Une belle disgression sur l’amour et les sentiments amoureux. Mouret, toujours très talentueux essaie de comprendre comment le sentiment d’amour /passion naît, pourquoi l’alchimie entre deux personnages fonctionne et pas d’autres. Comment la passion baisse pour devenir de l’affection. Au travers de l’histoire de ces 3 amies et du narrateur Vincent Macaigne, toujours excellent, qui donne une incroyable densité à son personnage mi-looser, mi-fantôme, toujours en décalage. India Hair encore une fois nous surprend et nous réjouit, par son jeu plein de délicatesse, jeune prof, un peu paumée, pas convaincue par l’existence/possibilité de l’amour « romantique et littéraire ». Camille Cottin, que l’on savait très bien, confirme encore, et surtout la belle surprise de Sara Forestier , que l’on retrouve pleine de vitalité avec un jeu exubérant très réussi, conclu ce trio. Beaucoup d’humour aussi, des scènes très amusantes, le portrait d’un peintre artiste maudit, ou des enfants jouant avec des animaux, et aussi une certaine densité dramatique, surprenante chez Mouret avec l’arrivée du concept de la mort, du manque et de l’oubli. La ville de Lyon magnifiquement filmée, et une bande son de morceaux de musique classique très bien choisi. Comme toujours une fin à rebondissement, et retournement de situation qui s’enchainent, pour un très beau final avec Macaigne. Très bon film qui n’atteint peut-être repas le niveau de son précédent « Chronique d’une liaison passagère » qui était une Master piece.
ça part pas très bien et puis tout doucement, on se laisse porter par l'histoire de ces 3 filles. c'est touchant, léger et quelques fois dramatique. Et au fond, c'est bien ce qu'on demande au cinema : de nous transporter le temps d'une histoire
Ce film rend hommage aux univers théâtral et romanesque français. Il est aussi un hommage au cinéma de Woody Allen mais également aux films de Claude Sautet ou Yves Robert. Dans ce film, le réalisateur a placé les femmes sous les feux de la rampe. Il a choisi Lyon ville des frères Lumière, de l art et du cinéma.
Excellent Mouret, son meilleur à mon avis. Du pur Woody allen revisité, le génie des dialogues et les situations rocambolesque nous emportent du début à la fin
Bien écrit, très bien joué. Un film tendre et grave sur la perte du sentiment amoureux… et sa quête. De beaux plans séquences… qui ajoutent de la douceur et de la grâce.
Je me suis ennuyée. Le film est trop long...A la fin, les circonvolutions amoureuses des trois amies m'ont lassée et laissée de marbre..Pas le meilleur Mouret...il est plus drôle et authentique quand il parle plus des hommes...J'ai eu hâte de voir la fin de film arriver.
Marivaudage délicat « Trois amies » est un triple portrait de femmes aux liens amicaux très forts. L’une est en voie de séparation, la seconde assume d’être en couple sans être amoureuse et la dernière cherche l’amour. Au travers des chassés-croisés amoureux de chacune d’entre elles, Emmanuel Mouret, avec son style reconnaissable entre tous, ajoute une pièce à une œuvre traitant des arcanes de l’amour. Ici, ces trois femmes ont tout pour se déchirer autour de leurs histoires d’amour, mais leur amitié est bien plus forte ; il explore alors un autre aspect de l’amour, l’amitié. Ses films se dégustent toujours comme des chroniques bien françaises hors du temps ; on pense naturellement à Marivaux, Sautet et parfois un peu à Allen. Ce marivaudage chez Mouret est toujours très profond, il montre au combien en amour, on est rarement synchrones et que les sentiments vont et viennent et que chacun peut inventer ses propres règles du jeu en la matière. Ce film comme le reste de sa filmo constitué d’imbroglios et de questions existentielles font le sel de ce cinéaste du marivaudage intello ; oups… intelligent. De rebonds sur le final, il pourrait y en avoir un peu trop malgré tout, mais on ne boude pas notre plaisir. Sa mise en scène et ses dialogues hyper fluides sont à l’image de l’élégance des sentiments qu’il dissèque. Son cinéma reste donc toujours vif et léger ; ses plans séquences posent son propos et son film à merveille. Après, avec des dialogues proches du théâtre, la prestation d’India Hair que l’on sent dicter son texte, m’a laissé circonspect sur bon nombre de scène ; alors que Camille Cottin et surtout Sara Forestier font plus corps avec l’auteur. Elie Raufaste pour les Cahiers du Cinéma : « Ce ne sont pas les histoires singulières de Joan, Alice et Rebecca qui émeuvent en elles-mêmes, mais le miroir soigneusement poli de leurs affects, la description quasi documentaire de leurs vies intérieures, qui au lieu de se contredire, se complètent, se nourrissent les unes les autres. » Charmante comédie romantique à trois bandes et multiples rebondissements. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Malgré le beau casting, je n’ai pas été conquise. Ce n’est que vers le milieu du film que je suis rentrée dans l’histoire et que j’ai commencé à m’attacher aux personnages.
Emmanuel Mouret est dans son registre et il a toujours un regard aiguisé sur les sentiments humains. Il maîtrise bien les méandres de l'Amour et sait emporter le spectateur avec lui et les personnages de son histoire. Les trois amies interprétée par Sarah Forestier, actrice confirmée qui une fois encore ne déçoit pas. India Haïr, souvent présente sur le petit écran et que nous espérons voir de plus en plus sur le grand écran Son jeu et sa personnalité doivent lui permettre d'obtenir des rôles de premier plan. Quant à Camille Cottin, elle confirme être digne du grand écran où nous devons nous attendre dans d'autres situations. Emmanuel Mouret est fidèle à certains artistes comme Vincent Macaigne. Au final, une comédie douce-amère qui tient son objectif : nous distraire tout amenant une reflexion sur les relations au sein du couple.
Un genre de marivaudage plus sinistre que drôle, avec visite d’un fantôme pour faire genre , et des acteurs / actrices inégaux, parfois inspirés mais souvent insignifiants. Un film sinusoïdal qui alterne le bon et le pire
Pas désagréable mais pas très passionnant non plus. Des petites histoires d’amour de trentenaires, sommes toutes assez banales, genre "marivaudages". Je n’arrive pas à savoir si c’est bien joué ou si les dialogues sont un peu ternes….
une nouvelle fois, c'est un enchantement. Emmanuel Mouret sait parfaitement décrypter l'insondable des sentiments amoureux. C'est filmé avec grâce, les actrices et acteurs sont magnifiques et Sylvain Macaigne, le complice de toujours, porte toute la justesse du propos. un excellent film, drôle, émouvant et instructif sur nos sentiments.