un peu par moment.
    Eva Karoo
    Eva Karoo

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Le demi-mensonge d'Abel, destiné de mon point de vue uniquement à lui sauver la mise par rapport à son père, entraîne un scandale médiatique dans le contexte politique actuel de la Hongrie. La scène entre le père et le professeur est intense. Les mouvements de caméra dans la première partie du film sont répétitifs et un peu vains, dommage. La scène finale est-elle LE moment optimiste du film ? Chacun se fera son avis.
    Hector184
    Hector184

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Vous dites qu'il "déclenche malgré lui un scandale médiatique". Mais il a menti sciemment, me semble-t-il. Dans quel but, si ce n'est de faire en sorte que son affaire soit connue et qu'il en tire quelque chose de positif pour lui? Il doit bien se douter que, à partir du moment où il a raconté son bobard à son père, qui déteste le professeur d'histoire et s'est disputé avec lui à la réunion parents-enseignants, l'incident va être connu plus haut. Le film est fort intéressant, bien joué, nous permet de découvrir la société hongroise, ce qui n'est pas si courant. Il souffre quand même d'un manque de clarté un peu problématique : Abel dit, en pleurant dans les bras de son père, que sa pauvre tête n'arrive pas à retenir quoi que ce soit. Est-ce seulement le cas en histoire ? Il dit à la journaliste qu'il a obtenu de bonnes notes en histoire de l'art, en littérature, en mathématiques. Ment-il à ce moment-là? Ou alors comment se fait-il que ses capacités d'apprentissage soient bloquées uniquement dans une matière et se déploient normalement dans les autres ? La scène finale, que je ne dévoilerai pas, est pour moi totalement incompréhensible.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Abel Trem est un lycéen besogneux qui, malgré l’aiguillon de ses parents, révise sans conviction les épreuves du baccalauréat. Il sera collé à l’épreuve d’histoire, ne trouvant rien à dire aux deux sujets qui lui sont successivement proposés. Pour expliquer sa faillite à son père furieux, Abel invoque la remarque que lui a faite un examinateur qui l’a questionné sur la cocarde tricolore qu’il portait à sa boutonnière, un signe de reconnaissance des partisans du Fidesz, le parti conservateur de Viktor Orban. Monté en épingle et déformé, l’échec au bac d’Abel Trem vient aux oreilles d’une jeune journaliste qui en fait l’objet d’un article.

    Après "La Salle des profs", après "Pas de vagues", on pourrait penser que "L’Affaire Abel Trem" est à nouveau un film sur l’école. Ce n’est qu’en partie vrai. Certes, il a pour héros un lycéen qui passe le bac. Mais, à la différence des films précités, il ne se passe pas entre les murs d’une école. J’ai lu par ailleurs que ce film racontait les conséquences d’un mensonge, le mensonge qu’Abel aurait fabriqué pour expliquer à son père son échec. Ce n’est là encore pas tout à fait exact à mon avis. Je ne crois pas qu’Abel mente. L’un des examinateurs l’a bien interrogé sur sa cocarde et Abel n’impute pas son échec à cette question. En vérité, il n’a été victime d’aucune discrimination en raison de ses opinions politiques réelles ou supposées. S’il a échoué au bac, c’est tout simplement parce qu’il s’y était mal préparé et n’a pas su traiter les sujets qu’il a tirés.

    "L’Affaire Abel Trem" n’est donc pas un film sur l’école. Il ne s'agit pas non plus de restaurer la vérité autour d'un événement auquel plusieurs personnages donne une lecture différente (le fameux effet Rashomon). Si la rumeur croît, si la rumeur explose, c’est parce qu’elle est crédible. Ou plutôt, c’est parce que certains y croient spontanément ou ont intérêt à y croire : les pro-Orban y voient la confirmation d’être les cibles d’une gauche bien-pensante – ici incarnée par Jakab, ce professeur d’histoire au look d’hipster barbu à catogan.

    Le récit est raconté en plans serrés et en dix chapitres polyphoniques, mettant en scène successivement Abel, son père, un architecte pro-Orban, son professeur d’histoire, au contraire anti-Orban, et la journaliste dont l’article mettra le feu aux poudres. Abel Trem est bien le héros de ce film choral. Le rôle est particulièrement ingrat : Abel, avec ses trois poils de moustache, est un ado mal dans sa peau, en situation d’échec scolaire, qui se consume d’amour pour l’une de ses camarades, qui, elle, n’a d’yeux que pour son beau professeur d’histoire. La toute dernière scène souligne l’enjeu du film du point de vue de son réalisateur. Mais, l’accomplisserment d’Abel est moins intéressant que le rapport des forces en Hongrie entre pro- et anti-Orban qui éclate lors de la scène de confrontation entre le père et le professeur. C’est, pour moi, là que se situe l’enjeu du film.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2024
    A vu le film hongrois "L'affaire Abel Trem" du réalisateur Gabor Reisz qui a obtenu le Grand Prix lors du dernier Festival de Venise. Sous forme de chapitres innombrables et tout en multipliant les points de vue, le scénario relate comment le mensonge d'un adolescent peut fractionner encore plus une société déjà mise à mal par Viktor Orban. Abel est fils d'architecte et lors de son épreuve orale d'Histoire au BAC ne répond absolument à aucune des questions du jury. Abel n'obtient donc pas son diplôme et accuse son professeur qui était examinateur de l'avoir sacqué car il portait une cocarde aux couleurs de la Hongrie. Scandale dans les médias et division politique. Abel, le mutique, avec ses grains de beauté et son sourire tout juste sorti de l'adolescence a presque les traits d'un saint. Ment-il à dessein ? Est-ce un acte politique ? Gabor Reisz complexifie un peu gratuitement une intrigue qui aurai méritée plus de clarté et de grilles de lecture. Indéniablement tout est très composé mais presqu'artificiellement. Le montage ne facilite pas non plus la fluidité du propos mais permet au spectateur d'être toujours actif et de relier les scènes entre elles. Le metteur en scène privilégie les plans séquence mais le fait de passer systématiquement avec des mouvements de caméra à toute vitesse d'un personnage à l'autre lors de dialogues devient vite fatigant, répétitif et maniéré. Dommage que Reisz ne fasse pas plus confiance à son sujet original et très intéressant. Les comédiens sont bons. Un long métrage au sujet passionnant qui aurait pu être un grand film mais dont la forme démonstrative amoindrit le propos tout en agaçant un tantinet le spectateur.
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2024
    Pour un cinéphile d’ici, il faut certainement un certain courage et faire un effort pour aller voir un film en version originale hongroise (sous-titrée bien sûr, peut-être seulement parce que c’est la règlementation pour l’exploitation en salle ?). Mais bon, c’est un film qui a remporté des prix : meilleur scénario à Venise, meilleur acteur au Arcs. De bonnes raisons de se faire violence. Les secrets de tournage, des critiques également ici, nous révèlent qu’il y a du pamphlet politique dans cette affaire. Un lycéen, pas prêt d’avoir son bac manifestement, qui s’invente une justification toute politique aux relents nationalistes auprès de son père. Et comme là comme ailleurs (si, si), le professeur interrogateur à l’examen est réputé plutôt de gauche, lire contre la majorité politique au pouvoir dans le pays (la pire catastrophe pour lui), ça va prendre un aspect de guerre civile par médias interposés et lutte de pouvoirs. Mais il faut assurément être rompu à la politique intérieure hongroise pour bien saisir le fond de tout ça, ce qui ne sera certainement pas le cas du commun des spectateurs dans nos salles. Comme l’impression que le film n’a été primé que parce qu’il flattait des réactions politiques bien pensantes. Car la Présidence hongroise en ce moment, ce n’est pas bien du tout pour l’intelligentsia. Je ne saurais dire, je ne puis pas suffisamment féru du sujet mais j’ai simplement entendu dire.
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Les dialogues sont intelligents et les personnages nuancés
    Le contexte politique hongrois pourrait bien être le nôtre par certains aspects.
    La façon de filmer est intéressante et rend l'histoire vivante et parfois très drôle.
    velocio
    velocio

    1 326 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2024
    En ce moment, le cinéma ne cesse de nous ramener à l'école : après "La salle des profs" (Allemagne, sorti le 6 mars), "Pas de vagues" (France, sorti le 27 mars) et en attendant "Mal - Un esprit libre" (Belgique, qui va sortir le 17 avril), nous voici dans un lycée hongrois avec "L'affaire Abel Trem", film qui vient de sortir. Bonne pioche, se dit-on, en comprenant que ce film ne va pas se montrer très tendre avec Viktor Orbán et la partie de la société qui le soutient. Sauf que, très vite, on tombe de haut : film inutilement trop long, réalisation très brouillonne, surtout durant la première moitié, jeu approximatif de la plupart des interprètes, abus de mouvements brutaux de caméras pour aller d'un personnage à l'autre, procédé désagréable et fatigant. Le résultat final nous laisse sur notre faim. Concernant ce film décevant, j'ai lu des déclarations qui m'ont vraiment surpris. Tout d'abord la référence du réalisateur au dogme 95. A mon avis, il n'a pas dû lire la règle n°2, celle concernant la musique ! Quant aux comparaisons avec Gus Van Sant et, plus encore, avec Asghar Farhadi, il faudrait qu'on m'explique.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    349 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Une histoire tirée d'un fait divers survenu en Hongrie quand lors d'un oral du bac un adolescent à préféré inventer une histoire d'harcèlement politique de son professeur réagissant à la cocarde "pro Orban" resté accrochée à sa veste ( elle est arborée le 14 mars jour de fête nationale) plutôt que de reconnaître devant son père son échec à l'épreuve.

    Bouche à oreille et rumeurs feront le reste...

    Le vrai sujet du film reste l'ambiance rance de la société Hongroise depuis le tournant nationaliste et anti occident pris par son Président.

    C'est bien joué et intéressant à visionner en complémente de "la salle des profs" et "pas de vagues", comme quoi les films sur l'école et les enseignants sont à la mode.
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2024
    La salle des profs : très bien , Pas de vagues : pas mal ! L'affaire Abel Trem complète avec pertinence la série de portraits d'enseignants aux prises avec des difficultés insolubles, qui reflètent un air du temps de plus en plus nocif. Le plus intelligent de tous, le plus malicieux aussi, est sans aucun doute le film de Gábor Reisz dont la construction étonnante et habile rend son intrigue passionnante, entre mensonges, conflits et lâchetés. Cette anatomie d'un "scandale" en dit long sur la société hongroise actuelle et ses antagonismes, autour du patriotisme. De manière fluide, le film passe d'un personnage à un autre, tous concernés à un certain degré par l'affaire Abel Trem, chacun trimballant ses propres certitudes et contradictions. Le film nous manipule aussi, c'est un fait, et c'est souvent jouissif, jouant d'ellipses surprenantes et montrant une poignée de scènes sous différents angles,le tout réalisé selon une forme Dogma qui colle assez bien à un récit hirsute dont l'apparente espièglerie ne saurait dissimuler son terrible état des lieux local, en ce qui concerne les atteintes à la liberté. Film politique et sociologique mais aussi thriller psychologique et satire maligne, L'affaire Abel Trem coche décidément, et brillamment, toutes les cases. Hongrois rêvé !
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