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    L’Histoire de Souleymane
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    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    À la fin du film "Souleymane", un silence pesant s'installe dans la salle ; personne ne bouge et pas un bruit ne se fait entendre. Nous sommes tous bouleversés. Trois journées de galère, qui résonnent avec la réalité vécue par tant de personnes en France.
    Pierre L.
    Pierre L.

    36 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Un film choc et très fort.un film qui ne peut pas laisser indifférent.on suppose mais on ne connaît pas la vie de ces travailleurs immigres,sans papiers et des proies possibles pour tous les profiteurs.
    Filmé caméra a l épaule, très bien réalisé ce film relativise aussi tous nos petits problèmes de riches.
    Un film coup de poing.
    J en suis sorti franchement ému.
    Mla
    Mla

    18 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Avec l’histoire de Souleymane, le réalisateur Boris lojkin nous offre un des films les plus poignants de l’année. Extraordinairement bien interprétés par Abou Sangare , Souleymane est un guinéen en situation irrégulière à Paris , il livre des plats à vélo via un compte uber qu’il doit louer , la nuit il ne doit pas louper le bus social pour éviter de dormir dehors et surtout dans deux jours il passe son entretien pour obtenir le droit d’asile mais il n’est pas prêt… cela aurait pu s’appeler dans la peau de Souleymane.
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2024
    «Quelle interprétation !»
    Interprété par un acteur amateur vraiment sans-papier prix d’interprétation masculine à Cannes, tout à fait mérité. On vit ce film au rythme effréné des livraisons en vélo de Souleymane qui se démène pour survivre et doit répéter une fausse histoire qu’on lui conseille pour obtenir un statut de réfugié. Haletant et touchant sans être larmoyant.
    LLDS76
    LLDS76

    23 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2024
    Vu hier, L’histoire de Souleymane ! Film vraiment à la Dardenne, très fort en émotion, portrait touchant d’une jeune migrant livreur en quête d’asile en France. Le film retourne et fait très mal. Faut pas y aller dans une période de bad 😅 je recommande quand même !
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    Souleymane, jeune homme courageux guinéen, sillonne Paris à vélo en livrant des plats à domicile. Un rythme soutenu partagé entre son angoisse de perdre du temps, de récupérer son argent auprès de celui qui l'exploite et de pouvoir payer celui qui doit l'aider dans sa démarche de demande d'asile. Un quotidien lourd et difficile où s'ajoute celui de pouvoir dormir dans un foyer le soir. Film remarquable de Boris Lojkine qui m'a fait haleter tout du long et mouiller mes yeux devant la performance plus que réaliste d'Abou Sangare. Emotion à l'extrème grâce à son talent de comédien, lui qui ne l'est pas professionnellement mais dont sa réalité est proche de celle du scénario. A voir !
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    41 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Superbe film, quasiment documentaire, sur un migrant qui veut travailler à Paris. On le suit heure par heure avant son rendez-vous de demandeur d'asile. Le film a un très bon rythme, acteur incroyable.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2024
    Cet excellent film suit Souleymane, un livreur Guinéen en demande d’asile et en attente de papiers, pendant 48 heures de sa vie de livreur pour Uber Eats, jusqu’à l’entretien avec l’administration dont il pense qu’il sera décisif. C’est une fiction qui revêt un aspect quasi documentaire sur l’univers et la vie -la survie- de ces migrants trop souvent méprisés et exploités par un système de commercialisation et de consommation sans scrupules. La mise en scène est parfaitement adaptée au sujet, le montage et le rythme faisant ressentir la précarité et le stress permanents de cette population. Le film se termine par une scène véritablement bouleversante, magnifiquement jouée (et dirigée par Boris Lojkine) par Abou Sangare, lui-même immigré demandeur de régularisation, acteur pour la circonstance, ce qui renvoie les cabotinages de beaucoup d’acteurs à la mode à leur juste valeur.
    Eleni
    Eleni

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2024
    Tout est parfaitement juste, le récit, le rythme, l'interprétation... Un film complètement au service de son sujet. Bravo !
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    89 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2024
    Souleymane livre des repas en attendant son entretien de demande d’asile, qui a lieu dans deux jours. 48 heures pendant lesquelles nous le suivons courir dans la capitale, alors qu’il essaie de se préparer pour ce rendez-vous fatidique…

    On a affaire à un film immersif, avec une caméra à l’épaule collant constamment à notre personnage. Ici, il n’y a pas d’histoire secondaire : pendant 1h30, on est avec Souleymane, on vit avec lui ses angoisses, ses doutes, et la terrible pression qui pèse sur ses épaules.
    Le film oscille continuellement entre le documentaire social et le thriller. Le spectateur est en apnée, emporté dans cette course contre la montre qui n’est pas sans rappeler l’excellent À PLEIN TEMPS, sorti il y a trois ans.
    Et même si on devine où le film veut aller, il y a un réel sens du rythme et de la tension. La caméra se pose rarement, et on est tenu en haleine jusqu’à un dernier acte bouleversant qui vient nous prendre aux tripes.

    Le film évite les clichés du genre et tout misérabilisme, en se concentrant sur les faits, sans fioritures ni musique, ce qui rend le propos encore plus réaliste et percutant.
    Plus que de dénoncer un système, Boris Lojkine nous livre le portrait poignant d’un homme confronté à une réalité implacable, qui cherche à se créer une place dans la société.
    Le spectateur se prend d’empathie pour Souleymane, incarné par Abou Sangare, qui, comme le reste du casting, est toujours juste malgré son statut d’acteur non-professionnel.

    Le film nous rappelle que, même si nous avons tendance à souvent nous plaindre en France, nous jouissons de privilèges simplement parce que nous avons eu la chance inouïe de naître au bon endroit, au bon moment.
    C’est le genre de film qui, lorsque la lumière se rallume, reste gravé en nous et auquel on pense longtemps…

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
    Philippe A.
    Philippe A.

    14 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Simplement bouleversant. Dans ces quelques jours avec Souleymane, on vit toutes les tensions de sa survie avant de se rendre compte d’une détresse antérieure encore plus importante.. C’est admirablement filmé et chaque scène révèle un risque, une peur, un refus, une complexité dans ce parcours angoissant de réfugiés. Quelquefois une lumière vient éclairer ce sombre tableau. À la fin, seule l’humanité transperce cette décision trop binaire entre raison politique et économique. Ce film est malheureusement d’une contemporanéité brutale.
    Jipéhel
    Jipéhel

    64 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    En apnée

    J’ai découvert Boris Lojkine en 2019, avec son portrait de la photographe de guerre Camille Lepage, sous le titre de Camille. 93 minutes sur les épaules d’un cycliste pas comme les autres dans l’attente de son rendez-vous à l’Ofpra, - l’Office français de protection des réfugiés et apatrides – qui va décider de la suite de sa vie. Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas pt. Puissant, haletant, bouleversant… du grand cinéma vérité.
    Décidément, le Cannes 2024 aura été riche de belles émotions. Cette fois, c’est le Prix Un certain regard¸ - et le Prix Fipresci de la critique internationale -, qui nous est donné de découvrir et c’est un sommet d’émotions. Boris Lojkine souhaitait depuis plusieurs années faire un film sur ces livreurs à vélo qui sillonnent les rues de Paris et dont la plupart sont sans papiers. On découvre ainsi un Paname qu’on ne connaît pas : des HLM de grande banlieue aux immeubles haussmanniens du centre, des MacDo aux immeubles de bureau, des centres d’hébergement d’urgence aux wagons de RER… Mais encore plus nouveau pour nous, les coulisses de leur travail : les démêlés avec leurs titulaires de compte, les arnaques dont ils sont victimes, les relations avec les clients, leurs difficultés pour se loger, et des rapports avec leurs camarades livreurs, les collègues qui ne sont pas forcément des amis. Voilà la toile de fond de ce drame. Mais en plus, Lojkine a réussi à nous intéressé au cas particulier – qui ressemble sans doute à beaucoup d’autres -, de Souleymane et de « l’histoire » - fausse -, qu’on lui apprend afin de la réciter par cœur à la fonctionnaire de l’Ofpra afin d’obtenir un permis de séjour en bonne et due forme. Echouer à l’entretien de demande d’asile serait, pour lui, un véritable drame. Le film est trépidant, plus proche du thriller que de la chronique sociale, Souleymane est montré comme un insecte qui se débat dans un bocal, en proie à un système qui l’oppresse. Un film sans artifice, sans musique, avec une esthétique proche du documentaire. Le fait d’avoir filmé à vélo – un pour l’image, l’autre pour le son -, au milieu du trafic parisien apporte une authenticité inouïe à ce très grand moment de cinéma.
    Presque tous les acteurs du film sont des non-professionnels sans aucune expérience de jeu. Abou Sangare, dans le rôle-titre, est tout simplement extraordinaire – Il a reçu le Prix d’interprétation Un premier regard à Cannes -. Il est entouré par Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse, Emmanuelle Yovanie et beaucoup d’autres. Ce regard sans concession aide à combattre l’indifférence, d’autant plus qu’Abou Sangaré est lui-même sans-papiers et frappé d’une OQTF. Sans mièvrerie, sans pathos, on suit avec passion – et ahurissement -, sa confrontation avec les réseaux de l’économie souterraine et l’absurdité administrative. Ue celui qui ne sort pas de la salle dévasté lève la main… Un très grand film qui sait éviter d’infliger une doxa politique pour se recentrer sur l’humain et la dramaturgie.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    Un grand film par l'unité décidée de sa mise en scène : ce choix assumé tout au long du "bike-movie", cette incroyable course du travailleur précaire dans les rues de Paris à hauteur de guidon, cette nécessité de faire vite pour gagner quelques maigres euros abandonnés par des exploiteurs de toute nature, sachants, donneurs de leçon, in-humains (y compris qui aurait dû demeurer votre "frère" parce qu'il a subi les mêmes galères que vous, mais que l'enrichissement transforme en coeur de pierre).
    Un film qui paraît donner une idée juste de la grande précarité d'un migrant qui fait pourtant preuve d'un courage exemplaire.
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    "L'histoire de Souleymane" est le genre de film où l'on ne peut être hermétique face à la situation que l'on nous montre. Souleymane est un migrant arrivé en France et qui joue une course contre la montre pour être naturalisé français. spoiler: Pour préparer sa demande et son passage devant un "jury", il doit payer un homme qui va l'aider, mais pour payer cet homme, il doit travailler en tant que livreur uber eat. Autre problème, en France, on ne peut pas travailler avec un récépissé et il le fait donc sur le compte d'un ami qui lui prend plus ou moins la moitié de ce qu'il génère.
    Bref, le film regorge de problèmes pour ce jeune homme qui ne cesse d'essayer de garder la tête haute et hors de l'eau. Il joue une course contre la montre, car il doit gérer ses objectifs et ses problèmes qui sont liés et qui peuvent faire effet boule de neige, si l'un n'est pas résolu.
    Le film met en lumière l'histoire d'un homme, une vrai histoire mais surtout l'histoire de milliers de migrants honnête pour qui la vie est très dure.
    Et ce qui est beau, c'est que grâce à ce film, cet homme a pu avoir sa nationalité française.
    Même si le film n'est pas parfait, il m'a beaucoup fait penser au film "Moi capitaine" (qui est excellent d'ailleurs) qui est en fait l'étape d'avant pour les migrants, donc le fait de quitter leur pays. D'ailleurs Souleymane en parle à une ami au téléphone.
    CHOCOLATINIEXPRESS
    CHOCOLATINIEXPRESS

    4 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Dans la nuit parisienne, Souleymane un jeune guinéen livreur sans visage de repas à vélo, doit gagner de quoi manger, trouver un endroit où dormir et préparer l’entretien de demande d’asile qu’il doit présenter à l’Ofpra le lendemain. Les obstacles, s’accumulent : un heurt avec une voiture, une cliente qui lui claque la porte au nez, une livraison angoissante pour des policiers…
    Le petit matin arrive avec son lot de peurs et de rejet. Souleymane sait lutter mais il ne sait pas mentir. Sa vérité devrait suffire… Elle ne suffira pas.
    Tout au long de ces deux jours, Souleymane prend de plein fouet la violence d’un monde où tout se vend même ce qui devrait être de l’entraide et où l’absurdité administrative brise des vies.
    Derrière L’Histoire de Souleymane, il y a celle de l’interprète du personnage principal, Abou Sangare qui a vu plusieurs fois sa demande d’asile refusée même s’il a trouvé un travail de mécanicien.
    Merci à Boris Lojkine qui a su réussir le paradoxe d’allier distance respectueuse et adhésion fusionnelle à son héros. Ce film intelligent et pudique, ne laisse pas aucune place à un sentiment de culpabilité bienpensant et lénifiant.
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