Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Mengzi
1 abonné
102 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 septembre 2023
C'est un très beau film d'animation japonais. N'étant pas un grand fan des animés, j'était frileux mais curieux de voir ce que donnerait ce film. Je peux le dire, j'ai beaucoup aimé. Encore une fois, on pourrait se dire que le film est destiné aux enfants, comme c'est de l'animation, mais clairement pas. Le film traite de sujets sérieux : le harcèlement, la perte de proches, la violence... Il m'a touché - le film a vraiment marché sur moi. Je suis rentré dedans, rentré en empathie avec les personnages et leurs vies respectives. Kokoro est une protagoniste efficace et attachante. Au delà, le film arrive à faire un peu d'humour de temps à autres, tout en traitant de sujets vraiment difficiles. Le film n'est pas gentillet, ni mielleux, il est percutant. Les dessins sont beaux, les personnages sont bien écrits, les dialogues et personnalités également très bien conçus (y compris la reine louve). Je le recommande vraiment, c'est un film de qualité. Je pense que je le reverrai à nouveau sans hésiter.
Je suis allé voir le film en m'attendant à être un peu déçu, ce qui a été tout le contraire ! "Le château solitaire dans le miroir" fut une très bonne expérience.
Kokoro, une collégienne se fait harceler au point où elle ne veut plus aller à l'école et se voit proposer d'aller à des cours particuliers. Un jour, le miroir dans sa chambre se met à briller. La jeune fille s'en approche et se retrouve subitement devant un château isolé de tout. Elle rencontre la "Reine Louve" qui lui présente un groupe d'adolescents qu'elle va devoir côtoyer car tous ont le même objectif : trouver la clé qui permettra de réaliser un seul et unique de leur vœu...
Je me suis identifié à l'héroïne dès la première phrase du film, ayant été dans une situation similaire à la sienne. Je ne pouvais donc que m'attacher à Kokoro et au reste des personnages qui vivent tous, plus ou moins, la même chose. On suit le groupe d'adolescents sur une année entière, donc on les voit se lier d'amitié et surtout essayer de comprendre pourquoi eux, et pas d'autres personnes... C'est comme ça qu'ils apprennent que : ils sont tous sans amis, et qu'ils viennent du même collège alors qu'ils ne se sont jamais croisés !
Les différents retournements de situation sont assez prévisible, aussi bien concernants la Reine Louve que ce pour quoi ils ne se sont jamais vu avant. Ce qui gâche le suspens et le mystère du film... Un autre point négatif, mais qui n'est que personnel, est que je trouve les charas-designs assez basiques, ils auraient pu être plus travaillés...
Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de passer un très bon moment et d'avoir pleuré à plusieurs reprises vers et à la fin. Et comme beaucoup de films d'animation japonais, il est adapté d'un roman éponyme qu'il faudrait que je lise pour voir si l'adaptation est plus ou moins bonne !
L’histoire de base est faussement simple : Kokoro Anzai, collégienne en 5e, malade et affaiblie, ce qui l’empêche d’aller à l’école, retrouve, en mai, grâce au miroir de sa chambre, 6 autres collégiens (3 garçons et 4 filles), sans amis, dans un château perché sur une île et accueillis par la Reine-Louve (adolescente portant un masque en tête de loup).spoiler: Si l’un d’eux découvre une clé avant le 31 mars prochain (ils ont la possibilité de faire des allers-retours entre leur domicile et le château, entre 9h et 17h), il pourra réaliser son vœu. En fait, l’intrigue (peu datée en raison de l’absence de smartphones, d’ordinateurs mais avec une console de jeux portative), qui se révèle au fil du temps, est plus complexe que cela et le film a le mérite d’évoquer le problème d’actualité du harcèlement scolaire. Dommage qu’il soit trop long (116 mn) et que l’intrigue (scénario de Miho Maruo, épouse du réalisateur) mette du temps à se révéler, tout s’accélérant au mois de mars. Si les portraits d’adolescents sont réussis, les adultes, peu présents, pétris de bienveillance voire de naïveté, d’éducation positive et dépourvus d’autorité, constituent, avec l’absence de rythme, le 2nd point faible du film. Malgré un dessin de qualité (même si les personnages ont une démarche raide), on ne retrouve pas l’inventivité et la poésie des films d’Hayao Miyazaki.
C'est inspiré d'un roman mais le sujet principal de cette critique est son adaptation ..Deja j'ai aimé le livre et l'adaptation est plus que fidèle bon je connaissait déjà les rebondissement mais il en reste tout de même un film émouvant et palpitant!Il est surtout destiné aux jeunes mais tout le monde peut y trouver son compte enfin les thématiques abordées (Harcelement scolaire ,Inceste )sont traitées minutieusement dans ce film un 5 étoiles bien mérité !
Ce n'est pas la plus belle des animations japonaises sorties sur nos écrans ces dernières années, mais elle témoigne quand même d'un réel savoir-faire, en particulier dans les scènes de miroir (ce qui, vu le titre, est la moindre des choses).
La virtuosité se manifeste plutôt au niveau du scénario, construit sur un "twist" que je ne révèlerai pas. L'intrigue, fantastique, se suit comme celle d'un polar.
Au second degré, il est question de mal être, de phobie scolaire, de harcèlement. C'est exprimé de manière subtile, pudique (loin de la lourdeur de certains téléfilms français).
C'est un film que parents et enfants peuvent voir ensemble.
le developpement est parfois un peu longuet, ce qui est sauvé par la fin qui est très sympa. il y a aussi une super morale qui résonne beaucoup ces temps ci avec l'affaire Nicolas.
Anime sympathique plus pour préados/ados que pour adultes. L'histoire se suit, malgré quelques incohérences par ci par-là, et les personnages ont de bons caractères les rendant chacun uniques, il y a aussi une belle critique sur l'élitisme et la persécution scolaire, voir la méchanceté que peuvent avoir certains enfants. Le graphisme est assez simple et il est loin derrière d'autres animes comme des Miyazaki ou des Shinkai, les "FX" sont souvent ratés et le tout est un peu édulcoré.
une histoire travaillée avec des personnages attachants et une thématique concernant le harcèlement qui est rafraîchissante dans le monde de l'animation. Une agréable surprise pour ce nouvel opus de japanimation
Il y a dans le château solitaire dans le miroir deux films, l'un magique ou même féerique puisant dans l'imaginaire du conte et de la féerie, l'autre naturaliste traitant de problèmes de fond tel que le harcèlement scolaire. Hara réussit plutôt bien la jonction de ces deux univers créant un récit initiatique qui malgré ses lieux communs et passages obligés, jusque dans son final très larmoyant, fonctionne parfaitement. Malgré la dureté de son propos, le film est optimiste et solaire. On regrettera une mise en place un peu longue des principaux éléments narratifs, une 3D trop voyante sur certains plans, ainsi que le manquent de développement de certains personnages, mais le château solitaire dans le miroir regorge de poésie et d'humanisme. C'est un film d'animation réussi même s'il n'est pas toujours, dans son déroulement, très original. Traiter du harcèlement et de la souffrance adolescente sans tomber dans le pathos ou le sordide est néanmoins salutaire.
Le suicide au Japon est un sujet lourd et omniprésent chez les adolescents. Cet animé adapté d'un livre aborde les différentes épreuves que les jeunes peuvent malheureusement vivre : harcèlement, moquerie, être toujours le plus doué pour ses parents, l'épreuve de la mort d'un proche, ici une sœur qui décède... Bref, exceptés ces sujets, le film est lent, trop lent et on décroches rapidement du fil conducteur qui parfois est un peu mal amené. Très déçu !
Alors qu'elle peine à trouver le courage de retourner au collège suite à des problèmes de harcèlement, Kokoro parvient à traverser le miroir de sa chambre et arrive dans un château inconnu. Elle y fait la connaissance de six autres adolescents et d'une mystérieuse enfant louve qui semble contrôler les lieux. Elle leur propose de rester. En salle le 6 septembre.
spoiler: Le Château Solitaire dans le Miroir est un animé mignon qui traite le sujet du harcèlement à l'école, entre autres. Ce dernier est abordé avec beaucoup de justesse et évite l'écueil du "tout le monde est gentil", qui est une vraie plaie dans d'autres oeuvres qui abordent ce thème. Le film traîne un peu en longueur vers le milieu de l'intrigue : les mois passent et peu de choses se passent. C'est seulement dans la dernière demi-heure que les twists multiples donnent une vraie plus-value à l'histoire qui nous est contée. On nous donne tout juste suffisamment d'éléments pour deviner ce qu'il va arriver et c'est sympa.
Un très beau film, j'ai été très touchée par l'histoire qui propose un échappatoire magique pour les enfants qui rencontrent des difficultés à l'école. L'histoire met en lumière un fait a la fois ancien et d'actualité : le harcèlement scolaire, le mal être des victimes et le manque de réponse du système éducatif. La fin est magnifique. Je recommande les yeux fermés
Les images sont superbes, et les personnages attachants parviennent à raviver des sentiments d'humanité et ce même à travers des sujets aussi difficiles que le harcèlement spoiler: ou l'inceste . Beaucoup d'émotion donc, malgré quelques rares notes un peu naïves. La trame principale reste belle, poignante, touchante. Ce que j'étais venu chercher en somme !