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FaRem
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3,0
Publiée le 26 octobre 2024
Coincée dans une existence de tristesse à la suite d'un drame personnel, Iris va se retrouver littéralement piégée dans son corps après une rencontre avec un tueur en série. Comment se défendre quand on n'est pas libre de ses mouvements, c'est ce qu'elle va devoir découvrir... Un pari osé des scénaristes T.J. Cimfel et David White qui s'en sortent assez bien même si l'immobilité n'est qu'un contretemps et que l'histoire n'est pas si originale que ça. Lorsqu'elle est paralysée, le film fonctionne uniquement grâce spoiler: à la présence d'un troisième personnage à savoir le vieil homme ou le policier. Sans ça, c'est un poil redondant même si on ressent bien la peur et le sentiment d'impuissance de la jeune femme face à son prédateur. Ce n'est pas aussi haletant ou captivant que je l'espérais, mais pour un survival dans ces circonstances, c'est quand même distrayant et pas mal.
Un survival au long court où (souvent) les choix ne sont pas judicieux pour coller au scénario et faire durer la tension. Bien interprétés mais aucun aspect psychologique du méchant n'est mis en avant pour donner de l'épaisseur. Dommage. 3/5 !
Un regain d'existance découle de ce duel, de cette lutte pour échapper à son assaillant. Le propos est là et le suspens tout autant. Le casting fonctionne plutôt bien et avec ces allures de film d'un soir, on gardera sans aucun doute des images de cette production soutenue par Sam Raimi.
Ce film de suspense produit par Sam Raimi et réalisé par deux inconnus arrive à maintenir son concept jusqu'au bout, même si on devine la fin d'emblée. Les acteurs sont bons, l'atmosphère est anxiogène pendant près d'une heure et demi. Toutefois, il lui manque une ou deux scènes-chocs pour rester dans les annales et devenir un métrage culte avec le temps. Il restera juste un énième consommable de bonne facture certes, mais assez vite oubliable.
Alors oui pour l idée encore une fois il ne s agit pas toujours d en avoir une mais de la développer pour qu elle puisse devenir un long métrage. Ici c est plus un court car ça tourne vite en rond et on finit par trouver le temps long .
Don't Move a un bon potentiel avec cette idée originale de suspense autour du compte à rebours, alors que l'agent paralysant prend effet progressivement sur Iris. Cela crée une atmosphère lourde et oppressante, qui attire l’attention. Le personnage du tueur est également bien exploité. On découvre peu à peu sa face sombre, ce qui ajoute de la profondeur.
Cependant, le scénario pêche par moments avec des passages peu convaincants. Il y a des raccourcis scénaristiques pour sortir les personnages des situations compliqués, ce qui affaiblit l’impact des obstacles qui auraient pu ajouter du piquant. Au lieu de monter en tension, ces facilités frustrent un peu. La fin, quant à elle, est marquée par un retournement de situation qui est trop improbable.
Immobilisée dans un quotidien baigné par les sinistres couleurs d'un deuil insurmontable, Iris s'échappe un beau matin vers les lueurs plus chaleureuses qu'un environnement forestier lui a fait connaître avant la plus effroyable des tragédies. Là-bas, décidée à mettre un terme à sa souffrance, les paroles d'un inconnu lui permettent de se détourner de l'irréparable. Mais, lorsque ce dernier lui injecte une substance paralysante pour réaliser ses propres projets déviants à son égard, celle qui voulait en finir avec son existence va aiguiser son sens de la survie à son paroxysme...
Après "Don't Breathe", voilà "Don't move", autre production de Sam Raimi dont le titre traduit une nouvelle fois une privation d'utiliser une des fonctions les plus élémentaires de l'être humain dans un jeu du chat et de la souris face à un redoutable psychopathe ! Bien moins percutant ou mémorable que le film de Fede Álvarez en ce domaine, "Don't Move" va grosso modo se découper en trois phases chargées de multiplier la tension de son postulat avec l'intervention de tiers amenés parfois trop aisément sur la route de ses protagonistes et dont les conséquences sont peut-être hélas trop attendues avec les choix évidents d'une victime prête à tout afin de chercher à se manifester auprès de leurs regards. Néanmoins, s'il a un vrai souci à se montrer original dans son schéma scénaristique global, le film d'Adam Schindler & Brian Netto mène plutôt efficacement sa barque pour développer du suspense au sein des moments de confrontations qu'il a à offrir, comptant sur le face-à-face entre la folie mythomane de l'antagoniste incarné par Finn Wittrock (toujours particulièrement convaincant dans ce genre de rôle) et une héroïne (Kelsey Asbille) qui sait démontrer sa combativité malgré son inertie. Chaque développement de ses phases trouve le moyen de faire son petit effet jusqu'à une confrontation ultime parfaitement représentative du point final de la thérapie de choc symbolisée par cette épreuve vis-à-vis de son héroïne, ses derniers mots en seront d'ailleurs la plus vive expression.
En soi, "Don't Move" est peut-être la parfaite représentation de ce qu'une production Netflix peut laisser augurer en matière de proposition de survival pas trop honteuse à délivrer: du contenu suffisamment bien fichu pour faire le job le temps de son visionnage mais où rien de franchement fou ne vient laisser un souvenir impérissable passé celui-ci.
Un casting réduit au strict minimum et une intrigue elle aussi réduite à peau de chagrin... Pourtant, Don't Move nous propose une héroïne forte et un Finn Wittrock convaincant (bien qu'habitué aux rôles de psychopathe grâce à AHS). Il ne s'agit pas du thriller de l'année mais d'un divertissement classique et tout juste efficace.
Thriller honnête avec un pitch intrigant mais rapidement le traitement montre ses limites, et le film alterne les rebondissements déjà vus sur un rythme haletant. Je suis juste déçu de constater que Sam Raimi a revu l'exigence à la baisse et produit maintenant des petits trucs, pas désagréables.
Bon déjà dés le début, on comprends que rien n'est plausible. La pauvre victime qui a du mal à faire bouger le doigt, est arrivée à sauter de la brouette sans faire de bruit. On a compris.
Survival d'une jeune femme courageuse face à un sacré déséquilibré... Ne cherchons pas les motivations ce n'est pas le sujet! Elle doit lutter contre deux problèmes : l'ankylose et la méchanceté primaire... Angoissant de bout en bout, le spectateur attend le coup suivant, espère qu'elle s'en sortira sans espérer que cela s'arrête. Nous devons en permanence lutter contre cette contradiction. Pas mal du tout!
Ma foi l'idée est plutôt originale mais malheureusement celle-ci fait également vite le tour de son postulat. Voulant en finir avec la vie à la suite d'un drame familiale Iris va malencontreusement rencontrer Richard qui va lui administré une drogue paralysante pour quoi exactement, mystère..C'est donc prisonnière de son propre corps que notre héroïne va devoir survivre, et si le film arrive à distiller quelques moments de tensions ici et là, le scénario est trop brouillon et les réactions et arguments de l'agresseur souvent stupides, plutôt prévisible, dans la mesure où la victime ne peut bouger, il faut donc l'intervention d'un tiers pour faire avancer le récit, et la même mécanique du coup, se répète. C'est suffisamment court pour tenir en haleine, finalement la victime retrouve goût à la vie grâce à son aventure, mais il manque d'une écriture plus incisive et moins manichéenne.