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Alex560
1 abonné
39 critiques
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2,5
Publiée le 1 décembre 2024
Don't Move, réalisé par Adam Schindler et Brian Netto, promettait une expérience horrifique captivante grâce à son postulat : une lutte de survie intense contre un tueur sadique utilisant un agent paralysant pour immobiliser ses victimes. Soutenu par la production de Sam Raimi, le film livre une ambiance pesante et quelques séquences bien orchestrées, notamment grâce à la prestation convaincante de Kelsey Asbille dans le rôle d’Iris.
Cependant, malgré ces points forts, le récit peine à se renouveler. L'intrigue repose trop souvent sur des mécanismes répétitifs, étirant l'idée de base au point de diluer la tension initiale. Les personnages secondaires manquent d’épaisseur, et certaines décisions narratives apparaissent forcées, rendant l’ensemble moins immersif qu’espéré.
Si Don't Move parvient à maintenir un certain niveau de suspense que je conseille aux amateurs de thrillers claustrophobes, il reste trop convenu pour se démarquer véritablement dans un genre saturé. Une œuvre correcte mais oubliable.
L’œuvre part d’une idée intéressante : une femme tentant de fuir un tueur en pleine forêt tout en luttant contre un paralysant progressif. Ce type de thriller rappelle des œuvres comme 127 Heures et Jessie, jouant sur la tension d’une situation extrême. Mais, malgré cette promesse, elle échoue à exploiter pleinement son concept. Là où on pourrait attendre une montée en tension continue autour de la paralysie, Don’t Move accélère rapidement cette partie : à peine dix minutes consacrées au poison envahissant le corps de l’héroïne. Cela réduit l’effet de suspense potentiel, laissant place à une structure répétitive qui enchaîne rencontres et pauses artificielles. Ces interruptions peinent à enrichir le personnage, qui reste souvent immobile et silencieux, diminuant l’impact émotionnel de l’histoire. Kelsey Asbille, malgré ses efforts, ne peut compenser la platitude de cette écriture. L’antagoniste apparaît d’abord comme une figure inquiétante, mais se révèle inconsistant : extrêmement prudent dans ses actions, il commet aussi des erreurs inexplicables, comme laisser l’héroïne avec son téléphone. L’intrigue se retrouve affaiblie par cette incohérence, et les rares scènes de tension, comme celle avec la tondeuse, tombent à plat en raison d’une mise en scène maladroite. Si le film effleure parfois des thèmes sur la manipulation et la résilience, ceux-ci restent sous-développés. On oscille entre thriller de survie et exploration psychologique, mais on n’approfondit ni l’un ni l’autre. Le tout finit par s’étirer sans surprise, et le potentiel de thriller captivant se dilue dans une exécution mécanique peu inspirée.