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cinono1
309 abonnés
2 065 critiques
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3,0
Publiée le 9 novembre 2024
Cela reste un plaisir de voir un film d'emmanuel Mouret. Ces 3 amies ne sont peut-être pas un grand cru, mais on y trouve ce qu'on est venu y chercher, à savoir un discours sur le sentiment amoureux. Et donc des dialogues qui ressemblent parfois a de la musique. Amour toujours aussi volatile, mouvant, faisant palpiter et trembler les cœurs. Ces beaux mots masquent plus ou moins des faiblesses comme un manque d'apreté et des personnages masculins un peu ternes. Les rebondissements sont peut-être aussi trop nombreux renforçant un côté artificiel. Les 3 actrices sont parfaites mais on a envie de saluer le jeu en retenue d'India Haïr et le retour de Sara Forestier. Un film léger et grave, volontiers positif et poétique, hommage aux grands sentiments.
Un film d’une grande délicatesse où l’écriture et la direction des excellents acteurs sont très agréables et harmonieuses. Les histoires d’amour et d’amitié s’entremêlent avec intelligence, les faisant passer de simples anecdotes à de véritables réflexions.
A travers les points de vues de trois amies, Emmanuel Mouret propose une nouvelle variation sur le sentiment amoureux, en se focalisant ici sur la question de son impermanence.
Ce marivaudage faussement léger interroge avec subtilité et profondeur le déséquilibre et la difficile simultanéité du sentiment amoureux au sein du couple. Est-ce que l'un des deux aime forcément moins l'autre ? A quel point faut-il être honnête avec son partenaire sur l'état de ses sentiments ? Vaut-il mieux aimer ou être aimé ? A partir de quel moment doit-on remettre en cause tous les fondements d'une relation ?
Si le réalisateur n'a cessé d'ausculter les relations humaines à travers une filmographie riche et exigeante, il se renouvelle ici en lui apportant notamment une note fantastique.
Alors que beaucoup se délecteront de la finesse des dialogues et d'une mise en scène très élégante, le film en agacera forcément d'autres, tant il dépeint un monde bourgeois et déconnecté d'une certaine réalité. Chez Emmanuel Mouret, on ne vit que dans des appartements avec du parquet point de Hongrie, on finit les restes d'un fond de blanquette pour un déjeuner, on emmène les enfants au cinéma pour voir un film de Chaplin et on n'oublie aucun "ne" dans les phrases négatives.
Le réalisateur a l'intelligence de contrebalancer ce travers avec un casting aux figures en partie plus "populaires" qu'à l'habitude. Si India Hair (qui trouve ici sans doute son plus beau rôle) et Vincent Macaigne correspondent à l'univers d'Emmanuel Mouret, Gregoire Ludig et Camille Cottin, tous deux issus d'univers comiques, ainsi que Sara Forestier, au jeu si décontracté et naturel, presque gouailleur, apportent une vraie fraicheur à l'ensemble.
L'on soulignera enfin la virtuosité de la mise en scène avec une caméra qui semble se prêter à de véritables chorégraphies à travers de beaux plans séquences où les personnages se croisent, se séparent, s'échangent et se retrouvent dans un ballet virevoltant et continu.
D'abord tout se passe à Lyon, et en tant que local de l'étape, on se sent bien dans beaucoup de plans, y compris en reconnaissant l'un de nos cinémas favoris. Mais cela ne suffit pas à rendre le film intéressant. Le scénario de Mouret et Leroi est subtil avant tout, mélange le comique et le tragique, comme dans une vie au long cours pas vraiment tranquille. Pimenté de quelques invraisemblances, spoiler: et d'une réincarnation bienveillante , l'enchainement des quiproquos et des situations embarrassantes nous renvoie à nos propres vies sur lesquelles Mouret nous renvoie un coup de projecteur. Un majorité des spectateurs, y compris ceux en couple depuis longtemps partagerons les états d'âme et les hésitations dans une cohabitation à durée imprévisible. Le marivaudage n'est pas un genre nouveau, mais il reste ici léger, crédible, et plutôt bien incarné pas les trois amies, ou simplement très bonnes copines. Sara Forestier avec un vrai cœur d'artichaut, Camille Cottin la femme déjà mure et blasée, et la jeune romantique India hair. Chacune d'entre elles reste en ligne dans son couloir, et poursuivant les hommes, plutôt en retrait dans ce jeu de fausses chaises musicales, chacune donnant des conseils plutôt que d'écouter ceux des autres. Sur le thème ressassé du choix cornélien entre le confort de la stabilité et l'excitation de la découverte, il y a du Woody Allen à la sauce francophone dans ce Mouret là, et pas des moindres! La bande son très piano classique est apaisante, les cadrages et une mise en scène faussement sobre sont au service de ce bon moment, spoiler: alors "merci" comme disent les couples d'occasion en se quittant!
Nous savons que les femmes sont des professionnelles de l'amour, alors que les hommes sont des amateurs ! Ce film, assez réussi, resonnera pleinement aux générations des 25 à 55 ans ! La femme se sent-elle toujours aimée ? La femme aime-t-elle toujours son(sa) conjoint(e) ? L'herbe n'est-elle pas plus verte ailleurs ? Ces differents chassé-croisé avec nos trois héroines, explorent donc ces domaines ! Les hommes en font les frais... comme bien souvent ! Et chaque spectateur retrouvera ses souvenirs et ses reflexions lors de cette projection. Si spoiler: le réalisateur a souhaité une fin heureuse , dans la vie réelle il y va très souvent différemment. On peut se demander si ce film ne devrait pas être interdit aux couples heureux ! ☺ Ainsi va la vie, ainsi va l'amour !
Avec ce dernier opus, Emmanuel Mouret explore à nouveau les méandres du sentiment amoureux. On pense inévitablement à Woody Allen, à Eric Rohmer, on pense surtout à ces précédents films qui traitaient déjà de ce thème central dans toute son œuvre. Cette fois il s’amuse à entrecroiser les pérégrinations amoureuses de Joan, Alice et Rebecca, les Trois amies du titre du film. On les observe avec le défunt compagnon de Joan (belle voix off de Vincent Macaigne) entre amours et désamours on scrute l’usure du temps sur la force des sentiments au sein des couples, la part de mensonge et de trahison qui va avec, et puis aussi la part du hasard dans des rencontres anodines ou déterminantes…Malgré la douceur de sa mise en scène, le ton est cette fois plus grave et mélancolique, convoquant le deuil et le fantastique, et ne laisse plus de place à l’humour qui ponctuait ses précédents films… Comme toujours avec Emmanuel Mouret, c’est très écrit et bien écrit, très bien interprété aussi (India Hair Camille Cottin et Sara Forestier forment un beau trio complice), alors on se laisse emporter par cette chronique romantique et désenchantée…
Quelle délicatesse ! Ce film aborde l’amour, l’amitié avec une finesse et une douceur quelque soit les moments, les épreuves traversées. Les acteurs nous embarquent dans leurs justesses qui se répondent, eux même enveloppés par une réalisation pleine de delicatesse.
Alice, Rebecca et Joan. Trois amies qui partagent ou taisent leurs émois amoureux avec leurs trois sincérités qui les troublent différemment. Le jeu des acteurs est subtil. On suit tous les protagonistes avec empathie dans ces imbroglios de couples licites ou illicites ou encore en devenir. A voir !
Très belle fable sur les amours et amitiés contrariées. Une sublime et solaire India Haïr confirme tout le bien qu’on pense d’elle. Le reste des comédiens s’est mis au diapason. Un bo très douce accompagne cette histoire moderne.
un film vraiment décevant car j ai fini par m ennuyer malgré le peps de 2 des 3 amies, ce qui est rare. j ai le sentiment d avoir perdu un peu mon temps. dommage car je suis normalement bon public.
Si vous avez du temps à perdre, si vous êtes disposés à vous languir durant 1h57 mn, n'hésitez pas à aller voir ce film.
Tout y est étriqué et ennuyeux : Le rôle de chaque acteur est tordu ; Les décors sont piteux ; Les histoires sont pitoyables ; Les dialogues sont insignifiants ; Les acteurs sont moches sauf Camille Cottin.
Bref, tout le film est d'une médiocrité sans nom. Je ne comprends pas que les critiques soient meilleures que celles accordées au film "Louise Violet" qui est un chef d'oeuver comparé à ce navet !
Des dialogues trop écrits, des personnages auxquels on ne croît pas deux minutes, un film mièvre à l'excès. J'ai rarement eu autant l'impression qu'on me prenait pour un idiot.
Voilà un Woody Allen français, et pour s'en convaincre, le titre du générique en minuscules blanches sur fond noir et l'introduction parlée suffiront ! Ensuite, voilà un chassé-croisé amoureux plutôt agréable à regarder et magnifiquement interprété, et c'est bien là que réside tout l'intérêt, bien que l'ennui ne soit quand même jamais très loin...
Formidable, fin, bien meilleur que son dernier film. Là on ne voit pas le temps passer, on s'identifie à chaque personnage. On les comprend et on les aime tous.