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gunbuster
387 abonnés
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4,0
Publiée le 10 septembre 2023
Je dois avouer avoir particulièrement accroché au film, avec un ton adulte, suivant les difficultés d'adolescents japonais : ici, des élèves mal dans leur peau incapables de venir en cours, allant de problèmes personnels au harcèlement scolaire. Ce sujet reste très anecdotique au Japon, sachant que la société demande à tous ses individus de se fondre dans le moule de la normalité, les citoyens n'y arrivant pas étant rejetés. Le film me parle d'autant plus qu'il s'inspire à la fois de contes traditionnels européens et japonais, mais aussi d’œuvres ayant déjà abordés ces sujets : Anohana, où Jintan est hanté par le fantôme de son amie d'enfance, le sentiment de culpabilité l'empêchant d'aller en cours; Jun, la Voix du Cœur, où l'héroïne a perdu la parole suite à un traumatisme et chaque journée à l'école devenant un supplice; Souvenirs de Marnie, où l'héroïne Anna se sent étrangère dans sa classe, incapable de créer des liens avec ses camarades de classes; L'arc consacré à Hinata Kawamoto dans la série March comes in like a lion, où cette adolescente, adorable et attachante, est victime d'un harcèlement scolaire particulièrement déshumanisant et machiavélique. Le réalisateur choisit volontaire de jouer avec le ton des contes classiques typique des frères Grimm, tout en donnant aux protagonistes une certaine modernité : les adolescents sont sensés trouver une clé dans un château médiéval, mais semblent seulement intéressés par se tenir compagnie, fuyant leur douloureuse réalité. Si en tant que spectateur, on penche pour certaines théories, comme le fait que l'hôtesse du château a un visage masqué, ce qui signifie que son identité est l'un des mystères à percer. La plupart du temps, on suit l'héroïne Kokoro dans son quotidien, sa souffrance silencieuse, ses errements. C'est dans le dernier quart d'heure que l'intrigue se précipite, révélant le fin mot de l'histoire et les liens entre les adolescents, et la raison derrière l'existence de ce château enchanté et l'identité de la Reine Louve. Le film ne fait jamais dans le sensationnalisme, toujours posé, questionnant la société japonaise dans son incapacité à accepter l'échec scolaire, le rejet social, le harcèlement, la différence. Contrairement à des films enfantins où le handicap ou le rejet est traité de manière superficielle et absurde, cet animé a un ton adulte, réfléchit, respectueux de l'intelligence de son public. Il se termine sur une lueur d'espoir quand l'héroïne trouve la force intérieure d'affronter le monde extérieur, et l'importance de l'amitié et de l'écoute. Si le réalisateur n'invente rien, le film reste une réussite, les deux heures passant sans longueur, sublimé par une animation impeccable du studio A-1 Pictures.
Vu en japonais, avec des vibes Ghibli, ce film est une pure pépite. Le roman est un de mes préférés de tout les temps, et l'adaptation anime est plutôt réussi, malgré les contraintes de temps et les nombreuses scènes qui n'ont pas pu être adapté. Pour une meilleure expérience, lisez le roman, mais sinon, pour les connaisseurs de l'histoire ou non, ce film est très réussi. L'animation du dernier jour au château est très réussi. N'hésitez pas, foncez voir Le château solitaire dans le miroir.
"Le Château Solitaire dans le Miroir" est un animé que j'ai bien apprécié. L'histoire du long-métrage est sympa mais j'aurais préféré voir un peu plus de complicités entre les personnages principaux. Par contre j'ai trouvé que ça tournait en rond à certains moments. Les images sont dans l'ensemble très belles et les personnages sont dans l'ensemble attachant.
Il y a dans le château solitaire dans le miroir deux films, l'un magique ou même féerique puisant dans l'imaginaire du conte et de la féerie, l'autre naturaliste traitant de problèmes de fond tel que le harcèlement scolaire. Hara réussit plutôt bien la jonction de ces deux univers créant un récit initiatique qui malgré ses lieux communs et passages obligés, jusque dans son final très larmoyant, fonctionne parfaitement. Malgré la dureté de son propos, le film est optimiste et solaire. On regrettera une mise en place un peu longue des principaux éléments narratifs, une 3D trop voyante sur certains plans, ainsi que le manquent de développement de certains personnages, mais le château solitaire dans le miroir regorge de poésie et d'humanisme. C'est un film d'animation réussi même s'il n'est pas toujours, dans son déroulement, très original. Traiter du harcèlement et de la souffrance adolescente sans tomber dans le pathos ou le sordide est néanmoins salutaire.
L’histoire de base est faussement simple : Kokoro Anzai, collégienne en 5e, malade et affaiblie, ce qui l’empêche d’aller à l’école, retrouve, en mai, grâce au miroir de sa chambre, 6 autres collégiens (3 garçons et 4 filles), sans amis, dans un château perché sur une île et accueillis par la Reine-Louve (adolescente portant un masque en tête de loup).spoiler: Si l’un d’eux découvre une clé avant le 31 mars prochain (ils ont la possibilité de faire des allers-retours entre leur domicile et le château, entre 9h et 17h), il pourra réaliser son vœu. En fait, l’intrigue (peu datée en raison de l’absence de smartphones, d’ordinateurs mais avec une console de jeux portative), qui se révèle au fil du temps, est plus complexe que cela et le film a le mérite d’évoquer le problème d’actualité du harcèlement scolaire. Dommage qu’il soit trop long (116 mn) et que l’intrigue (scénario de Miho Maruo, épouse du réalisateur) mette du temps à se révéler, tout s’accélérant au mois de mars. Si les portraits d’adolescents sont réussis, les adultes, peu présents, pétris de bienveillance voire de naïveté, d’éducation positive et dépourvus d’autorité, constituent, avec l’absence de rythme, le 2nd point faible du film. Malgré un dessin de qualité (même si les personnages ont une démarche raide), on ne retrouve pas l’inventivité et la poésie des films d’Hayao Miyazaki.
Alors qu'elle peine à trouver le courage de retourner au collège suite à des problèmes de harcèlement, Kokoro parvient à traverser le miroir de sa chambre et arrive dans un château inconnu. Elle y fait la connaissance de six autres adolescents et d'une mystérieuse enfant louve qui semble contrôler les lieux. Elle leur propose de rester. En salle le 6 septembre.
spoiler: Le Château Solitaire dans le Miroir est un animé mignon qui traite le sujet du harcèlement à l'école, entre autres. Ce dernier est abordé avec beaucoup de justesse et évite l'écueil du "tout le monde est gentil", qui est une vraie plaie dans d'autres oeuvres qui abordent ce thème. Le film traîne un peu en longueur vers le milieu de l'intrigue : les mois passent et peu de choses se passent. C'est seulement dans la dernière demi-heure que les twists multiples donnent une vraie plus-value à l'histoire qui nous est contée. On nous donne tout juste suffisamment d'éléments pour deviner ce qu'il va arriver et c'est sympa.
Bien C'est comme ça que ça se regarde Bien C'est émouvant Les personnages sont touchants Tout est sensible et délicat En fait Ce film démontre qu'un scénario bien écrit peut donner lieu à un film pas trop mal Il est issu d'un roman le scénario Pour une cible 10/14 ans Et effectivement c'est clairement une problématique de cet âge qui est traitée Mais pour autant ça me parle carrément L'exclusion Le harcèlement On a tous plus ou moins connu ça En tout cas le sentiment de solitude de tristesse qu'elle peut générer Du coup il est finalement universel ce film En + Les personnages sont vraiment excellents On est rapidement pris d'empathie pour eux La mécanique générale Très intrigante Va de révélations en révélations toutes plus intéressantes les unes que les autres Et puis il y a un côté merveilleux Bizarre On plonge avec les personnages dans le trouble de leur situation Dans leur tristesse Leur honte En - La réalisation est complétement plate Sans intérêt Les images sont moches Les décors nullissimes Pourtant c'est de l'animation Il n'y a aucun détail C'est figé Trop clair Dégueulasse On dirait une série d'animation réalisée à la va-vite Peut-être que c'est le cas Et que le budget était restreint Mais c'est vraiment dommage Et la musique Tellement banale Sans inspiration C'est drôle dans ce film Tout est bien sauf la partie technique Comme quoi un bon scénario Et sans doute une bonne base Peuvent suffire Presque
C'est beau mais c'est long, ils nous manquent beaucoup de réponses. Les traumas adolescents sont bien traités mais ya beaucoup de choses dans l'histoire qui tournent en rond ou on n'a pas de réponses.
Un trou béant spatial. Difficile d’élaborer à quel public est destiné ce film, difficile également de situer les différentes phases du schéma narratif: Le schéma de base serait: Introduction — situation initiale Aspiration par miroir — élément perturbateur 3/4 de la suite du film — "péripéties" Clef et vœux — résolution Épilogue — situation finale Mais….. Jusqu’aux 15 dernières minutes de film tout est tellement… vide, long, fade… A se demander si ce n’est pas en réalité une situation initiale de plus d1h30 avec meublage poussif et que le réel élément perturbateur ne serait pas plutôt "l’événement qui conduit à trouver la clef", mais non; il n’y a pas de meublage dans ce film, le meublage: c’est ce film. La saveur à beau n’arriver que dans les dernières minutes, je ne dirais pas du film, dans son ensemble, qu’il est ennuyeux: il est simplement: vide. Plot-twist compris dès le départ.
Déception absolue. Un thème à priori intéressant et sensible traité avec une telle negligence, c'est scandaleux. La qualité technique est déplorable, résultante probable d'un manque de moyens. Les personnages sont insipides. Jamais je me suis autant ennuyé durant un dessin animé. Une honte pour l'industrie Japonaise du dessin animé. Si vous vous vous ennuyez après vingt minutes, partez. Les 30 dernières sont insupportables.
A la base, il a un roman qui traite de harcèlement à l'école, donc un bon scénario... Mais ça s'arrête là. Pendant presque tout le film, les personnages n'agissent pas, se contentent de parler : on s'ennuie ! Pas d'action, pas de rebondissement. Quant au château, on n'en voit que quelques pièces (cuisine, salon, chambres), ce qui traduit un manque total d'imagination de la part des graphistes et du réalisateur, car vu de l'extérieur il est immense ! Et à l'intérieur, rien, c'est plat, pas la moindre pièce extraordinaire (on est loin de Poudlard). Il faut attendre les 20 dernières minutes pour qu'enfin il se passe quelque chose et qu'on y comprenne enfin le pourquoi du comment, mais c'est quand même compliqué : la soeur mourante d'un des protagonistes crée un château imaginaire (elle a des super pouvoirs ou quoi ?), où elle invite 7 élèves victimes de harcèlement dans le même collège à des époques différentes pour qu'ils retrouvent une clef pour ouvrir une porte vers une pièce où le gagnant pourra formuler un voeu... heu quand même, c'est un peu fumeux... Et quel rapport avec le harcèlement scolaire ? On finit par s'y perdre...
Le suicide au Japon est un sujet lourd et omniprésent chez les adolescents. Cet animé adapté d'un livre aborde les différentes épreuves que les jeunes peuvent malheureusement vivre : harcèlement, moquerie, être toujours le plus doué pour ses parents, l'épreuve de la mort d'un proche, ici une sœur qui décède... Bref, exceptés ces sujets, le film est lent, trop lent et on décroches rapidement du fil conducteur qui parfois est un peu mal amené. Très déçu !
Ce film est d'une nullité c'est pas croyable, le seul moment émotif à la toute fin était télégraphé mais les noms des personnages sont si peu mémorables (car personnages eux-mêmes pas attachants) qu'il leur a fallu nous montrer dans le reflet pour comprendre ! C'est paresseux et statique, ça n'a aucun style ni saveur (tout est vu et revu, de l'animation à l'avancement même de l'histoire), c'est beaucoup trop lent, et c'est pire que pas captivant ça nous prend vraiment pour des idiots.
Je n'ai jamais autant voulu quitter une salle de cinéma pendant la projection, je vous conseille de suivre votre instinct si vous avez envie de quitter la salle (bien) avant la première moitié du film.
J'ai été particulièrement déçue de ce film. Je pense que c'est le film le plus mal animé que j'ai vu au cinéma. Dès qu'un personne bouge, l'animation n'est pas fluide, on croirait voir du 12 image par seconde... On remarque bien vite que les personnages sont animés par dessus un décor de 3D (car l'animation du décor est certes fluide, mais dans un style graphique complètement différent, ce qui saute aux yeux lorsque l'on découvre le château pour la première fois), leurs pieds ne semblent souvent pas être ancrés au sol. L'animation du mouvement des personnages aussi paraît très "robotique", par exemple, lorsqu'ils marchent, ils n'ont pas de personnalité propre, ils ont tous la même animation avec presque que leurs jambes qui bougent. Les "plans de caméras" sont extrêmement bateau, il n'y a pas de recherches de compositions graphiques, pas de dynamisme.
En parlant de dynamise, c'est très triste car on remarque énormément de potentiel, je suis persuadée que le roman doit être super, mais le résultat n'est pas là. Il se passe quelque chose les 20 premières minutes du film, puis les 20 dernières minutes. De très bons moments, mais le film dure deux heures, donc ça ne comble pas. Pourtant, on voit qu'il y en a des choses à dire ! On en arrive à se demander si les personnages ne sont pas un peu bêtes de ne pas parler ou s'interroger sur tout ça... Les personnages n'interragissent réellement presque pas entre eux, ils n'ont pas "d'attitude" (c'est-à-dire, de réaction par rapport aux évènements ou choses qui les entourent, ou peut-être).
Dernier point : le décor est absolument vide et manque de caractère, et ce n'est clairement pas intentionnel. Par conséquent, dès qu'un élément de décor est important pour l'histoire, on ne remarque QUE ça (par exemple, un tableau au fond... d'habitude, il n'y a aucun tableau). J'ai vraiment eu l'impression qu'ils ont acheté des assets 3D et les ont utilisés tel quel.
C'est fou car on se rend compte que l'histoire a un potentiel incroyable, qu'il y a tout le temps de l'exploiter, et ce n'est pas le cas ! Sûrement dû à un énorme problème de budget.