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sylvie Pignalet
1 abonné
6 critiques
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5,0
Publiée le 8 octobre 2024
Vu en avant-première aux Sables d’olonne. Le film est magnifique. C’est une immersion dans le passé qui m’a complètement déconnectée du présent pendant 1 h30. Quelle progression a permis l’education!!! Il m’a juste manqué les odeurs : du foin , de l’eau, de la ferme, de la forêt pour etre en complète déconnexion. Bravo
C'est long, long, long....avec zéro finesse, pas de nuance, une vision caricaturale du monde rural de la fin du 19ème. Dommage, il y avait de quoi faire un bon film
Bonjour tout le monde, Nous sommes en 1889 , en France ; année de naissance d' Aldophe Hitler et aussi de Charles Chaplin ! Ici , une institutrice arrive dans un village pour y enseigner puisque l' école publique est gratuite, laïque et obligatoire ! Alexandra Lamy campe Louise Violet avec fermeté et sérénité! Cette œuvre cinématographique est méticuleuse, sociale et donne une espérance, pour la suite de leurs carrières, aux jeunes comédiennes et comédiens, qui incarnent les enfants du village............ Cordialement. Gérard Michel
Vu en avant-première.scénario pas mal l'acteur qui joue le Maire du village est excellent vraiment Après les scènes quand la Maîtresse (Alexandra Lamy )fait classe c'est un peu bâclé pas très crédible.Les caractères rugueux des gens vivant dans la campagne éloignée de l'instruction à l'époque sont bien campés.
Voilà un joli film comme sait les faire Éric Besnard avec des acteurs et des rôles bien pensés et de très très belles images. Même si parfois j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment de cinéma.
Ce film ne plaira sans doute qu'à des adultes, voire des seniors mais il reflète parfaitement l'ambiance et la vie rurale au début de l'école laïque et obligatoire. A Lamy est impeccable dans son rôle d'institutrice et les autres acteurs sont tout aussi bons dans leur rôle de paysans. J'ai aimé
Éric Besnard fait partie de ces réalisateurs populaires qui ont le goût des choses simples. J’avais beaucoup aimé « Délicieux » déjà avec Grégory Gadebois…En l’occurrence, son « Louise Violet » met en scène l’univers bourru et pauvre des paysans de la fin du XIXe siècle, face à ce qui ressemble à l’hégémonisme de la République, censée donner les mêmes droits à tous les citoyens. Les révoltes de 1871 sont passées par là, créant leur lot d’idéalistes qui prêchaient pour la fin de la propriété et une égalité totale entre les citoyens. En 1889, la République vient de rendre l’école obligatoire. Payant un passé que l’on devine trouble, Louise Violet (Alexandra Lamy) est envoyée dans un petit village de Haute Loire, au fin fond de la campagne française pour y devenir l’institutrice d’enfants à convaincre de rallier les bancs de la classe plutôt que les champs. Elle va se heurter à la réticence des paysans locaux, pour qui leur progéniture doit avant tout aider aux tâches du quotidien plutôt qu’aller apprendre « des choses inutiles » qu’eux-mêmes n’ont jamais apprises et qui ne leur manquent pas...et ce même si Joseph, le maire du village( Gregory Gadebois, excellent) tombé en fait sous le charme de Louise, se montre plutôt favorable à son arrivée…Éric Bernard raconte une histoire simple, populaire, portée par l’attachante Alexandra Lamy (formidable au passage). Avec beaucoup de conviction et d’envie, la comédienne y incarne avec brio cette femme à la mélancolie intrigante, qui tente de convaincre enfants et parents que l’école de la République pourrait tout changer pour les générations futures… A travers le destin et le combat de sa Louise Violet (qui sur certains aspects rappelle Louise Michel), Éric Besnard parle de l’importance du savoir, de l’instruction, du système éducatif, de la chance que l’on a de pouvoir choisir sa vie plutôt que de subir une destinée pré-écrite comme ce fut le cas pendant des siècles. Son film rend bien compte de toute la complexité générée par la décision de rendre l’école obligatoire pour les familles françaises du XIXème siècle et tire de cette bascule, quelques enseignements encore pertinents aujourd’hui… Comment expliquer à des familles de paysans sans le sou qu’on va leur retirer des bras utiles dans les champs pour les asseoir dans une salle de classe afin de les rendre plus intelligents qu’eux ? Comment leur expliquer qu’ils vont apprendre à écrire et à lire, des choses qui n’ont aucune importance quand votre destin est de devenir travailleur des champs comme vos parents ? C’est un film très classique certains diront scolaire, qui rappelle dans son esthétisme le « Semeur » de Marine Francen, les couleurs sont superbes, les échappées sur Saint André de Chalancon magnifiques… loin d’être un simple divertissement bucolique, le film s’efforce d’inviter un peu de consistance au travers de l’évocation d’une époque complexe de l’histoire de France (la Commune de Paris) et les débuts de la troisième république…
Mignon… un petit film « historique » sur l’arrivée de l’école dans les campagnes au 19eme siècle, classique et assez bien fait même si la Commune de Paris soit un peu « idéalisée » (les communards seraient les gentils de l’histoire).
très bien joué mais on n'apprend pas grand chose .. Il manque l'histoire de Louise Violet que l'on découvre au milieu du film sans bcp de précisions. Evidemment, ce film montre l'accueil glacial des paysans, pour la plupart illettrés et rustres et le bienfait de l'éducation dans les familles mais pour moi c'est un film TV, pas plus
Filmé en scope, une fiction sur les débuts de l'école obligatoire dans nos campagnes de la fin du 19ème siècle. Un sujet national, qui tombe pile poil dans l'air du temps. Très beau rendu de couleurs, des paysages sublimés. Une narration limpide. Un jeu d'acteurs attrayant pour Lamy et Gadebois. Pourtant, il manque le je ne sais quoi de plus pour en faire un très grand film. Mais c'est un bon film.
Eric Besnard évolue dans un cadre et un domaine où il semble à son aise: le milieu rural dans un passé plus ou moins lointain.On retrouve ici un couple d'acteurs avec une femme qui doit se faire une place dans la société et le maire d'un village reculé de l'Auvergne, une recette qui a bien fonctionné dans " Délicieux" et qui marche encore à merveille ici!On a changé d'époque: nous sommes dans la France de 1889, à la fois dans les premiers balbutiements de l'école laïque, obligatoire et gratuite et l'arrivée d'une institutrice à l'aube du travail féminin dans ce métier.Tout ceci est bien narrer et fonctionne bien.Dommage que le réalisateur n'ait pas été plus loin dans l'utilisation du paysage, .