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Jaimelecinéma
1 critique
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5,0
Publiée le 28 octobre 2024
Très beau film, pudique et sensible sur un sujet si difficile. Les comédiens sont formidables et jamais dans la démonstration avec une mention particulière à Natacha Régnier que l'on ne voit pas suffisamment sur nos écrans!
Samuel Le Bihan magistral, d’une justesse irréprochable. Une belle façon de nous montrer ce paradoxe d’amour d’une mère qui met fin au calvaire de son enfant.
Un film superbement interprété qui vaut plus que 5 étoiles. Je pense que tous les parents d'enfants autistes auraient fait la même plaidoirie que Samuel Le Bihan. À croire que l'auteur de ce film connaît plus que bien les déboires dans notre pays concernant le handicap. BRAVO à lui, à Samuel et à cette actrice qui joue la maman que je suis dans la réalité. Maman de Jonathan
Téléfilm poignant de Leslie Gwinner ! Celui-ci met en avant la solitude des parents ayant un enfant handicapé, plus précisément autiste. Il souligne également l'abandon de la société et sa responsabilité lorsque qu'une mère décide de mettre fin aux jours de son enfant, écrasée par sa propre souffrance, la souffrance de l'enfant et l'absence de prise en charge adéquate. J'ai attribué la note de 4/5 (équivalent à 8/10) à ce téléfilm. Je souhaite également souligner le talent de Samuel Le Bihan dans son rôle d'avocat, qui dépeint avec justesse sa connaissance intime de l'autisme. Sa performance apporte un frisson supplémentaire à sa plaidoirie finale, faisant toute la différence.
Film très fort qui ouvre les yeux sur une maladie dont la société ne parle pas ou peu. Superbe réalisation avec une interprétation fabuleuse des acteurs. A voir absolument !
Très beau film, inspiré de tant d’histoires douloureuses. Histoires de l’autisme grave, lourd, rejeté par la société, par l’État, qui ne veut pas mettre les moyens pour aider ces êtres. Il y a dans nos nations ce fond d’handiphobie, non reconnu, qui ne se dit pas, mais qui existe. Les autismes graves ne sont pas sans solution possible. Il faut simplement se former à leur prise en charge et, encore une fois, y mettre les moyens. L’histoire racontée dans ce film est très belle, très dure, poignante. J’ai trouvé les scènes du procès un peu trop succinctes. On se régale certes de la plaidoirie finale pour défendre cette mère indéfendable, meurtrière de son enfant, mais on aurait aimé davantage de choses dites au procès. Merci à Natacha Régnier de nous avoir offert ce personnage de mère tellement antipathique et à Samuel Le Bihan (qui a une fille autiste), pour ce personnage d’avocat qui remonte la pente.
Un téléfilm qui ne brille pas par ses aspects techniques mais qui a le mérite d’aborder un sujet sensible et important, à savoir le désœuvrement des familles confrontées à l’autisme infantile. Beaucoup de questions sont abordées, pas mal de réponses sont apportées et le scénario, tiré de faits réels questionne énormément. Difficile d’avoir un avis tranché sur la question judiciaire mais l’intérêt est finalement ailleurs, comme en témoigne l’émouvant plaidoyer final. Ce n’est pas toujours palpitant mais le casting fait le job, saluons d’ailleurs le choix d’offrir ici un rôle important à Samuel Le Bihan, personnellement touché par l’autisme par le biais de sa fille. Ça se laisse suivre dans l’ensemble même si ça manque de punch mais on retiendra surtout le propos et le sujet qu’il est nécessaire d’aborder, peu importe le support.
Ce drame réalisé avec beaucoup de sensibilité et de pudeur traite d' un sujet douloureux auquel sont confrontés trop de familles et qui ne peut nous laisser indifférent. Natacha Reigner est magistrale par son regard . La plaidoirie de Samuel le Bihan brillante. Belle musique , magnifiques vues de Lyon et du palais de justice. Beau moment fort et poignant .
Téléfilm très mélodramatique avec un scénario sans imagination ni moyens financiers. Le jeu de plusieurs acteurs est médiocre avec l'impression qu'ils récitent. Cependant, le thème de l'autisme en France et le geste de la mère sont bien présentés par l'avocat de la défense dans la plaidoirie finale. Cela sauve un peu l'impression générale.