Avis : Une affaire de principe - Page 9

À voir pour comprendre le poids des lobbys dans le fonctionnement des institutions et pour mieux connaître l’action de José Bové en tant que député européen. Du suspense du début à la fin.

Très bon thriller politique qui s'inspire de faits réels qui décrit les coulisses du fonctionnement du parlement européen avec ses complots et manœuvres des lobbies pour s'infiltrer et influer sur les directives des commissaires européens.
Une mise en scène sobre, très esthétique et originale et un Bouli Lanners extrêmement convaincant en José Bové en font un film captivant à voir avant les élections européennes du 09 juin.

En 2012, le commissaire européen à la santé, le Maltais John Dalli (Bernard Campan), démissionne de son poste suite à la publication d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) l’accusant de trafic d’influence. Suspectant un coup monté orchestré par l’industrie du tabac, l’eurodéputé José Bové (Bouli Lanners), avec l’aide de son assistant parlementaire (Thomas Vdb) et d’une jeune stagiaire débrouillarde (Céleste Brunnquell), décide de mener l’enquête. Ils découvrent que Dalli, sur le point de faire adopter une directive imposant le paquet de tabac neutre, a en réalité été victime d’un piège.
Bové et son équipe doivent naviguer à travers un réseau complexe de corruption et de manipulation, confrontant des obstacles à chaque étape. Le film illustre non seulement le combat pour la justice et la transparence, mais aussi les pressions et les menaces auxquelles sont confrontés ceux qui osent défier des intérêts puissants. En exposant ces machinations, "Une affaire de principe" montre la nécessité de protéger les institutions européennes contre l'influence néfaste des lobbies et de garantir que les décisions politiques soient prises dans l’intérêt public.
Le film est sorti au bon moment avec l'enquête menée par le Parlement européen sur le rôle de Dentsu Tracking dans l'effort pour protéger les politiques de contrôle du tabac de l'ingérence de l'industrie.