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Joël DI DOMIZIO
13 abonnés
127 critiques
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4,0
Publiée le 13 octobre 2024
Un film en forme de coup de poing ! La performance du jeune acteur est impressionnante ! Proche du documentaire, sans fioritures, le film ne dégage aucun misérabilisme, même si Souleymane est malgré tout un poissard ! Mais il s'accroche et montre une volonté inébranlable afin d'honorer son rendez-vous décisif avec l'OFPRA ... Les dernières minutes du film (l'entretien qu'il passe à l'OFPRA) laissent penser qu'il obtiendra son titre de séjour, même s'il n'est qu'un réfugié économique, et non politique ! Et quand la fiction rejoint la réalité : l’OQTF qui pesait sur Abou Sangare, l’acteur principal, a été levée puisque le préfet de la Somme a sollicité un réexamen de sa situation ...
Un très grand film vu dans le cadre de la semaine Aime & Découvre UGC. D’une immense justesse, le récit nous emporte avec le personnage au cœur d’une quête constante de stabilité. Poignant et juste, le film ne vous laissera pas insensible. Déchirant
Sans artifice, tel un documentaire, mais avec un véritable scénario, angoissant tel un thriller. Le film a le mérite de nous ouvrir les yeux, sur ces clandestins que l’on ne voit pas, qui survivent grâce aux aides, aux associations et qui sont exploités par le capitalisme mais aussi par d’autres à peine différents d’eux. Instructif, émouvant mais un peu trop manichéen. Évidemment on doit louer la performance d’Abou Sangare dont le naturel et la fragilité captivent.
Vu en festival, mise en scene efficace, on est tenu en haleine avec l'envie de decouvrir qui est vraiment ce Souleymane. Promesse partiellement tenue malheureusement.
L’Histoire de Souleymane, vu au festival de Cannes
Est-ce qu’on a tous le droit à une vie décente, humaine et libre ? Bienvenue dans la dure réalité de la société moderne. Cette vie sans pitié pour les gens qui vont partir de chez eux et faire des kilomètres et kilomètres à la recherche d’un avenir meilleur. L’histoire de Souleymane est très touchante et très émouvante. Souleymane interprété magnifiquement par Abou Sangare a réussi à nous bouleverser. Un beau film poignant
Malheureusement réaliste mais véritablement poignant. Nous suivons pendant deux jours Souleymane et son quotidien, dans l'attente de son entretien pour sa demande d'asile. Livraisons de repas en sous-location qui se passent plus ou moins bien selon les clients, en vélo toute la journée, en quête d'un minimum d'argent pour pouvoir survivre, la nuit en centre d'hébergement d'urgence... Souleymane est arrivé en France dans l'espoir d'un avenir meilleur mais que de problèmes et de batailles pour espérer atteindre cet avenir. Abou Sangare crève littéralement l'écran, encore plus quand on sait que ce n'est pas un acteur professionnel, comme quasiment tout le casting. Cette histoire émeut tant elle est vécue par beaucoup, elle fait réfléchir, elle est immersive, elle déchire et elle nous touche en plein cœur. Gros coup de cœur.
« L’Histoire de Souleymane » nous plonge dans la réalité brutale d’un métier invisibilisé. Le film met en lumière le quotidien éprouvant des migrants venus en France dans l’espoir d’un avenir meilleur. Souleymane, un jeune Guinéen de 23 ans, sillonne les rues de Paris à vélo pour livrer des repas, tout en jonglant avec la précarité de sa situation : la recherche d’un hébergement d’urgence et la préparation de son entretien pour obtenir l'asile. Récompensé par le Prix du jury et du meilleur acteur à Cannes dans la sélection Un Certain Regard, ce film poignant, construit comme un thriller social, frappe par son intensité. Il soulève des questions cruciales sur l’humanité et le droit d’être accueilli, offrant une réflexion saisissante sur le sort de ceux que l’on ne voit pas, mais dont le destin mérite toute notre attention.
Un voage dans l'esclavage moderne organisé et visible à chaqeu coin de rue. Ce film nous permet de relativiser beaucoup de choses et comprendre dans quelle galère sont ces nouveaux esclaves modernes, broyés par la sociéte française, broyés par la ville. Touchant, la volonté, l'abnégation et le courage de Souleymane est beau à voir et on ne comprend pas pourquoi de telles personnes ne parviennnent pas à obtenir la régularisation de leur situation tant elle sont courageuses et travailleuses. Un presque documentaire sur les travers de notre société et sur laquelle il faut s'interroger.
Quarante-huit heures en compagnie d’un migrant dans les rues de Paris en attente de sa demande d’asile. Alors qu’il devrait se reposer, Souleymane tente de survivre et court après le temps dans cette folle course contre la montre. Un véritable thriller contemporain, intense, vibrant d’émotion et palpitant.
Très touchée par ce film où l'on est plongé dans l'enfer de vies que l'on ne souhaite à personne, il n'est pas possible de rester insensible à ce que vivent trop de gens
Un film intense à message réalisé de façon intelligente sans grand moyen par le cinéaste Boris Lojkine, un nom à retenir dans le monde du cinéma! Comme le titre l'indique , on suit "L'histoire de Souleymane" en 48 heures dans les rues de Paris, deux jours à galèrer comme livreur à vélo auquel des fois les clients ne sont pas réglos, le supérieur qui lui doit de l'argent, ne pas rater le bus pour dormir dans un refuge de sans papiers, le tout pour essayer d'aboutir pour un entretien pour avoir un passeport en France. Une course contre la montre qui montre la dure réalité du quotidien de ces personnes là qui galerent. Il n'y a pas de musique, même au générique final. Il faut saluer le très bon travail de l'équipe technique, au niveau du son surtout, pour faire vibrer le spectateur. Le film suit surtout l'acteur Abou Sangare qui porte cette œuvre sur ses épaules dans tout les plans et il s'en sort honorablement bien. Hautement recommandable.
Boris Lojkine avait déjà suscité l’enthousiasme avec sa précédente réalisation, Camille, sorti en 2019. Il y avait offert le premier rôle à Nina Meurisse, que l’on retrouve ave plaisir dans le final de son nouveau long-métrage. Elle y incarne avec brio une inspectrice de l’OFPRA, chargée de recevoir Souleymane, afin d’étudier sa demande d’asile politique en France. Cette séquence formidable, que le réalisateur prend le temps de développer en longueur et sans coupures, possède une intensité dramatique remarquable. Elle conclut parfaitement ce film au style quasi documentaire qui nous plonge dans l’âpre vie des migrants avec un réalisme qui ne se dément jamais. Cette Histoire de Souleymane semble répondre au film de Matteo Garrone Moi Capitaine, dont il parait être comme une forme de suite. Le second cité suivait le parcours migratoire à travers l’Afrique, alors que le long-métrage de Boris Lojkine présente les déboires européens de ces hommes à qui on n’épargne rien. La prestation d’Abou Sangaré dans le rôle de Souleymane est vraiment épatante. D’autant plus que le jeune homme n’est pas un acteur professionnel, et que le film s’avère être un reflet de ce qu’il a vraiment vécu en France ces dernières années. On est donc d’autant plus époustouflé par sa prestation. Dans ce récit poignant, on découvre aussi tout ceux qui profitent de la misère, tous ceux qui méprisent ces êtres humains, et aussi les rouages de l’assistance publique française. C’est passionnant et poignant.
Difficile de rester insensible à la dernière scène, qui a elle seule résume tout le film, qui en lui même a certaines faiblesses et des longueurs en particulier en première partie. Un film documentaire qui semble indispensable malgré ses défauts.
J'ai passé un excellent moment avec ce film sur les problèmes que rencontre Souleymane. Un bon film série B. Comme un grand nombre de spectacteurs, j'aurai aimé avoir les résultats de l'OFFRAH concernant son dossier. Un peu long pour les évènements. IL fallait réduire la vie courante de niotre personnage et avoir le résultat final , soit négatif par un retour à la frontière ou pouvoir rester en France et régulariser ses papiers.