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AMCHI
Ordure de flic est la première adaptation cinématographique de The killer inside me (roman de Jim Thompson) et c'est Burt Kennedy à qui l'on a confié la réalisation et ce n'est sans doute pas l'homme de la situation. Plutôt habitué au western auquel à quelques exceptions (je pense en particuliers à Un Colt pour 3 salopards) il n'a jamais malgré d'excellents casting livré de film marquant dans le genre, Ordure de flic avait besoin d'un réalisateur sachant manié le malsain et le suspense avec habileté et si ce n'est pas faute d'essayer le résultat ne convainc pas. On retient avant tout la bonne prestation de Stacy Keach qui joue cet adjoint du shérif sombrant dans le mal.
Première adaptation du roman de Jim Thompson, avant celle de Winterbottom avec Casey Affleck. Sortis en France sous le titre délicat de « Ordure de flic » ce qui a le mérite d’être clair.
Réalisé par Burt Kennedy, petit roi du western de série B, le film ne fait pas dans la dentelle et marche sur les plates bande de Brian De Palma. Kennedy abuse des poncifs de mise en scène, notamment autour des flash back lourdement explicatifs, et des effets divers (tonnerres, cadrages tordus et éclairages glauques) pour souligner les tourments de son anti-héros. Pourtant la sauce fini par prendre et le film dégage une vraie ambiance vénéneuse et poisseuse, même si la transformation du bon shérif en psychopathe se fait de manière assez brutale. Stacy Keach, habité par son rôle, retrouve ici Susan Tyrrell, sa partenaire dans « Fat city » de Huston. Le couple fonctionne bien, le film leur doit beaucoup.
Réalisé par Burt Kennedy, petit roi du western de série B, le film ne fait pas dans la dentelle et marche sur les plates bande de Brian De Palma. Kennedy abuse des poncifs de mise en scène, notamment autour des flash back lourdement explicatifs, et des effets divers (tonnerres, cadrages tordus et éclairages glauques) pour souligner les tourments de son anti-héros. Pourtant la sauce fini par prendre et le film dégage une vraie ambiance vénéneuse et poisseuse, même si la transformation du bon shérif en psychopathe se fait de manière assez brutale. Stacy Keach, habité par son rôle, retrouve ici Susan Tyrrell, sa partenaire dans « Fat city » de Huston. Le couple fonctionne bien, le film leur doit beaucoup.
Peu crédible.
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