Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 631 abonnés
9 521 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 1 janvier 2024
"Le plongeur" raconte l'histoire de Stéphane, un étudiant accro au jeu. Une addiction qui l'a fait décrocher de ses études puisqu'il passait toutes ses journées à jouer à des machines à sous. Pour stopper cette spirale infernale, il accepte de faire la plonge dans un restaurant... Avec cette adaptation du roman de Stéphane Larue, Francis Leclerc propose une immersion dans le monde de la restauration et dans la vie d'un addict du jeu. Plus ou moins tout le monde court après l'argent, certains pour de bonnes raisons et d'autres un peu moins. C'est le cas de ce jeune homme qui n'est pas désagréable, mais pas attachant non plus. Les scènes sur le lieu de travail sont plutôt pas mal. On assiste à une chronique qui prend son temps pour développer les choses avec plusieurs petits trucs en parallèle, mais l'ensemble manque de dramaturgie et d'enjeux. De plus, quelle idée de raconter plus ou moins la même chose pendant le 3/4 du film avant de tout boucler en quelques minutes... Bref, je ne suis jamais vraiment rentré dans le film.
Les critiques de la presse française sont un peu injustes, alors que les critiques québécoises sont dithyrambiques. Sans doute une question d'incompréhension du contexte culturel.
On sent le personnage principal aspiré dans une spirale dont il ne parvient pas à se déprendre, autant individuelle qu'à son travail, entraîné par un chef du personnel au comportement aussi charmeur qu'inquiétant.
Adapté d'un roman québecois, Le Plongeur nous transporte dans le Montréal de 2002 autour d'un jeune homme qui accumule les dettes et prend un job dans l'arrière-cuisine d'un restaurant à la mode. Le film semble avoir pour premier sujet la passion du garçon pour le jeu, une addiction salée, soit dit en passant, mais on connaît la chanson depuis Dostoïevski, et c'est finalement l'équipe sous tension de la brigade de cuisine qui devient le thème principal du film, avec une certaine solidarité d'un côté, mais aussi de furieux pétages de plomb, de l'autre. C'est aussi l'accoutumance à l'alcool, voire aux drogues, qui est de la partie, pour permettre de tenir les cadences infernales du coup de feu quotidien. Ok, on a déjà vu ça dans d'autres longs-métrages mais Le Plongeur est des plus convaincants, en termes d'immersion. En revanche, sur la forme, le film use parfois de facilités avec un montage qui se fait épileptique et une voix off qui se charge de la narration à la place des dialogues et des situations. Malgré cela, le film sait varier les registres, de la comédie à la tragédie en passant par la chronique adolescente, avec une B.O metal pas si mal, et trouve en son acteur principal, Henri Picard, un interprète très frais mais pas surgelé du tout, en dépit de son patronyme (désolé pour cette joke consternante, les Chums).
Le plongeur est d'abord une adaptation réussie du roman éponyme de Stéphane Larue. Une belle photo, une mise en scène bien menée, notamment pour les scènes de restaurant. Le thème de l'addiction aux jeux est abordé ici pour un contexte du début des années 2000, mais on peut facilement transposer le propos dans le monde actuel où cette addiction existe, mais surtout en ligne. Il y a des films sur toutes les formes d'addictions et finalement assez peu sur cette addiction aux jeux d'argent. Rien que pour cela, le film mérite d'être vu. Petit coup de coeur pour la B.0. rock ! Le rock n'est pas mort, ça fait plaisir !!
Cette adaptation du livre éponyme de Stéphane Larue commence par un magnifique plan en travelling vu du plafond qui scanne la cuisine d’un restaurant chic montréalais. Une séquence qui nous met dans le bain (marie) et augure du succulent cinématographique. Et, en effet, durant plus de deux heures, « Le Plongeur » va nous faire passer un superbe moment aux côtés de Stéphane, un adolescent dont la venue à Montréal va être marquée par son passage en cuisine en tant que plongeur et les rencontres humaines qu’il va y faire, son addiction aux machines de jeux et les problèmes d’argent qui vont avec et le poussent à prendre ce petit boulot et négliger ses études. Une chronique adolescente (mâtinée de coming-age movie), urbaine et un peu vintage (on met du temps à le saisir mais le film se déroule à l’aube des années 2000) mais surtout vraiment charmante. Une œuvre sincère et généreuse qui nous emporte en convoquant tous les genres, de la comédie au drame en passant par le polar, sans en louper aucun. On rit avec Stéphane, on est ému mais on prend aussi peur pour lui, bref on s’attache à ce jeune garçon. Le processus d’identification est total et le film développe un envoutement certain assez inexplicable.
Il faut dire que les films prenant pour sujet ou contexte la restauration frôlent l’excellence depuis un an : entre le magistral et tétanisant « The Chef » tourné en plan-séquence dans les coulisses d’un restaurant londonien en temps réel et le complètement déjanté, en plus d’être chic et jubilatoire « The Menu » en forme de suspense abhorrant la cuisine pour les nantis, on n’aurait jamais cru que des cuisines seraient aussi promptes à flatter la pellicule. « Le Plongeur » ne déroge pas à la règle et s’il ne calait pas sur sa dernière demi-heure, entre longueurs et fin qui n’en finit pas de finir, il toucherait lui aussi à l’excellence. Et, contrairement à l’an passé, plutôt timide en œuvres mémorables, cette nouvelle production de la Belle Province montre des signes d’une année qui commence bien pour le cinéma québécois après le très bon « Respire » et le sympathique « Rodéo ».
On remarquera ici beaucoup la très belle mise en scène, moderne, énergique et bourré d’idées de Francis Leclerc qui s’adapte encore une fois à son sujet et montre sa versatilité après le conte pour enfants « L’Arracheuse de temps », aux qualités visuelles tout aussi prononcées. Sans être ostentatoires ou prétentieux, ses plans sont racés et vraiment de bon goût tout comme sa manière de prendre le pouls d’une époque et d’une ville. Montréal et le quartier du Plateau avaient rarement été aussi bien rendus et filmés. Les aventures de Stéphane nous prennent aux tripes et c’est aussi grâce à la révélation d’Henri Picard, déjà vu entre autres dans l’excellent « Mafia Inc. ». Sorte de Timothée Chalamet québécois, son charisme, la justesse de son jeu et sa fragilité mêlé à de la détermination en font le joker indéniable de ce beau film qu’est « Le Plongeur ». Il irradie l’écran et incarne Stéphane à la perfection. Aussi bien réussie dans les scènes de machines à sous que dans les scènes intimes, c’est pourtant dans les séquences en cuisine que le film déploie toute sa force : elles sont d’un réalisme et d’une puissance indéniable et sont le cœur battant d’un film terriblement attachant qui n’a comme tort que de n’avoir pas su couper un bon quart d’heure pour toucher à l’excellence.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Dans un film venant de nos cousins du Québec il y a toujours quelque chose qui attire le cinéphile d’ici. Le phrasé et l’accent (pour eux nous en avons certainement un aussi !) sont toujours agréables à nos oreilles. Parfois cette sonorité nous est difficilement accessible et nuit à la bonne compréhension, mais pas trop cette fois. Quoiqu’il en soit le sous-titrage en français d’ici est une fois de plus le bienvenu. Un petit oubli : à plusieurs reprises les dialogues évoquent des projets de vacances ou de voyage à BC (sic), ainsi sous-titré sans précision. Et c’est où ça BC ? J’ai cherché ! La Colombie Britannique, l’une des provinces du Canada. Mais revenons au sujet. C’est celui de l’addiction impulsive aux jeux de hasard (machine à sous, essentiellement). Ce qui nous mènera dans l’environnement professionnel du personnage principal (le plongeur) à d’autres addictions : l’alcool, la drogue. Le sujet est donc plus large que la seule addiction aux jeux de hasard et les difficultés pour remonter une pente sacrément savonneuse malgré un entourage bienveillant. Ces contenus et approches variées perdent toutefois de leur intensité dans un scénario inutilement trop long : 2 heures et 7 minutes. Une manie du film dit d’auteur.
Superbe! Un film qui donne de l'énergie, une histoire très prenante, une bande son extra. Certes un film qui ne révolutionnera pas le genre, mais on s'attache à ce jeune, addict aux jeux.
Stéphane a dix-neuf ans. Il est inscrit à Montréal en école de design. Mais son addiction au jeu le coupe progressivement de sa famille et de ses amis et le laisse sans le sou. Sa seule planche de salut : le poste de plongeur qu’il a trouvé dans une trattoria.
Nous vient du Québec l’adaptation d’un roman qui y parut en 2016 et y fit grand bruit – tout en demeurant quasi inconnu de ce côté-ci de l’Atlantique. Son action se déroule au début des années 2000. Épais ouvrage de près de cinq cents pages, "Le Plongeur" est à la fois le roman d’une génération, une comédie romantique, un thriller et un documentaire dans les cuisines d’un restaurant gastronomique. Le défaut du film de Francis Leclerc est de lui être trop fidèle. Le résultat est un curieux bric-à-brac qui manque de rythme.
Son héros a beau avoir des faux airs de Timothée Chalamet, il n’a pas le talent instinctif d’un DeNiro ou d’un Pacino. Sa plongée dans les bas-fonds de Montréal a beau loucher vers les films de Scorsese, elle n’en a pas le souffle.
Adapté du best seller éponyme, on retrouve un jeune homme un peu paumé qui va trouver un job de plongeur en intégrant un restaurant. Celui-ci va peu à peu s'intégrer à cette joyeuse bande, entre travail et fêtes à gogo, pour le meilleur et pour le pire. Cependant, le thème principal, l'addiction aux jeux de Stéphane qui va basculer dans une spirale de mensonges et de dettes n'est pas assez approfondie. Le point fort de ce film canadien est de dépeindre la vie au restaurant, les amitiés et les frictions inhérentes au travail en groupe. Malgré cela, il manque un peu de tension et de charisme à notre plongeur qui ne suscite pas vraiment l'empathie. Ce n'est pas mauvais non plus et grâce à une bande son oscillant entre métal et punk, ce récit se regarde tout de même.
J’ai vu pas mal de films québécois ces dernières semaines depuis « Simple comme Sylvain » et chacun dans son genre a des choses à raconter et de manière originale. Celui-ci, tiré du roman éponyme, raconte la descente aux enfers par le jeu, d’un jeune à qui un avenir radieux semblait promis. Cette découverte d’un univers de la plonge auquel il n’était pas destiné est très bien rendue. Après « The Chef » (« Boiling Point » 2022), sorti il y a pile deux ans, c’est une autre façon de voir l’envers du décor d’un resto pendant le service.
À Montréal un jeune garçon accros aux jeux trouve un poste de plongeur dans un restaurant italien pour s'occuper l'esprit loin des machines à sous et éponger ses dettes. Ce qui est intéressant dans ce film c'est la vie de l'arrière-salle où derrière les sourires des serveurs et de la gérante se déroule une petite guerre à chaque service. Après le reste est un peu trop référencé ou alors sans véritable intérêt.
Ce sont les périnégrations d'un jeune homme canadien qui hésite entre les jeux (surtout les machines à sous) et la plonge dans un restaurant de luxe pour gagner un peu d'argent et oublier son addiction... C'est bien filmé, surtout l'ambiance des cuisines en sous-sol, mais ce film long (2h) manque d'une problématique solide relevant quelque peu le niveau d'une histoire assez banale. En fait on assiste juste à une succession de scènes interchangeables entre salles de jeux, discothèque, rixes entre bandes, ou restaurant... Au bout du compte, le film finit comme il a commencé et sans qu'on sache vraiment pourquoi on nous a montré tout ça ! Sans doute le livre s'avère plus pertinent...
Film québécois sur un jeune en galère, illustrateur par vocation mais qui se retrouve à la plonge ... parcours assez bien illustré, néanmoins on ne frise pas le chef d œuvre, divertissant ça se laisse regarder, sans doute oublié d ici peu ...
Film magnifique sur l'addiction et les travers dans lesquels cela peut plonger une personne. Les comédiens sont excellents, justes et hyper touchants. L'image et les mouvements de caméra bleufants et le son et les choix de montage sont excellents. À voir absolument.
Une merveille ! J'ai adoré chaque instant de ce film ! Il faut le voir ✨🤩✨ Les sujets abordés, le cadre, la lumière, le jeu d'acteur... Franchement allez le découvrir et vous faire votre avis cela vaut le coup.