Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mars 2013
Delmer Daves signe là un excellent film avec un scénario original tiré d'un roman de Dorothy M. Johnson. La psychologie des personnages est assez marquée, y compris les seconds rôles : le docteur Frail (Gary Cooper) marqué par son passé qui refuse de se lancer dans une nouvelle aventure amoureuse, Frenchie Plante, l'homme instable, impatient, le salopard hypocrite qui ne pourra s'empêcher de violer une femme avec un Karl Malden habitué à ce genre de rôle (Nevada Smith, La vengeance aux deux visages), le prédicateur fou (un des premiers rôles de George C. Scott) qui engendre la folie des hommes par ses incantations mystiques, le jeune Rune (Ben Piazza) dans un rôle humaniste, Elizabeth Mahler (Maria Schell), la femme courageuse. C'est l'un des derniers films de Gary Cooper décédé en 1961 dans un rôle taillé sur mesure où il dégage une présence exceptionnelle. En revanche, et sans jeu de mots, la fin me laisse sur ma faim : une tentative de pendaison expresse suivie aussitôt d'une belle scène d'amour finale, cela ressemble à une fin hâtée et bâclée où l'on se demande si le réalisateur savait comment terminer son film.
Un des plus beaux westerns des années 50. Gary Cooper en médecin redresseur de tort, droit dans ses bottes, hanté par un passé qui le pousse à faire le mal malgré lui, un des derniers grands rôles de l’acteur, a ses côté on retrouve Karl Malden jouant un immonde salopard avec un plaisir non dissimulé, Maria Schell en pionnière forte et courageuse, un beau personnage féminin, et une apparition du tout jeune George C.Scott en prédicateur fou. Quelques mots sur la mise en scène de Delmer Daves, très inspiré, le moment ou Maria Schell recouvre la vue et aperçoit pour la première fois Gary Cooper, iconisé comme jamais, reste inoubliable. La photographie met admirablement en valeur les personnages et leurs sentiments ambigus, ainsi que ce village de chercheurs d’or perdu dans la nature sauvage. Une belle œuvre.
A mon sens, le chef-d'oeuvre de Delmer Daves, encore plus réussi que son "3h 10 pour Yuma". Un film d'une puissance inouïe qui se termine en apothéose par la scène finale d'une force insensée et à la charge symbolique exceptionnelle. Avant ça, Gary Cooper donne le meilleur de lui-même et montre le géant qu'il était à Hollywood en incarnant un de ses plus beaux rôles dans la peau de ce médecin pugnace et vengeur, violent et intraitable. Et que dire de tous les seconds rôles ! De Karl Malden (éblouissant en mineur frustré) à George C. Scott alors jeune débutant à la sublissime Maria Schell d'une grande justesse de ton. Le tout donne un film où la psychologie fait feu de tout bois, porté par un scénario fort et juste à la fois. Un vrai petit bijou !
Maria Schell que tant de cinéphiles ne supportent pas demeure un mystère. Ce n'est qu'une pleureuse,elle m'agace au plus haut moins,elle est débile,je ne veux plus la voir...J'ai entendu cela 100 fois mais pour moi c'est une actrice unique,le simple fait de voir notre Gervaise en gros plan et je tombe à ses pieds...Alors imaginez Gary Cooper un de mes acteurs préférés qui joue toujours juste,karl Malden un des plus méchants qui soient ,Delmer Daves aux commandes ,genre:un Western avec les escarpements du Montana comme extérieurs,un scénario profond et fort aux accents tragiques avec ma plus tendre actrice dans un rôle fait pour elle...Ce film est un pur bonheur que je n'hésite pas à renouveler fort souvent. J'ai d'ailleurs toujours dans les oreilles le cri ''Elisabeth''qui déchire le silence revenu et me rappelle à l'humilité. Ma passion pour ce film mise à part,il reste pour tous quelques points remarquables:tout d'abord l'anti-héros par excellence interprété par le prédicateur George Grubb dont les cotés obscurs sont de ceux de Joe Frail enfoui au fond de lui. Les mouvements de caméra qui s'attachent plus à montrer les sentiments des personnages ou la beauté toujours présente de la nature qu'à soutenir l'histoire elle même. La complexité du héros bien loin du manichéisme de ceux de mon quatuor préféré; Ford,Mann,Walsh et Boetticher. Témoin la sauvagerie qu'il mettra à tenir sa promesse à Frenchy Plante en le poussant du pied au fond du ravin. Ce n'est pas souvent qu'on voit un acteur aussi prestigieux risquer de salir ainsi son image,surtout dans les années 50;Ce film est bourré de richesses inracontables en quelques lignes;Delmer Daves est un grand cinéaste qu'il ne faut pas oublier.
Delmer Daves nous offre un très joli western, grâce notamment à son casting de premier choix, qui s'en sort de la plus belle des manières. En effet, que ce soit Gary Cooper ( dans le rôle d'un médecin ) ou encore Maria Schell ( dans celle d'une jeune femme qui souffre de cécité ), tous sont particulièrement attachant dans leurs rôles respectifs et rendent bien émouvant cette histoire qui est tout de même très mélodramatiques. A noter aussi la superbe partition de Max Steiner et une photographie des plus réussi, ce qui fait que le tout se suit sans ennui.
Un western plutôt insolite à l'image du personnage très ambigu incarné par Gary Cooper, dont il est inutile encore de souligner la prestance et le charisme, qui peut-être tour à tour sympathique ou antipathique, salaud ou généreux. Certainement un des meilleurs rôles de Coop. On peut juste déplorer qu'il ait comme partenaire féminine la fade Maria Schell (j'écris cela peut-être parce que je n'ai jamais été un grand fan de cette actrice), mais Karl Malden et George C. Scott (dont c'est le premier rôle au cinéma) assurent totalement dans le rôle de salauds. Même si le scénario est un peu décousu, la réalisation de Delmer Daves par ses nombreux mouvements de caméra est superbe et les extérieurs sont magnifiques. A voir.
L'univers du film est semblable à celui de "Rivière sans retour" : une ville champignon, presque un campement, érigée autour d'un site aurifère, peuplée d'aventuriers, de personnages ayant un passé à fuir, de prostituées et de pasteurs cinglés, pleine de bagarres, de fusillades... Le scénario de "La colline des potences n'a pas la même force", le personnage de pure jeune fille héroïque est presque caricatural, mais par contre la mise en scène, et surtout l'interprétation, portent bien le film. Gary Cooper a vraiment de la classe, son personnage de médecin avec un lourd passé et dressé contre l'obscurantisme (il a un coté faustien, ou pour rester dans le coté suisse, paracelsien) est original dans le genre western (généralement les médecins y sont de vieux alcooliques).
Un western humaniste de Delmer Daves qui peut prêter à sourire quand on le voit en 2008 si on n’a pas conservé un peu de candeur. Cooper en tout fin de carrière y interprète un médecin itinérant qui suite à un drame familial progresse vers l’Ouest au rythme des découvertes aurifères. C’est l’occasion pour Daves de vous faire pénétrer dans ces communautés de fortune qui se créent autour des mines d’or. On y voit la vie rude de ses hommes et de ses femmes ayant laissé derrière eux tout leur passé en quête d’un avenir meilleur dans cette aventure souvent sans lendemain. Le médecin est là pour apporter un peu d’humanité et de réconfort dans un monde qui en manque cruellement. L’archétype du chercheur vénal et sans scrupule est une fois de plus interprété par le grand Karl Malden qui enchaînait les rôles de ce type dans les années 50 et 60. C’est une jeune femme interprétée par la gracile Maria Schell (injustement décriée pour son jeu maniéré dans ce rôle d’une jeune femme rendue temporairement aveugle par l’attaque du convoi mené par ses parents) qui va exacerbé toutes les passions. Mais Cooper en vieux routier des westerns veille au grain et saura préserver la jeune femme de ce monde de brutes. Le scénario est sans doute un peu trop manichéen mais le jeu des acteurs emporte le tout avec une George G. Scott débutant en prédicateur hystérique.
Un western sympa mais certaines scènes, surtout les bagarres, font un peu pitié. A noter toutefois une bonne prestation de Karl Malden et un des derniers rôles de Gary Cooper
Un bon western qui se passe chez les chercheurs d'or. Les acteurs sont excellents quoique Maria Schell n'est pas très dynamique. Il manque aussi d'un peu d'action.
Le film donne à voir un Gary Cooper dans une personnage bien plus nuancé et bien plus ambigu qu'à l'habitude. Cette fois, le médecin est un homme au métier idéal au service des autres, avec abnégation et aura en prime mais c'est aussi un homme qui cache une part d'ombre, un passé et un caractère loin d'être très vertueux. C'est un atout dans ce western classique. Le film indique que le récit se déroule en 1873, et a priori lors d'une ruée vers l'or mais il n'y en avait pas aux Etats-Unis à cette période donc on n'a pas vraiment d'info sur le lieu de cette aventure. Néanmoins, la prospection et le contexte est bien rendu jusqu'à cette fin qui montre que la soif de l'or pousse les hommes jusqu'à la folie. Par contre on ne comprend pas toujours les réactions des uns ou des autres, comme le fait que Frenchy/ Malden n'aurait rien fait de mal quand il rend visite à la jeune femme, ou le jeune homme qui devient un moralisateur un peu trop facile. Delmer Daves signe pourtant un western solide, avec un héros trouble, un "méchant" détestable mais si humain, et une fin aussi terrifiante que touchante. Site : Selenie.fr
J'ai vu ce western il y a déjà un bout de temps, d'ailleurs ce n'est pas vraiment un western avec des cows-boys qui tirent mais plutôt une histoire se passant dans l'Ouest américain, si je me souviens bien le personnage incarné par Maria Schell (qui est décédée le jour ou j'écris ces lignes) souffre de cécité. Un joli film mais qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.