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chrischambers86
14 060 abonnés
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3,0
Publiée le 7 janvier 2022
Comèdie bien connue des annèes 80! C'est le troisième long-mètrage de Gèrard Jugnot derrière la camèra! Si vous êtes un fèru du Moyen Age, vous risquez d'être surpris car la vie du chevalier Bayard revue et corrigèe par le rèalisateur de "Scout toujours" ne lèsine pas sur le rire voire même le gore! Majestè, ècuyer, duchesse, chevalier du royaume, chevalier de lègende...tous sont passès à la moulinette façon puzzle! On dispose indèniablement d'une reconstitution soignèe et d'une distribution ètonnante, notamment Rèmi Martin en chevalier Bayard et Ann-Gisel Glass, loin de son registre de film d'auteur! Une parodie amusante et divertissante, une de ces comèdies plaisantes du siècle dernier, avec des personnages dèlirants (Patrick Timsit ...« Certes, certes »), et le style Jugnot qui fait de bonnes choses dans les scènes de bataille et tournois! Dèjà un classique...
Jugnot réalisateur est tout à fait intéressant à découvrir, et personnellement son film sur Bayard est une petite réussite, certes à l’histoire relativement placide, mais qui ne manque pas d’allure. Le choix audacieux du métrage c’est d’introduire beaucoup d’humour noir, et de se montrer volontiers incorrect. Scènes de torture, blessures béantes, le film ne se détourne pas de l’image d’un Moyen-Age sombre et violent (même si on commence à entrer dans la Renaissance déjà), ce qui peut marquer pour un film qui prend tout de même clairement une orientation comique. Du coup il y a des scènes très sérieuses qui feront passer l’envie de rire à certain, et je pense que ce mélange des registres a nuit sérieusement au succès potentiel de ce métrage. On rit cependant à plusieurs reprises aussi, et personnellement, je rejoins certains avis, je trouve que Jugnot offre un métrage plus audacieux que Les Visiteurs. L’histoire en elle-même reste assez quelconque et un peu répétitive. C’est le défaut que j’adresserai au métrage, de ne s’être concentré que sur la dimension « amoureuse » du personnage de Bayard, qui combat finalement peu, et qui manque de dégrossissement. Je ne doute pas qu’il y avait de quoi creuser plus le personnage, surtout dans la dernière partie. Ça se laisse suivre grâce à du rythme et de l’action cependant. Côté acteur de bons interprètes, surtout un Jugnot très convaincant dans la peau d’un personnage un peu ingrat. Il s’est entouré d’une partie de l’équipe du Splendid, et de nouveaux venus de prestige, de Gérard Darmon (très amusant quoique caricatural), à Victoria Abril (très charmante). Casting de prestige mené par le méconnu Rémi Martin qui hérite du rôle principal, et qui livre une prestation honorable, bien que la différence de niveau soit assez apparente avec certains de ses collègues. Il en fait un peu beaucoup quand même, et son personnage trop monolithique est aussi un handicap. Formellement la reconstitution médiévale est convaincante. De beaux décors, de beaux costumes, une volonté de violence visuelle étonnante et qui fonctionne bien et vient donner une certaine épaisseur à l’esthétique du film. La mise en scène est par ailleurs tout à fait appréciable, et la bande son est idéale pour un film de ce genre. Pour le coup, c’est une comédie très propre visuellement, qui n’a pas vieilli, et qui conserve un charme manifeste. De qualité, Sans peur et sans reproche est un très bon moment de cinéma, à ne peut-être pas tout à fait voir comme une comédie pure et dure. Les amateurs de Visiteurs pourraient être déconcertés par les aspects « sérieux » du film, et en tous les cas les jeunes enfants ne sont pas invités à un visionnage de ce film. 4, pour un projet ambitieux et tout de même, rondement mené.
Le ton peut surprendre, puisque derrière le ton léger, s'affiche un humour très noir qui ne fonctionne pas toujours et qui peut même parfois choquer, mais Jugnot a choisi de jouer la carte du "réalisme décalé". Côté interprétation, si Jugnot y est étonnant, l'acteur qui joue le rôle de Bayard est une erreur de casting, trop figé, trop entier. En revanche les seconds rôles sont savoureux, Darmon en scribouillard inverti, Timsit en Charles VIII et Lamotte en Louis XII, sans oublier les rôles déjantés de Victoria Avril et d'Anémone. A noter que la fin qui paraît absurde correspond pourtant à la vérité historique, Bayard a bien défendu seul le pont du Garigliano). Malgré ses défauts un film sympathique et attachant
Gérard Jugnot réalise avec cette comédie médiévale le plus déjanté de ses films puisque, dans cette folle parodie de films de cape et d’épée, sorte de réponse française au britannique SACRE GRAAL, les personnages, les dialogues comme les gags sont tous bien écrits et parfaitement rythmés pour former un cocktail comique irrésistible. L’excellent casting aide énormément à cette réussite puisqu’en plus de ses amis du Splendid, on croise entre autres Victoria Abril, Bruno Carette mais surtout Gérard Darmon dont le jeu est littéralement jouissif. Une revisitation historique délirante parfaitement réussie donc.
Une comédie sympathique en plein Moyen-Âge en France. Costumes et décors très soignés, humour bien français, parfois salasse. Le vocabulaire fait authentique, la médecine et le reste idem. Une fois qu'on entre dans le jeu des acteurs et des scénaristes, on passe un bon moment. C'est bien idiot mais c'est joué sérieusement par les acteurs secondaires. J'ai bien aimé le tout, parfois un peu gore, mais prémisse des "Visiteurs" dans les tenues, les dents et le vocabulaire, en plus des décors.
Outre son aspect résolument comique, ses situations cocasses et quelques anachronismes soft et bienvenus, Sans peur et sans reproche est avant tout un film d'époque superbement mis en scène par Gérard Jugnot. Le parler, les costumes, décors, moeurs et autres détails du Moyen Âge sont retranscrits à la perfection, donnant au métrage un univers vraiment réaliste, contrebalançant son côté humoristique. Le scénario est quant à lui délectable, riche en rebondissements et dialogues hilarants, surtout grâce à une pléiade d'interprètes parfaits en tous points, habitant leurs rôles respectifs avec malice : de Gérard Jugnot en chevalier bonimenteur, fourbe et surtout manchot au jeune Rémi Martin, parfait en chevalier Bayard amoureux et fidèle, sans oublier Gérard Darmon qui campe un ménestrel homosexuel totalement délirant, on est sous le charme. De plus, de nombreux cameos viennent garnir le film de têtes bien connues (Josiane Balasko, Anémone, Michel Blanc...). Loin d'être une parodie grotesque et épurée, Sans peur et sans reproche est plutôt une aventure romanesque bon enfant, sorte de comédie culte hilarante du début à la fin, possédant un charme indémodable.
Gérard Jugnot signe ici un film (très) moyen qui a mal vieilli. Certes, c'est historiquement intéressant, mais la présentation des faits est plutôt fade, avec un nombre fort limité de gags qui font sourire. Le jeu d'acteur se révèle également limite, malgré la présence d'une impressionnante armada de grands acteurs du cinéma français (Abril, Blasako, Darmon, Timsit...). Au final, seul l'humour noir moyen-ageux sauve le film de l'ennui.
Énorme échec à sa sortie pour le 3ème long de G. Jugnot, bien établi en tant qu'acteur (ce qui lui permit d'avoir ce casting très garni et un budget confortable) mais qui peinait à s'imposait derrière la caméra. Et pourtant, le film n'est pas désagréable mais comme souvent dans ces cas là, c'est le décalage qui a du mal à s'imposer. Hésitant entre farce et film historique, le tout avec des dialogues enlevés et une bonne dose de violence (pas toujours très drôle), on comprend que le public ai pu être désarçonné. Malgré tout, c'est assez drôle et enlevé, légèrement polisson, la reconstitution est luxueuse, la photo est soignée et les multiples acteurs s'éclatent vraiment dans des rôles taillés sur mesure. Un bon moment, qui souffre toutefois d'un petit manque de rythme. D'autres critiques sur
Un film qui semble vouloir jouer sur l'humour noir en montrant le côté trash et cru du Moyen Âge et de ce point de vu c'est raté. Et comme à côté de cela se rajoute quelques vannes vieillottes comme le rôle de Gérard Darmon par exemple, du coup le film paraît aujourd'hui franchement daté et laborieux. C'est clairement à ranger dans les faibles Jugnot.
Excellente surprise que cette petite comédie de 1988, le casting est dantesque : mentions spéciales à Darmon, Blanc et Carette, hilarants. Je mets une très bonne note car c'est de qualité, bien joué, bien mené, divertissant et intelligemment réalisé.
Bellabre, un des capitaines du roi de France Charles VIII, est ridiculisé au cours d'un tournoi par un jeune inconnu, Pierre Terrail de Bayard, amoureux de la duchesse de Savoie. Les deux hommes partent combattre l'ennemi, Bellabre prenant Bayard sous sa coupe... De ce long-métrage humoristique ne se dégagera guère fureur artistique démonstrative. Mais à défaut de n’être qu'un maigre divertissement, " Sans peur et sans reproche " est un film plus ambitieux qu'il n'y paraît. Avec ce troisième film en tant que réalisateur, Gérard Jugnot est encore et toujours à la recherche, de son style personnel, du ton qui lui est propre. L'acteur-réalisateur sera à son apogée avec son quatrième long-métrage, " Une époque formidable ", une comédie douce-amère brillante. Cette page de l'histoire française revue et corrigée par Gérard Jugnot est, à vrai dire, relativement distrayante. Les comédiens y surjoue avec humour et le scénario mélange tirades théâtrales et répliques cinglantes contemporaines. Evidemment, la mise en scène peut paraître précaire, mais n'oublions pas que Gérard Jugnot est ici à la fois devant et derrière la caméra ; preuve irrévocable que l'on ne pas peut être au four et au moulin. Sympathique.
Une reconstitution excellente, de parfaits décors, mais un humour un peu grossier et des gags souvent convenus, gâchent la comédie médiévale de Jugnot.
Gérard Jugnot décide de faire un film comique situé à l'époque moyen-âgeuse. L'essai n'est pas trés concluant, on sourit parfois mais on rit trop rarement. Jugnot en réalisateur nous avait habitué à mieux. On le connaissait drôle, émouvant mais pas vulgaire. "Sans peur et sans reproche" est un film bien peu engagé. Là ou "Les Visiteurs" assume complétement son côté facétieux et burlesque, le film de Jugnot fait bien plate figure face à son adversaire. L'histoire est digne d'une trame de moyen-métrage, les gags sont trop peu nombreux et les personnages sont bien trop caricaturaux pour être attachants ( à part peut-être Rémi Martin, trés bon en chevalier Bayard ). Bien sur nous n'attendons rien de la réalisation, seulement qu'elle serve l'histoire et heuresement c'est chose faite. En conclusion, le film "Sans peur et sans reproche" est bien trop faiblard pour marquer les esprits. Un film sympa, sans plus juste une petite faute dans la filmographie de Jugnot.