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    L’Histoire de Souleymane
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    mcdeux
    mcdeux

    24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    Superbe ! Et superbement incarné... Je défie quiconque a un coeur de vouloir expulser Souleymane après avoir assisté à ses (mes)aventures, ses difficultés, son courage... Et l'exploitation de son infortune par tous ces requins... Formidable réquisitoire de la part du réalisateur.
    Raphaël G
    Raphaël G

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    Une histoire bouleversante dans laquelle l'immersion avec Souleymane est palpable, organique. Une mise en scène sur mesure associée à une ambiance sonore bluffante où chaque situations nous prend aux tripes sans jamais relâcher la pression. On ressent tout le travail documentaire effectué en amont qui donne cet aspect réaliste.
    Superbe performance d'Abou Sangare en tant qu'acteur non professionnel.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    « L’Histoire de Souleymane » nous plonge dans la réalité brutale d’un métier invisibilisé. Le film met en lumière le quotidien éprouvant des migrants venus en France dans l’espoir d’un avenir meilleur. Souleymane, un jeune Guinéen de 23 ans, sillonne les rues de Paris à vélo pour livrer des repas, tout en jonglant avec la précarité de sa situation : la recherche d’un hébergement d’urgence et la préparation de son entretien pour obtenir l'asile. Récompensé par le Prix du jury et du meilleur acteur à Cannes dans la sélection Un Certain Regard, ce film poignant, construit comme un thriller social, frappe par son intensité. Il soulève des questions cruciales sur l’humanité et le droit d’être accueilli, offrant une réflexion saisissante sur le sort de ceux que l’on ne voit pas, mais dont le destin mérite toute notre attention.
    Daniel C.
    Daniel C.

    154 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Parce qu'avec ce qui se prépare politiquement sur le versant répressif, un tel film permet d'illustrer autrement que les "étrangers", les "migrants" ne sont pas ces fainéants profiteurs, ennemis de la France. Ce film est mené à un rythme haletant et les combines se font sur les dos des plus démunis. La détresse se voit opposer des réactions de prestance d'enfants gâtés de la part des consommateurs que nous sommes avec notre suffisance de clients rois ! Restaurateurs et restaurés sont tellement imbuvables parfois dans leur suffisance de clients rois ! Nourrissons-nous de cinéma plutôt que de "téléboloré" !
    Domvill
    Domvill

    6 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2024
    un rythme effréné qui entraîne le spectateur dans un terrible course ... tout doit aller vite : les livraisons de repas, l arrivée dans les structures d 'hébergement d'urgence, avec une descente infernale dans un monde de non droit ou chacun exploite ce qu'il peut et exerce son pouvoir sur plus faible que lui, tous les moyens sont bons pour faire de l argent...un film presque en temps réel trois jours de la vie ( ou plutôt de la survie) de Souleymane où il se concentre avec abnégation à préparer son entrevue à la préfecture...du grand cinéma....
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    3 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    L’histoire de Souleymane, drame, de Boris Lojkine

    Une histoire qui soulève le cœur, démolit corps et esprit, tant l’empathie avec Souleymane nous saisit. Pas tant l'histoire de Souleymane d'ailleurs, que l'on découvre à la toute fin du film, que ce que Souleymane nous fait vivre sans temps mort à vélo, en courant, en transports, à 100 à l'heure, pour obtenir les papiers de sa régularisation. Et survivre. Une épopée de deux jours à bout de souffle, qui rendrait presque fade son histoire.

    On découvre les arcanes triviales et enténébrées d’une vie de demandeur d’asile et d’apatride. S’armer de courage et de ténacité, garder son sang-froid, pour résister aux vicissitudes et contourner les chausse-trapes.

    La question que pose ce film à mon avis, celle que Souleymane se pose lui-même dans un infinitésimal instant de répit, c'est : Pourquoi est-il venu en France ? Ce pays qu’ailleurs on se représente encore comme celui des Lumières, dans lequel il perd tout l’espace d’une aurore boréale : sa santé, sa dignité, sa famille, sa fiancée, son pays, son argent, son estime de soi, sa liberté. La France l'humilie, le décourage, l'enfonce, le culpabilise et c’est sans fin. Qu'il reste poli, élégant et rempli d'espoir n'y change rien : Souleymane dilapide les cellules de sa moelle organique à mesure que les heures passent. Il suffit de le suivre deux jours à Paris, chrono en main, pour s'en apercevoir, perdre pied, et se rappeler que Paris n'est plus une fête, mais une jungle broussailleuse, tentaculaire et féroce.

    Souleymane s’obstine à y croire (a-t-il le choix ?). Son salut viendra de ce rendez-vous qu’il prépare, fiévreux, avec l’OFPRA et une conseillère qui aura le pouvoir de décider de son sort. Un rôle secondaire, pour Nina Meurisse. En apparence. Un rôle aussi court qu’essentiel, joué de manière irréprochable.

    La situation réelle d’Abou Sangare se calque sur celle de Souleymane, ou l’inverse. Aujourd’hui, Abou Sangare demeure un sans-papiers sous OQTF. En même temps, comme dirait l’autre, il a reçu le prix du meilleur acteur, catégorie « Un certain regard », au Festival de Cannes 2024 et le film, le prix du jury. Un des paradoxes français.

    À Abou Sangare, on souhaite le meilleur : des papiers, et de signer une fin la plus acceptable possible à son histoire.
    Philippe Rollet
    Philippe Rollet

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    Beaucoup d'émotions tout au long du film pour le parcours et le vécu de ce migrant, magnifiquement incarné (dans le sens premier du terme) par Abou Sangaré. Une tension palpable tout au long du film qui fait que nous sommes en empathie complète avec cet homme. Aucune fioriture de scénario mais on est bien au-delà d'un simple documentaire.
    Les 10 dernières minutes spoiler: sont exceptionnelles d'émotion par la performance de cet homme qui nous révèle son vécu

    Pas un bruit dans la salle et un peu d'échanges des spectateurs à la fin de la projection.
    Mickaelle
    Mickaelle

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Superbe film, superbe acteur ! La scène finale est d’une emouvance rare … Bravo ! Je recommande vivement
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Très touchée par ce film où l'on est plongé dans l'enfer de vies que l'on ne souhaite à personne, il n'est pas possible de rester insensible à ce que vivent trop de gens
    jackflash
    jackflash

    15 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Ce film aurait pu s'appeler "La nuit des sans-papiers". Les Parisiens, comme nous tous, avons tendance en effet à scotomiser la vie des immigrés, c'est à dire à rejeter inconsciemment hors du champ conscience les conditions de vie de leur réalité quotidienne. Le film de Boris Lojkine les fait apparaitre dans toute leur obscénité : mensonges, chantages, duplicité, cette fiction traitée comme un reportage, met en fait en scène des professionnels : Abou Sangaré, alias Souleymane, confronté à l'apprentissage d'un récit truffé de détails destinés à rendre crédible un statut de réfugié auprès de Nina Meurisse. Touchante fonctionnaire en proie aux injonctions contradictoires, entre affect et froide objectivité, elle tient le rôle du dernier maillon de l'Ofpra, censée démêler les fils de la réalité.
    Coté photographie, tournées à la manière du cinéma nouvelle vague, on suit les 48 heures chrono de Souleymane dans sa quête de demande d'asile. Sans papiers, sans argent, sans domicile, Souleymane est l'archétype de l'esclave moderne qui se débat dans l'enchainement des livraisons à domicile. N'ayant pour tout viatique qu'un vélo et son portable - dont on ne sait d'ailleurs où et quand il le recharge ? Tel un cyclope dans la nuit, l'écran de son smartphone troue la nuit de son errance stressée dans les rues de la capitale. L'histoire de Souleymane est un réquisitoire implacable de l'ubérisation du travail, un remake moderne du film de Chaplin "les temps moderne", où les plateformes de livraison se substituent aux roues dentées de la chaine des forçats de la misère.
    Gerard B.
    Gerard B.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    La face cachée du livreur
    Un univers impitoyable. C’est à celui qui mangera le plus faible. De quoi vous dégoûter de passer en ligne une commande de repas. Tourné comme un documentaire au rythme haletant, sur les vrais lieux de l’histoire, ce film dévoile la face cachée de la demande d’asile en France. Abou Sangare, qui joue le rôle de Souleymane, est criant de vérité.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    95 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Le livreur en vélo comme figure d'un capitalisme sauvage et mondialisé concentrant aussi les questions des migrations et plus généralement des rapports Nord-Sud devient ici le héros d'un film qui puise aussi bien aux sources du documentaire qu'à celles du film social et du thriller.
    Le réalisateur Boris Lojkine a fait ses preuves dans des projets tournés au loin (Vietnam ou Afrique) et filme pour la première fois Paris vu au travers des yeux de Souleymane, jeune guinéen sans papier, qui loue un compte pour exercer son activité de livreur et doit passer dans 48 heures un entretien en vue d'obtenir l'asile et les papiers qui vont avec;
    L'existence du jeune homme repose ainsi sur deux fictions : celle de son identité usurpée auprès d'un 'ami' et celle de son histoire écrite par un autre qu'il doit apprendre et maîtriser pour amadouer les services de l'OFPRA.
    Construit comme une cascade de soucis qui s'accumulent, L'Histoire de Souleymane évite cependant le manichéisme : le livreur sans cesse en mouvements dans une ville nocturne et anxiogène (qui prend d'ailleurs les allures d'une métropole presque anonymisée) n'est pas un saint et ceux qui l'entourent ne sont pas que des profiteurs. Dans la jungle, chacun se débrouille comme il peut.
    La dernière séquence rompt totalement avec les partis pris initiaux de mise en scène. Cette volte-face apparaît ainsi comme une libération de parole, ou d'un sanglot trop longtemps contenu, la possibilité de trouver sa place sans mensonge ou arrangement. Complet amateur, le jeune Abou Sangare est sidérant de force et d'incarnation, livrant un véritable travail d'acteur. Sa récompense à Cannes est donc justifiée.
    Peu importe au final qu'on y voie (ou pas) un message politique, le film est d'abord un moment de cinéma avec tous les ingrédients nécessaires à en faire une œuvre largement au-dessus de la mêlée.
    Jipéhel
    Jipéhel

    64 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    En apnée

    J’ai découvert Boris Lojkine en 2019, avec son portrait de la photographe de guerre Camille Lepage, sous le titre de Camille. 93 minutes sur les épaules d’un cycliste pas comme les autres dans l’attente de son rendez-vous à l’Ofpra, - l’Office français de protection des réfugiés et apatrides – qui va décider de la suite de sa vie. Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas pt. Puissant, haletant, bouleversant… du grand cinéma vérité.
    Décidément, le Cannes 2024 aura été riche de belles émotions. Cette fois, c’est le Prix Un certain regard¸ - et le Prix Fipresci de la critique internationale -, qui nous est donné de découvrir et c’est un sommet d’émotions. Boris Lojkine souhaitait depuis plusieurs années faire un film sur ces livreurs à vélo qui sillonnent les rues de Paris et dont la plupart sont sans papiers. On découvre ainsi un Paname qu’on ne connaît pas : des HLM de grande banlieue aux immeubles haussmanniens du centre, des MacDo aux immeubles de bureau, des centres d’hébergement d’urgence aux wagons de RER… Mais encore plus nouveau pour nous, les coulisses de leur travail : les démêlés avec leurs titulaires de compte, les arnaques dont ils sont victimes, les relations avec les clients, leurs difficultés pour se loger, et des rapports avec leurs camarades livreurs, les collègues qui ne sont pas forcément des amis. Voilà la toile de fond de ce drame. Mais en plus, Lojkine a réussi à nous intéressé au cas particulier – qui ressemble sans doute à beaucoup d’autres -, de Souleymane et de « l’histoire » - fausse -, qu’on lui apprend afin de la réciter par cœur à la fonctionnaire de l’Ofpra afin d’obtenir un permis de séjour en bonne et due forme. Echouer à l’entretien de demande d’asile serait, pour lui, un véritable drame. Le film est trépidant, plus proche du thriller que de la chronique sociale, Souleymane est montré comme un insecte qui se débat dans un bocal, en proie à un système qui l’oppresse. Un film sans artifice, sans musique, avec une esthétique proche du documentaire. Le fait d’avoir filmé à vélo – un pour l’image, l’autre pour le son -, au milieu du trafic parisien apporte une authenticité inouïe à ce très grand moment de cinéma.
    Presque tous les acteurs du film sont des non-professionnels sans aucune expérience de jeu. Abou Sangare, dans le rôle-titre, est tout simplement extraordinaire – Il a reçu le Prix d’interprétation Un premier regard à Cannes -. Il est entouré par Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse, Emmanuelle Yovanie et beaucoup d’autres. Ce regard sans concession aide à combattre l’indifférence, d’autant plus qu’Abou Sangaré est lui-même sans-papiers et frappé d’une OQTF. Sans mièvrerie, sans pathos, on suit avec passion – et ahurissement -, sa confrontation avec les réseaux de l’économie souterraine et l’absurdité administrative. Ue celui qui ne sort pas de la salle dévasté lève la main… Un très grand film qui sait éviter d’infliger une doxa politique pour se recentrer sur l’humain et la dramaturgie.
    Coolcat
    Coolcat

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Ce film est traité d'une manière hyper réaliste, sans fioriture (pas de bande son ajoutée, seulement les bruits de la ville), mais je ne le qualifierai pas de documentaire. L'image est soignée, ainsi que le rythme. Le scénario est bien écrit. Situations quotidiennes, exploitation de l'homme par l'homme, relations qui se tissent et se dénouent, belles ou perverses, les liens avec le pays quitté, et puis tout l'aspect "administratif" nous sont montrés sans fard. On est aux côtés de Souleymane, on le suit. Un film nécessaire, pédagogique d'une certaine manière mais sans lourdeur, touchant et très bien interprété.
    Pierre L.
    Pierre L.

    36 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Un film choc et très fort.un film qui ne peut pas laisser indifférent.on suppose mais on ne connaît pas la vie de ces travailleurs immigres,sans papiers et des proies possibles pour tous les profiteurs.
    Filmé caméra a l épaule, très bien réalisé ce film relativise aussi tous nos petits problèmes de riches.
    Un film coup de poing.
    J en suis sorti franchement ému.
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