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AMCHI
5 902 abonnés
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3,5
Publiée le 5 septembre 2010
Avec Burt Kennedy à la caméra on est pas toujours sur du résultat mais avec Un Colt pour trois salopards il réalise un de ses meilleurs film ; j'ai été agréablement surpris pas cette histoire de vengeance qui mise à part quelques instant d'humour (du aux 3 frères Clemens) nous surprend par son ton plutôt sombre voire dramatique et mélancolique par moment. Ce western est très efficace avec ses fusillades sanglantes, une certaine cruauté, un excellent casting (super sexy dedans la belle Raquel Welch) et aussi une belle BO. Bien que le film soit court Burt Kennedy a parfaitement su tracer le caractère de ses personnages notamment le chasseur de prime incarné par Robert Culp.
Une scène de bain habillé particulièrement sexy, des combats plutôt bien réglés & une intrigue à propos d'une histoire de vengeance plutôt sérieuse; Tout est présent dans ce film, quand on oublie les tenues toujours « impeccables » de R.Welch ainsi que quelques clichés: Un film à voir.
« 1 colt pour 3 salopards » est un western méconnu qui m'a fort agréablement surpris. J'avais entrepris de le découvrir surtout pour la belle Raquel Welch et c'est finalement son scénario, de construction classique mais très agréable à suivre, qui m'a réellement séduit. Cette histoire de femme forte qui veut se venger de son viol et de l'assassinat de son père n'a rien de réellement novateur, mais les personnages principaux sont charismatiques et on prend plaisir à suivre leurs aventures vengeresses. Évidemment la plastique irréprochable de l’héroïne n'y est sans doute pas pour rien... Il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître ! Côté méchants, on reconnaît tout de suite quelques « vilaines gueules » habituées à ce genre de rôle, ce qui ajoute encore au plaisir du visionnage. On sent bien que le réalisateur Burt Kennedy (qui n'est pourtant pas un « must » du genre) se bat « bec et ongle » contre la mort annoncée du western... Il y parvient d'ailleurs étonnamment bien en signant, du coup, ce qui reste comme l'un de ses meilleurs films. Une belle surprise que je conseille vivement aux amateurs de films oubliés par le grand public.
Ce western manque de charme meme avec la presence de la bombe Rachel Welch. Il y a de nombreux temps mort et des nombreux duels peu convaincants et plutot mal filme. Une curiosite qui se laisse toutefois regarder.
Raquel Welch est ici dans un de ses meilleurs rôles. On l'a rarement vu aussi séduisante. Elle irradie constamment l'écran dans ce western sans prétention, avec une intrigue basée sur la vengeance, des figures connus du western (Ernest Borgnine et Strother Martin de la Horde Sauvage, Jack Elam, célèbre second couteau du western), un Christopher Lee en armurier et une musique de qualité. Un western réussi, très plaisant à regarder et qui nous change des routiniers et laborieux westerns spaghettis de son époque.
A partir des années 70, le western manque d'inspiration et a du mal à se renouveler. Burt Kennedy fait partie de ces réalisateurs qui ont tenté de maintenir le genre sans toutefois parvenir à redorer son blason. "Un Colt pour trois salopards" en est l'illustre exemple. Le choix des acteurs est indéniable. Raquel Welch a l'expérience des westerns (Les 100 fusils, Bandolero). Dans la peau d'Hannie Caulder, elle va chercher à se venger des trois bandits sanguinaires qui ont tué son père et l'ont violée. Les frères Clemens, en l'occurrence, sont incarnés par des habitués des rôles de brutes westerniennes, le monstre sacré Ernest Borgnine, l'inénarrable Jack Elam et le tonitruant Strother Martin. A eux trois, ils réussissent à retenir l'attention du spectateur. Robert Culp est moins connu car il est d'abord un acteur TV mais il assure une certaine présence dans le rôle de Thomas Luther Price, le chasseur de primes qui va aider Hannie Caulder dans sa quête de vengeance. Une curiosité, c'est l'apparition de Stephen Boyd dans un rôle sporadique et muet d'un pistolero providentiel. Le scénario est bien pensé mais le rythme est inégal notamment au milieu du film, ce qui gâche un peu l'intérêt. L'ensemble tient la route et nous distrait agréablement.
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2,5
Publiée le 19 juillet 2019
Un classique du western où la femme fait la loi et dont le thème de la vengeance a ètè repris en large et en largeur par un certain Quentin Tarantino pour son cèlèbre "Kill Bill". il y a un adage qui dit qu'une bonne saignèe, ça vous nettoie pour avoir les idèes claires! Mais n'appuyez jamais sur la gâchette à moins que vous n'ayez l'intention de tuer quelqu'un même si l'arme est vide [...] Vainqueur ou vaincue, Hannie Caulder alias Raquel Welch ne sera plus jamais la même à la fin! La vengeance, c'est tout ce qui lui reste! Tarantino rèalisait en 2004 un nouveau film culte avec Uma Thurman en faisant parler les sabres! Burt Kennedy, lui, signe en 1971 un western violent avec ces jets de sang à la Peckinpah dans lequel une belle et jeune femme prend les armes pour venger l'assassinat de son mari et de ses trois violeurs! Avec deux gueules que tout amateur du genre reconnaîtra et apprèciera : Jack Elam et Ernest Borgnine...en as du couteau! Welch fait ce qu'elle peut dans ce rôle un peu limitè mais elle le fait plutôt bien! A noter la curieuse et fantomatique apparition non crèditèe de Stephen Boyd...
Un western qui semble avoir tout du classicisme hollywoodien, avec un casting solide et surtout Burt Kennedy (capable du pire comme du meilleur) aux commandes. A y regarder de plus près il s'agit d'un western spaghetti tourné par un vieux briscards de Hollywood ! Un peu d'érotisme (juste un peu mais avec Raquel Welsh une bombe !), un poil d'humour (grâce au trio avec surtout Jack Elam et Ernest Borgnine), de la violence directe et froide (surtout avec le trio d'ailleurs) et une pincée de mélancolie (l'armurier et le chasseur de prime). Mais l'ensemble est assez primaire, sans grande envolée. Et on finit le film avec une question qui reste ne suspens : qui est l'homme qui part avec la belle ?! Sympa mais sans plus donc.
Une bonne histoire de western. La vengeance d'une femme accompagnée d'un chasseur de prime qui va lui apprendre à se servir d'une arme à feu. Malheureusement, la réalisation comporte un grand lot de longueurs. On s'attarde sur des chevauchées, des marches sur la plage, des grands angles peu appréciables... Pourtant, il y a des fusillades et des duels qui ne sont pas mauvais. Mais ce n'est pas un grand western. Il reste bien fait au niveau des coups de feu, des duels et des morts (En acceptant la sauce tomate)
Une banale histoire de vengeance que vient égayer une superbe distribution dont trois "gueules" du cinéma americain des années 60-70 : strother martin, jack elam, et l'immense ernest borgnine.
A cela ajoutez une ravissante raquel welch, un robert culp melancolique et un christopher lee en armurier, tout cela dirigé par le vieux routier burt kennedy et vous obtenez un divertissant western sans pretention qui ravira les amateurs.
Je suis presque surpris de ne découvrir que maintenant ce titre m'attirant depuis longtemps, principalement pour son casting étonnant et le fait qu'il ait inspiré Quentin Tarantino pour son mythique « Kill Bill ». Et finalement, c'était plutôt mieux que je ne pensais. Cela aurait pu être plus fort aussi, clairement. Si Burt Kennedy est un excellent scénariste, ses talents de réalisateur sont plus discutables. Certains choix sont même parfois vraiment étonnants spoiler: (à l'image de cet invraisemblable ralenti pour filmer la mort de Robert Culp) et la logique de série B qui entoure la production, à l'image de certaines métaphores sexuelles sidérantes ou encore d'un scénario parfois un peu basique dans son déroulement, sorte de sous-« Nevada Smith » au féminin. Mais il y a aussi de bonnes choses, quelques surprises dans le déroulement. Toute la partie autour du maniement des armes, c'est vraiment pas mal. spoiler: L'absence-présence de Stephen Boyd , bien que trop peu exploitée et expliquée, apporte un léger mystère bienvenu. Kennedy sait également proposer des moments de pause, à l'image de spoiler: l'escale chez Christopher Lee pour se réapprovisionner en armes . De plus, il a la bonne idée d'offrir une place presque équivalente aux méchants de l'histoire, si bien qu'on s' « attache » presque à eux, du moins nous y intéressons. Surtout, quel meilleur choix y avait t-il à faire que le trio Ernest Borgnine - Strother Martin - Jack Elam, tous trois hallucinants en frères gravement atteints à des niveaux divers (Borgnine ferait presque figure d'intellectuel et de modéré, c'est dire!). En revanche, si Raquel Welch est follement sexy (euphémisme), nul doute qu'il aurait fallu une actrice autrement plus magnétique pour un rôle de cette envergure : disons qu'elle est (très) décorative et (très) plantureuse. Bref, si « Un colt pour trois salopards » aurait probablement pu avoir un tout autre destin avec une production plus ambitieuse, notamment à la mise en scène et à l'écriture, il reste une curiosité, très imparfaite, mais valant le coup d'œil.
Un Western prévisible du début à la fin qui accumule les clichés mais avec une mise en scène soignée signé par Burt Kennedy !! Film datant du début des années 70 ou à L'époque, le Western était à la mode spaghetti ou violent à la mode San Peckinpah, "Un colt pour trois salopards" s'inscrit dans la deuxième tranche avec un début sordide ou une femme de ranch dans le désert voit son mari tué et elle violé par trois cowboys sans pitié. Elle décide de se venger avec l'aide d'un cavalier à la gachette rapide qui va l'enseigner, la relooker et tuer pendant une partie du film. Il n'y a que peu de surprises dans ce long métrage au niveau suspense, c'est vu et revu une bonne centaine de fois mais il a des qualités avec une magnifique musique, des décors et villages bien filmés et reconstitués et puis le casting , enfin dans les gentils comme Rachel Welch belle et expressive, Robert Culp excellent, la présence de Christopher Lee dans un second role mais par contre les trois salopards évoqué dans le titre avec Ernest Borgnine et deux autres comédiens en font des tonnes à mon gout. Un Western regardable mais vite oublié.