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Alexandre Cacheux
57 abonnés
541 critiques
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4,0
Publiée le 11 novembre 2024
Scénario vraiment original pour ce film tout en subtilité. La 3ième République vient de rendre l'école obligatoire. Une institutrice tourmentée essuie les plâtres dans un petit village paysan. Un casting dominé par Grégory Gadebois qui est décidemment un acteur hors-pair. Sans oublier des seconds rôles solides qui structurent le propos. Alexandra Lamy moins convaincante mais habitée par son rôle. Le tout mérite le déplacement.
En 1889, il n'était pas facile d'implanter l'école laïque, gratuite et obligatoire dans les campagnes de notre beau pays. C'est ce que va découvrir Louise Violet, envoyée comme institutrice dans un petit village de Haute Loire. Même si le maire du village, tombé en fait sous le charme de Louise, se montre plutôt favorable à son arrivée, ce n'est pas le cas de tous les administrés, des paysans qui préfèrent voir leurs enfants les aider dans les travaux des champs plutôt que sur les bancs d'une école. Dès le début du film, on sait que Louise porte en elle un lourd secret, mais on n'aura la teneur de ce secret que beaucoup plus tard. On ne peut que se féliciter d'être en présence d'un film qui nous parle d'une période importante de notre histoire, trop peu souvent évoquée au cinéma, la Commune de Paris, même si l'on regrette que, lorsqu'il est dit que ce fut une période sanguinaire, aucune mention ne soit faite du rôle de l'ignoble Adolphe Thiers, le génocidaire des communards. Parfaitement interprété par Alexandra Lamy et Grégory Gadebois, "Louise Violet" est un curieux mélange de scènes magnifiques, souvent tournées en plans séquence, et de scènes, heureusement beaucoup moins nombreuses, qui se complaisent dans la facilité.
Voilà un sujet intéressant et prometteur (une institutrice doit imposer l'école gratuite et laïque dans un petit village français en 1889) qui aurait mérité plus d'intensité ! Les comédiens (Alexandra Lamy, Grégory Gadebois), pourtant convaincants, peinent à insuffler la vitalité nécessaire à cette histoire. La réalisation, signée Eric Besnard (que j'ai déjà apprécié dans ses précédents films), est toujours aussi soignée. L'ensemble reste presque trop sage et trop académique, et c'est bien dommage, car même si j'ai passé un moment cinéma agréable et instructif sur le commencement de l'instruction obligatoire en France, je n'ai pas ressenti grand chose côté émotion. Correct, mais inabouti. Site CINEMADOURG.free.fr
Malgré les apparences, Louise Violet n’est pas un personnage ayant réellement existé. C’est un nom d’emprunt et de pure fiction. Héroine inspirée et adaptée de parcours ayant pu ou s’étant présentés selon la formule cinématographique consacrée. C’est au-delà de la coincidence tant ça fait penser à une autre Louise, une vraie celle-là : Louise Michel qui a d’ailleurs eu son biopic en 2010. Le scénario tourne donc en permanence autour du pot de ce personnage historique, sans le dire ni même le revendiquer. Au gré des questionnements de son entourage et de ses interlocuteurs, on apprend peu à peu de cet itinéraire politique et social (de fiction donc ici) et de cet engagement pour l’enseignement, condition de l’élévation du niveau de conscience des masses populaires. La République naissante, elle, avait d’autres desseins : affranchir les consciences de l'emprise de l'Église et fortifier la patrie en formant les citoyens. Succès et affres de la mise en place de l’école gratuite, obligatoire et laïque au sein d’un environnement social rural dont la population du cru doute que ce soit utile et craint que cette émancipation (notamment des filles) menace ses valeurs traditionnelles. Sur le plan narratif, c’est toutefois assez terne.
On vit avec une intense émotion la difficulté de cette institutrice en 1889. C'est lié à la difficulté de survivre dans ces campagnes, avant celle d'être heureux, ou simplement épanoui ; c'est lié à la difficulté d'être d'une femme, qui plus est, institutrice, et blessée par la vie avant de l'être (bravo Alexandra Lamy) ; c'est lié aussi et enfin à la difficulté de l'enfant pour devenir adulte. Tout cela est intensément représenté et interprété dans ce monde de taiseux. D'où l'émotion.
Louise Violet le film est un western comme on en manque. Les Américains savent faire revivre leur conquête à eux. La France, non. Sauf quand un roman l'a fait avant et qu'un réalisateur le met en scène, genre La Reine Margot, d'Artagnan, Germinal... Et pourtant notre conquête à nous est bien plus méritoire qu'aux États-Unis, car elle se heurtait à des siècles d'histoire, donc de difficulté. - Ce n'est pas non plus propre à la France, c'est le cas de tous les vieux pays.
Ces difficultés, on se les représente mal aujourd'hui. Pas de lumière le soir venu, l'absence de transport, le froid, la faim. Même les paysages, dans leurs beautés, étaient cruels. L'ignorance faisait régner le chaos (c'était le moyen-âge dans les faits et dans les têtes), au point que l'idée même de progrès devait forcément apporter un changement des plus néfastes à l'existence (où les gens avaient déjà du mal à survivre).
L'histoire n'a évidemment rien d'original. Si ce n'est celle du maire (bravo Grégory Gadebois), dont l'amour bonhomme est d'une infinie tristesse (il propose le mariage comme on propose un resto). L'originalité est d'en avoir fait un film. Car sous des apparences d'êtres sous-développés, l'auteur a su faire dire à chacun des personnages des choses intelligentes, sensibles, mais enfouies... sur le choix, sur la liberté, sur l'enfant, sur la femme. "Faire des lois, ça rend pas les choses possibles" dit l'un. "À qui dieu se confesse-t-il ?" demande l'institutrice au curé. Etc.
Peut-être un peu cliché, mais agréable pour la reconstitution des travaux champêtres et pour les costumes. J'allais oublier : des paysages magnifiques !
Un très bon film que cette histoire d'une institutrice dans la France rurale de 1889, au passé douloureux, et qui est mal perçue par les habitants, qui souhaitent faire de leurs enfants des paysans comme eux. Louise parviendra-t-elle à éveiller des vocations chez les enfants du village ? Selon elle, ils pourraient tous être Louis Pasteur. Humour, émotion, un film à la réalisation minimaliste porté par la grande Alexandra Lamy. Bravo à l'équipe !!
J'ai trouvé Louise Violet assez "image d'épinal" même si pétri de bons sentiments et probablement un bon support pour montrer à ses enfants l'importance de l'école obligatoire et gratuite dans la société française. Alexandra Lamy est très correcte dans le rôle de Louise Viole, un nom que les français connaissent pour l'avoir vu nommer des rues et des écoles mais dont on connait peu la vie. Grégory Gadebois fait du Grégory Gadebois au risque de s'auto plagier parfois... Au final je vois plus cette oeuvre comme un support éducatif qu'un film de cinéma
Très joli film, une histoire touchante une institutrice d'école Louise Violet qui doit se battre pour que les enfants d'un petit village où elle vient de s'installer viennent attendre. Très joli photographie.
Vu ce soir à l' avant première , à Saint Nazaire , au cinéma Cineville , en présence de l' actrice principale du film " Alexandra Lamy " , du réalisateur , et du producteur du film .
Une trés bonne comédie dramatique , sur la première école laïque , gratuite et obligatoire , installée , dans un village Français , en 1889 , avec un bon scénario , une bonne histoire et beaucoup d' émotions intenses .
( Première école laïque , gratuite et obligatoire du village , mais pas de la France , ni du monde entier ) .
Vu en avant-première aux Sables d’olonne. Le film est magnifique. C’est une immersion dans le passé qui m’a complètement déconnectée du présent pendant 1 h30. Quelle progression a permis l’education!!! Il m’a juste manqué les odeurs : du foin , de l’eau, de la ferme, de la forêt pour etre en complète déconnexion. Bravo
Bonjour tout le monde, Nous sommes en 1889 , en France ; année de naissance d' Aldophe Hitler et aussi de Charles Chaplin ! Ici , une institutrice arrive dans un village pour y enseigner puisque l' école publique est gratuite, laïque et obligatoire ! Alexandra Lamy campe Louise Violet avec fermeté et sérénité! Cette œuvre cinématographique est méticuleuse, sociale et donne une espérance, pour la suite de leurs carrières, aux jeunes comédiennes et comédiens, qui incarnent les enfants du village............ Cordialement. Gérard Michel
J’ai hésité à aller voir le film, puis je me suis dit que ça pourrait être une jolie évocation de ce monde paysan disparu, avec patois, traditions, paysages. J’ai eu raison d’hésiter. Cet aspect là est anecdotique. Pour l’essentiel, c’est de la lourde propagande gauchiste, avec tout le côté pontifiant qui va avec, mais aussi tics de langue prétendue « inclusive » (« celles et ceux » à la fin du XIXe siècle, vraiment ?), accent parisien pour tout le monde (à croire que l’accent de la campagne ça tache), personnage méchant qui emprunte des intonations à Marine Le Pen… ce film est une sombre caricature de lui-même, sans aucune intelligence ou intelligence dans le scénario ni dans la réalisation. Une étoile et demie pour les splendides images de la campagne française.
Vu en avant-première.scénario pas mal l'acteur qui joue le Maire du village est excellent vraiment Après les scènes quand la Maîtresse (Alexandra Lamy )fait classe c'est un peu bâclé pas très crédible.Les caractères rugueux des gens vivant dans la campagne éloignée de l'instruction à l'époque sont bien campés.