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Yves G.
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1,5
Publiée le 27 octobre 2023
Deux conseillers immobiliers (Bruno Podalydès et Karin Viard), employés par l’agence "Wahou !" essaient de vendre à des acheteurs réticents deux biens : une vieille maison pleine de charme de la fin du XIXème, mais nécessitant de lourds travaux et située au-dessus d’une voie ferrée, et des appartements petits, sans charme mais fonctionnel d’un immeuble construit de fraîche date dans le soi-disant « triangle d’or de Bougival ».
J’aime beaucoup le cinéma drôle, intelligent, modeste et joyeusement surréaliste de Bruno Podalydès : "Dieu seul me voit", "Comme un avion", "Les Deux Alfred"… Je suis d’autant plus déçu par ce "Wahou !" – que je rebaptiserais volontiers "Bof" voire "Pouah".
Bruno Podalydès raconte dans le dossier de presse l’avoir tourné entre amis en quatre semaines « pour rigoler ». On le croit volontiers… en revanche on rigole moins. On a un peu l’impression de faire effraction chez une bande de copains à un barbecue auquel on n’aurait pas été invité. J’ai conscience que l’argument peut aisément se retourner. D’autres que moi pourraient dire : d’un film à l’autre, on retrouve chez les Podalydès la même tribu familière qui nous accueille à bras ouverts.
Mais plus que cette vraie/fausse familiarité, ce qui m’a dérangé, c’est la construction du film et son propos, très (trop) appliqué.
Sa construction : "Wahou !" ressemble à un film à sketches racontant, en une dizaine de tableaux tous les cas d’école qu’un agent immobilier peut rencontrer. Tout y passe : le visiteur taiseux (Denis Podalydès qui a dû passer une journée sur le plateau pour tourner cette scène sans parole) ou au contraire l’hyper-bavarde (Isabelle Candelier), la bande d’amis qui décide de « refaire la Belle Équipe » avant de s’entre-déchirer, les jeunes couples amoureux pressés de tester la résistance du matelas de la chambre à coucher, les vendeurs qui ne veulent pas vendre, les acheteurs qui ne veulent pas acheter….
Son propos : déménager est, on le sait, une expérience traumatisante. On hésite toujours à quitter son chez-soi ; on hésite encore plus à prendre la décision souvent irréversible d’acheter un nouveau chez-soi. Le processus sert souvent de révélateur des tics et des tocs de chacun voire des failles jusqu’alors invisibles ou soigneusement colmatées qui menacent la solidité d’un couple.
Le propos est entendu et un peu convenu. "Wahou !" ressemble à sa sage mise en image. Bruno Podalydès est suffisamment doué pour faire le job correctement. Il peut s’appuyer sur la solide expérience de ses acteurs, à commencer par Sabine Azéma, dans une joyeuse caricature d’elle-même qu’on avait plus vue depuis longtemps, et par Eddy Mitchell, qui joue décidément horriblement mal mais auquel il sera beaucoup pardonné. Mais on sent que Podalydès n’a pas forcé son talent pour réaliser ce qui restera hélas un petit film français oubliable.
Bruno Podalydès nous dresse ici un portrait atypique des conseillers immobiliers, atypiques car avant tout humains. Et je ne connais pas le cinéma du cinéaste mais c'est en tout cas ce qui semble ressortir de sa cinématographie ; sorte de poésie humanitaire, quelques-fois un peu naïve mais toujours bienveillante. Et ici, nous sommes totalement dans ce cas de figure, au risque malheureusement de tomber quelques-fois dans quelque-chose de gentillet, voire d'artificiel. Nous suivons deux agents immobiliers, dont l'un est accompagné d'un stagiaire motivé, qui font visiter une maison et un appartement à différentes personnes. Le film se découpe alors en sketchs mais à la particularité de faire revenir certains personnages secondaires, ce qui est une bonne chose puisque le film peut ainsi un peu plus les développer. Mais quelques fois, nous avons des sketches qui n'ont tout simplement pas de chute ou qui sont, encore une fois, beaucoup trop gentillets, en témoigne par exemple la fin du film, sacrément abrupte. Et en même temps, c'est une fin qui tombe à pic car le film semble patiner, ne jamais décoller avec pourtant un certain potentiel. En effet, l'humour semble stagner avec quelques bonnes répliques balancées par-ci, par-là mais pas toujours bien interprétées (et je pense notamment au couple Eddy Mitchell/Sabine Azéma qui ont un jeu particulièrement plan-plan) et puis surtout, le tout manque de rythme ! Effectivement, même découpé en sketches et malgré la relative courte durée du film, on s'ennuie un peu car l'intrigue peine à avancer et surtout, les deux personnages principaux ne sont pas assez creusés. Nous avons également pas mal de personnages archétypaux qui plombent le film, notamment avec des gags déjà-vus des dizaines de fois. Alors oui, une certaine poésie et une certaine humanité se dégage de tout ça mais au détriment d'un certain réalisme et, encore une fois, d'un rythme, beaucoup trop mou. "Wahou !" est donc un film qui avait un certain potentiel, qui l'utilise de temps en temps, mais qui manque cruellement de dynamisme.
Un film décalé, humoristique, intelligent. Une suite de portraits qui traîne un peu en longueur, mais c est original avec une pincée d amertume peut-être un soupçon de désenchantement. Malgré cela le ton et la couleur restent plutôt optimistes.
Une comédie agréable, sans temps mort, où l'on retrouve l'univers décalé de Podalydès, où l'empathie côtoie la folie douce. Difficile de ne pas s'attacher au personnage d'Oracio, qu'interprète le cinéaste lui-même, perdu dans un univers professionnel très concurrentiel.
Film assez amusant sur l'univers des agences immobilières, de leur vocabulaire, de leur forme de pensée au travers du portrait caricaturé de certains types de clients. Beaucoup d'humour, on passe un bon moment.
"Wahou !", bien qu'il tienne la route, est assurément un film mineur de Bruno Podalydès. Les sketchs, se succédant les uns aux autres, possèdent leur cohérence et font bien souvent sourire mais je ne sais pas si on peut véritablement relever quelque chose de plus. Le réalisateur semble perdre dans ce long métrage tout ce qui fait son originalité : l'ambiance loufoque du cadre dans lequel prend place l'intrigue ainsi que la pertinence et la sensibilité du propos.
Alors on est d'accord ce film n'a AUCUN intérêt, tant niveau scénario que documentaire. Les décors....bon ça reste du classique. Bizarrement j'ai bien accroché : ça détend, on se prend pas la tête, on peut facilement le regarder en faisant 2/3 trucs à côté. J'ai apprécié le côté légèreté : pas de scénario, pas besoin d'être attentif, juste s'amuser.
Malgré quelques bonnes idées et scènes amusantes, ce film est très moyen et a bien peu d'intérêt. Ayant regardé de temps en temps recherche appartement ou maison et eut l'expérience de recherche de maison ou appartement, j'ai trouvé cette parodie ou pseudo parodie peu pertinente. A vouloir montrer beaucoup de choses une diversité peu intelligente, ni amusante le plus souvent avec des agents immobiliers improbables et des visiteurs caricaturaux. C'est encore la maison de Farman qui présente le mieux avec le couple qui l'occupe.
Des gens qui achètent et des gens qui vendent, des duplex modernes et impersonnels ou de vieilles maisons avec une histoire, des agents immobiliers qui ont eux-mêmes des raisons diverses d’exercer et d’appréhender cette profession : la nouvelle comédie de Bruno Podalydès a pour thème l’immobilier et ces rencontres entre quelques personnages récurrents, qui ne sont pas tout à fait sûr d’avoir envie de vendre alors que d’autres ne savent pas encore s’ils veulent acheter, semble avoir pour vocation de dire que, quelque soit la position qu’on occupe, la transaction immobilière n’a rien d’un acte anodin. Ce petit film, tourné en quatre semaines pour rigoler (dixit le producteur) prouve au moins que Podalydès aime beaucoup ses acteurs, et aime aussi beaucoup l’idée de ce qui peut ressortir d’une rencontre humaine dans ce cadre si particulier. C’est sans doute la raison pour laquelle il a sans doute du se dire qu’un scénario n’apporterait pas grand chose de plus à l’idée de départ;
Il y a des films dont on sait, au bout de 5 minutes seulement, qu'il sont mauvais. Celui-ci en fait partie : scénario inexistant, réalisateur en roue libre, dialogues affligeants, sketchs de visites immobilières pas drôles...tout y est dans le désastre. Le casting de copains plus ou moins célèbres ne rattrape rien. Certains se demandent manifestement ce qu'ils sont venus faire dans cette galère. Un naufrage total.
Karine Viard et Bruno Podalydès sont deux vendeurs de l'agence immobilière Wahou! en banlieue parisienne. Ils se relaient pour présenter deux biens, un appartement neuf et une propriété Belle Epoque encore occupée par ses propriétaires. Ce sont les deux décors du film visités en alternance par de possibles acheteurs. Le sujet ne va pas plus loin. On pourrait qualifier le film de comédie de la visite immobilière, dans laquelle le réalisateur propose des portraits caustiques et espiègles, toujours bienveillants. L'acuité de Bruno Podalydès, son aptitude de toujours à ébaucher des caractères amusants s'expriment ici avec subtilité, de telle sorte que le scénario, auquel on pourrait reprocher un manque de relief comique ou d'amplitude, ou de s'essouffler dans la dernière partie, propose des séquences plaisantes, sortes de sketches suivant le nombre de visiteurs qui se succèdent. Le cinéaste, sans appuyer ni caricaturer, évoque des vendeurs empêtrés dans leurs problèmes personnels ou dans leurs éléments de langage par instants ridicules, des candidats à l'achat aux attitudes parfois curieuses ou irrespectueuses. Tandis que la charmante maison de Bougival, à travers sa vétusté et l'attachement que lui vouent encore son couple de vendeurs (Sabine Azéma et Eddy Mitchell, toujours amoureux) introduit des notes sensibles de nostalgie.
J ai vu quasiment tous les films de podalydes, j avais beaucoup apprécié le dernier les 2 alfred, on retrouve dans wahou toujours cette humour décalé, absurde racontant des personnages un peu perdu, un peu de côté. Nous suivons 2 agents immobiliers un peu déprimé une femme récemment veuve dont on ressent la tristesse et le désespoir et l homme dont me métier dans l immobilier n est vraiment pas pour lui. Ils ont pour mission de vendre une bâtisse dont l extérieur est grandioses mais l interieur est désuet et laisse à désirer, et un appartement peu fonctionnel. Toutes ces visites sont illustrées par des saynète ou plusieurs personnages plus foutraque les uns comme les autres, ce qui nous permet d apprecier les seconds rôles tel manu payet ou bien agnes jaoui etc.... Alors on hurle pas de rire mais c est assez charmant comme comédie avec un certain lyrisme qui n est pas désagréable à suivre.
Bruno Podalydès s’attaque aux clients des agents immobiliers dans Wahou. Le film s’attache à montrer les situations improbables rencontres par les professionnels de l’immobilier dans un film à scènettes inégales. Avec un bon casting, certaines parties sont drôles et plutôt bien vues. Malgré tout, le sentiment qui se dégage à l’issue du film est plutôt la déception… malgré les scènes réussies de Karin Viard. Pas d’effet Wahou à la sortie du cinéma…
Karin Viard et Bruno Poladydès sont agents immobiliers et essayent de vendre une maison bourgeoise et un appartement. "Wahou", nom de l'agence immobilière, est un film bâti sous forme de plusieurs scénettes, chaque scénette étant une visite. Cela se regarde mais rien de vraiment exceptionnel. Une simple petite comédie malgré un gros casting.