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Un genre de marivaudage plus sinistre que drôle, avec visite d’un fantôme pour faire genre , et des acteurs / actrices inégaux, parfois inspirés mais souvent insignifiants. Un film sinusoïdal qui alterne le bon et le pire
velocio
Film après film, Emmanuel Mouret est devenu un des réalisateurs dont on attend chaque nouveau film avec impatience. Une situation difficile, car on ne risque pas d'être agréablement surpris. Au contraire, le risque est grand d'être déçu. C'est un peu ce qui se passe avec "Trois amies", un film choral qui, en nous introduisant durant près de 2 heures auprès de 3 femmes et de 5 hommes, explore la richesse des situations "amoureuses". Dire que les 90 premières minutes sont ennuyeuses seraient exagéré, mais on ne peut s'empêcher d'y trouver un certain manque de rythme, en fait de ne pas y trouver le petit quelque chose qui transforme un bon film en très bon film. Heureusement, on retrouve dans la dernière demi-heure tout ce qu'on espérait trouver dans l'ensemble du film : du rythme et de l'émotion. Les personnages principaux du film sont les 3 amies, Joan, Alice et Rebecca, 3 femmes très différentes, ne serait ce que dans leur conception de ce que peut être un couple épanoui. India Hair, Camille Cottin et Sara Forestier les interprètent avec beaucoup de justesse. La réalisation d'Emmanuel Mouret est, comme toujours, très travaillée, avec de beaux plans-séquence et des cadrages millimétrés qui jouent parfois sur des couloirs et des portes, avec des personnages qui sortent du cadre et y reviennent. Vraiment du beau travail. Dommage qu'il manque une petite étincelle pendant les 3 premiers quarts du film !
Un mot, lourdeur, caractérise ce film. La diction quelque peu théâtrale, qui seyait aux précédents films d'Emmanuel Mouret, devient ici, dans cette peinture des sentiments amoureux contrariés, comme un boulet à l'effet consternant. C'est longuet et, dans l'ensemble, ça manque cruellement de punch. Le caractère des jeunes femmes accuse une certain vacuité, un manque d'âme ou de présence. L'histoire se fait lancinante, plan-plan, répétitive, et on la voit arriver d'assez loin. Somme toute bien vain.
Trois amies
La valse des sentiments
Emmanuel Mouret est le grand maître es marivaudage « franco-allénien », si je puis me permettre ce néologisme un tantinet hardi. Ce ne sont pas ces 117 minutes de comédie dramatique qui vont me démentir. Joan n'est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille ! Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune... Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amies et leurs histoires s’en trouvent bouleversées. Le cinéaste et Carmen Leroi, sa coscénariste se sont inspirés du Alice de Woody Allen, nous dit-on. Quand je vous le disais… Un pur régal !
Tout est réuni ici pour nous procurer le plaisir le plus raffiné du spectateur… et de la spectatrice. Mouret aime les femmes et leur rend un hommage passionné et passionnant tout au long de cette sorte de mini-série en un seul épisode. On va de rebondissement sentimental à un autre sans temps mort, sans ennui, sans effet répétitif. Mouret est un génie du film choral où les histoires s’entremêlent avec une ingéniosité virtuose. Comme d’habitude la bande-son est subtile avec Bach, Poulenc, Beethoven, Mozart, et une jolie musique originale de Benjamin Estrado. Après Mademoiselle de Jonquières, Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait et Chronique d’une liaison passagère, poursuit son parcours sans faute dans sa valse des sentiments qui se teinte par instant d’une gravité qu’on ne lui connaissait pas.
Et puis quel casting ! De toute évidence, les grands noms du cinéma français adorent tourner sous la direction de ce cinéaste. La preuve cette fois avec Camille Cottin, Sara Forestier, India Hair, - qui crève l’écran -, Vincent Macaigne, Damien Bonnard, Grégoire Ludig, Eric Caravaca, Mathieu Métral, Hugues Pérot, qui, visiblement se régalent à défendre les personnages et des dialogues ciselés comme rarement. Certains prétendront que c’est du cinéma suranné… et alors ! Passer près de deux heures dans ce bain de talent à tous les niveaux est un cadeau dont on serait bien sot de se priver.
La valse des sentiments
Emmanuel Mouret est le grand maître es marivaudage « franco-allénien », si je puis me permettre ce néologisme un tantinet hardi. Ce ne sont pas ces 117 minutes de comédie dramatique qui vont me démentir. Joan n'est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille ! Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune... Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amies et leurs histoires s’en trouvent bouleversées. Le cinéaste et Carmen Leroi, sa coscénariste se sont inspirés du Alice de Woody Allen, nous dit-on. Quand je vous le disais… Un pur régal !
Tout est réuni ici pour nous procurer le plaisir le plus raffiné du spectateur… et de la spectatrice. Mouret aime les femmes et leur rend un hommage passionné et passionnant tout au long de cette sorte de mini-série en un seul épisode. On va de rebondissement sentimental à un autre sans temps mort, sans ennui, sans effet répétitif. Mouret est un génie du film choral où les histoires s’entremêlent avec une ingéniosité virtuose. Comme d’habitude la bande-son est subtile avec Bach, Poulenc, Beethoven, Mozart, et une jolie musique originale de Benjamin Estrado. Après Mademoiselle de Jonquières, Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait et Chronique d’une liaison passagère, poursuit son parcours sans faute dans sa valse des sentiments qui se teinte par instant d’une gravité qu’on ne lui connaissait pas.
Et puis quel casting ! De toute évidence, les grands noms du cinéma français adorent tourner sous la direction de ce cinéaste. La preuve cette fois avec Camille Cottin, Sara Forestier, India Hair, - qui crève l’écran -, Vincent Macaigne, Damien Bonnard, Grégoire Ludig, Eric Caravaca, Mathieu Métral, Hugues Pérot, qui, visiblement se régalent à défendre les personnages et des dialogues ciselés comme rarement. Certains prétendront que c’est du cinéma suranné… et alors ! Passer près de deux heures dans ce bain de talent à tous les niveaux est un cadeau dont on serait bien sot de se priver.
J’ai adoré! Et beaucoup pleuré. Sarah Forestier est demente. Le film est tres abouti, super touchant, ca fait plaisir !
Nul. Je ne connaissais pas India Hair. Je trouve qu’elle joue tellement mal … c’est tellement pas naturel…..
Sans doute le plus réaliste des films de Mouret sur le sentiment amoureux, avec sa gravité et une inhabituelle mélancolie qui rendent l'ensemble très touchant. Des comédiens qui trouvent une grande justesse, et nous proposent une belle harmonie.
vu en avant première. il n'y a aucun film de E. Mouret que je n'ai pas aimé et celui ci est particulièrement bien. tous les acteurs très attachants dans une atmosphère intense et délicate à la fois
Joan, Alice et Rebecca sont amies. Chacune envisage l’amour différemment. Elles s’aiment, se soutiennent, se mentent parfois. Mais le film fourmille de sentiments, de tendresse, de drôlerie. Emmanuel Mouret parvient à nouveau à mêler nos émotions et à toucher un plein cœur avec ce film qui met en scène trois comédiennes fantastiques.
J’adore ce film, ces chassés croisés, amoureux, les dialogues ciselé, les formidables actrices - avec une mention spéciale à India Hair qu’on avait pas encore vu dans ce type d’emploi, - c’est un enchantement !
Maîtrise de la mise en scène. Scénario efficace. Casting impeccable. J'ai beaucoup aimé ce film émouvant et drôle.
la valse des sentiments... c'est un film bavard qui parle beaucoup...
j'ai aimé la sensibilité des personnages, la complexité des sentiments humains
film sensible et beau sur la vie et l'amour qui méritent qu'on s'y jette...ou pas....
on fait comme on peux..je fais comme je peux....et sans doute vous faites comme vous pouvez...
j'ai aimé la sensibilité des personnages, la complexité des sentiments humains
film sensible et beau sur la vie et l'amour qui méritent qu'on s'y jette...ou pas....
on fait comme on peux..je fais comme je peux....et sans doute vous faites comme vous pouvez...
Il y a bien des moments où il faut apprendre à la fermer, pour le meilleur et pour le pire. C’est une anti-morale à contre-courant qui fait du bien de sincérité, à l’antipode des récits souvenirs choisis où « si seulement iel avait dit ». L’un ne va pas sans l’autre mais celui-ci se fait plus rare et est d’autant plus apprécié !
Macaigne a décidément une touche avec les infidélités au grand écran, bien heureux qu’il garde un rôle touchant et extérieur cette fois aux méfaits. Le casting est je l’avoue assez inégal mais c’est plutôt rafraîchissant de ne pas voir uniquement ceux pour qui je me suis déplacé !
Une ode à la sincérité humaine plus qu’à celle des interactions, c’est ici un défi moral et relationnel réussi. Dérangeant comme on aime. Mais finalement quand on aime …
Macaigne a décidément une touche avec les infidélités au grand écran, bien heureux qu’il garde un rôle touchant et extérieur cette fois aux méfaits. Le casting est je l’avoue assez inégal mais c’est plutôt rafraîchissant de ne pas voir uniquement ceux pour qui je me suis déplacé !
Une ode à la sincérité humaine plus qu’à celle des interactions, c’est ici un défi moral et relationnel réussi. Dérangeant comme on aime. Mais finalement quand on aime …
Du vrai film d'auteur. On ne s'ennuie pas une seconde. Des roles remarquablement bien écrit. De la recherche dans le scénario. Des actrices formidables. Enfin un air de fraicheur sans effet spéciaux ni violence ni jet d'émoglobine comme hélas trop souvent pour remplir les salles de cinéma.
Inintéressant, des pauvres femmes qui ne savent pas qui elles sont, les hommes n'ont pas de chance de la fréquenter
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