Je ne peux pas entrer dans la guerre de bonne ou mauvaise adaptation ne connaissant absolument rien au manga original. Je vais donc simplement me borner à décrire le ressenti à la fin de la projection. C est un film honnête de divertissement pur . Le scénario est pour moi un peu bancal mais sans doute parce que j aime avoir tous les pourquoi des comment à la fin .
On est très proche du dessin animé, le personnage est excellent, on retrouve tout ce qui avait fait la particularité de ce tueur à gages . Netflix réussi son coup.
A mille lieux de la comédie potache de Philippe Lacheau et Cie, ce portage cinématographique de l’oeuvre de Tsukasa Hojo (la troisième donc, si on compte le navet ‘City hunter’ des années 90 avec Jackie Chan) se veut une adaptation fidèle des prémices de l’histoire originale. Enfin…fidèle, c’est vite dit : c’est une production Netflix après tout, donc intrinsèquement timorée et conformiste, et s’il avait fallu se montrer d’une totale fidélité au contenu du manga, ‘Nicky Larson’ ne serait sans doute pas passé loin d’un classement X…sans compter que ce qui était permis dans les années 80 ne l’est plus aujourd’hui : à présent, si Nicky Larson ne craint personne, il ne touche plus personne non plus (en tout cas, pas sans leur consentement). Il ne reste donc qu’un polar urbain à la japonaise, denrée rare s’il en est depuis la semi-retraite de Takeshi Kitano, à l’atmosphère en toc mais au rythme assez soutenu. Le résultat ne sera pas déplaisant pour ceux qui s’amuseront au jeu des comparaisons avec les personnages de l’Anime, mais pas franchement passionnant pour les autres. Le résultat a quand même conservé un petit côté grivois (Nicky/Ryo Saeba reste un stalker) mais les codes nippons en la matière, le passage au live-action et le côté incompréhensible de la plupart des jeux de mot rendent le tout un peu grotesque. Rien ne résume mieux la difficulté de concilier fidélité et dignité dans un cas comme celui-ci que la performance de l’acteur principal : on ne pourra pas lui reprocher d’avoir échoué à s’approprier le personnage mais c’est justement ce qui rend sa prestation physiquement douloureuse pour le spectateur.
City hunter version Netflix, de loin mais vraiment de très très loin la meilleur adaptation live. Elle réussit là ou presque toutes les autres ont échoué, mêler action et comédie dans de bonne mesure.
On ne parlera pas du city hunter hong kongais avec Jackie Chan de 93 qui est plus une interprétation qu’une véritable adaptation, ni de l’autre film hong kongais de 96 Mr.Humble qui ressemble à un téléfilm sans budget des années 80 et qui n’a même pas eu le droit d’utilisé le nom « city hunter », et encore moins du film de Philippe Lacheau qui n’a jamais voulu être une adaptation de city hunter mais plutôt d'être un véritable hommage à la génération club Do.
Reste au final que la fan fiction XYZ, The City Hunter le court métrage Belge de Filip Wong qui aurait pu tenir la comparaison (surtout que celui-ci se basait aussi sur l’arc Angel Dust) mais des 4 court métrage prévu seul le premier est sortie faute au manquement financier.
Nous voilà donc avec la seul qui reste cette adaptation japonaise à la sauce netflix de l’œuvre de Tsukasa Hōjō. Le faite que cette adaptation soit du pays d’origine du mangaka, ne veut pas dire que c’est parfait, hélas mais c’est ce qu’il y a de mieux à ce jour.
On peut lui reproché le jeu d’acteur trop « théâtre kabuki » qui se prête mal à un export international, le manque de fibre dramatique et sombre que peut avoir le manga dans ses moments sérieux, ou encore son casting en demi-teinte (Fumino Kimura (Hélène/Saeko) et Masanobu Andô (Tony/ Hideyuki) faisant un bon taf, hélas Ryohei Suzuki (Nicky / Ryô) peine à convaincre, quant à Misato Morita (Laura/ Kaori) c’est une catastrophe). On peut aussi être déçu par la musique qui malgré le talent de Otomo Yoshihide, qui ne parvient pas à coller aussi bien que les musiques de Tatsumi Yano.
Cela dit, l’histoire se tient et le mix entre le début de l’œuvre et son arc Angel Dust est plutôt bien réussi. L’incorporation de la célèbre massue est d’une belle intelligence et sans que cela fasse ridicule. Les chorégraphies des scènes d’action sont magnifiques (surtout avec ce qui se fait de nos jours), les transitions humour/sérieux sont plutôt bien gérées.
Pour autant es ce le film City Hunter que j’espérais … non. Il s’en rapproche bien mieux que ses prédécesseur ça c’est certain, mais il manque encore la touche de profondeur et de trauma au personnage de Ryo/Nicky pour vraiment avoir le plein potentiel, on reste encore trop en surface du « personnage lubrique » sans allez au fond de celui-ci pour expliquer cette sa légèreté apparente.
Cela dit c’est un très bon film bien au-dessus de la moyenne général des films d’action actuel avec de très belle chorégraphie et certainement la meilleur adaptation.
L'adaptation en film live de « City Hunter », bien qu'imparfaite, capture assez bien l'essence du manga original de Tsukasa Hojo. Ayant vu les adaptations précédentes, dont celle de Jackie Chan et la version « La Bande à Fifi » assez originale, je pense que celle-ci se démarque par son respect de certains éléments clés comme le « giant mallet », intégré de manière naturelle. Ryohei Suzuki incarne avec conviction le personnage de Ryo Saeba. Si l'histoire reste assez basique, l'exécution des scènes d'action compense largement. Bien que j'aurais préféré une série pour une exploration plus approfondie des intrigues, ce film reste suffisamment bon pour être recommandé. J'apprécie particulièrement la façon dont il parvient à rester fidèle à l'esprit de l'œuvre originale tout en s'adaptant au format cinématographique, quoiqu’il ait mérité d’être plus délirant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Etant une fan absolue de City Hunter, je m'attendais à un navet, comme le film français de la bande à Fifi. Pas du tout, l'acteur est extrêmement crédible et le film est assez fidèle au manga ou à l'animé. On entre tout de suite dans le film, on rigole et les passages dramatiques sont comme dans l'animé. Un très bon rythme et un bon dosage humour et intrigue. Je recommande! Un Ryo Saeba comme on aime! Il ne manquait que Umibozu et Mikki ou le père de Saeko. J'ai passé un excellent moment! J'espère qu'il feront une suite avec le même acteur!
Nicky Larson: Tiré par les Cheveux mais Toujours Debout
Qui aurait cru que combiner un tireur d’élite, une quête de vengeance, et des blagues de cour de récré donnerait quelque chose d’aussi explosif que la dernière tarte à la crème de Nicky Larson? En pleine action, le film s’arme d’un scénario aussi épais que la moustache de Mario, mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas l'intrigue qui vous gardera scotché à votre siège.
Nicky, interprété par un Ryohei Suzuki aussi charismatique qu'un Sonic sans baskets, ne perd jamais son temps. Entre deux flirt poussifs, il envoie valser les méchants plus vite que Luke Skywalker n'admet "Je suis ton père". Les scènes d'action sont si denses que même les fans de "Fast and Furious" diraient "Euh... c’est peut-être un peu trop, non?"
Si le film était un épisode de "Black Mirror", il serait celui où vous réalisez que la technologie n'est pas votre pire ennemi, mais que c'est votre incapacité à suivre une histoire qui change de direction plus souvent que de chemise. Les dialogues, eux, piquent avec la subtilité d’un commentaire YouTube sous une vidéo de chatons.
Les prestations sont au niveau, avec un casting aussi ajusté qu'une armure de Stormtrooper, et un Ryohei Suzuki qui tire sur tout ce qui bouge avec la précision d’un Legolas sous Red Bull. La réalisation, elle, frappe fort et juste, prouvant qu'on peut être sérieux sans prendre au sérieux.
À travers un déluge de scènes d'action qui feraient pâlir John Wick, Nicky Larson propose une aventure où les méchants tombent comme des mouches et où les blagues fusent comme des éclairs. Ce n'est certainement pas la finesse du "Grand Budapest Hotel", mais ça déménage comme une partie endiablée de "Mario Kart".
Si ce "Nicky Larson" était un jeu vidéo, il serait de ceux où l'on mash le bouton sans comprendre la moitié des combos, mais où l'on s'amuse comme jamais. Malgré une histoire qui tient sur un ticket de métro et des vannes aussi fines que du gros sel, le film livre ce qu’il promet: de l’action non-stop et des rires gras. À voir si vous aimez les divertissements qui ne prennent pas de gants, mais qui mettent KO!
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Dernière version live du fameux détective tireur d'élite et bourreau des cœurs, cette version colle plus au manga en expliquant l'origine du personnage, et l'humour hormis le coté obsédé est fidèle aussi au manga, mais époque metoo, le personnage doit être retenue face à la gente féminine. Moins drôle que la version Lachaud, et ne reprend pas les thèmes sonore et certain personnage comme Mammouth son dénaturé. Ce film appelle à des suites, que je regarderais sans doute, ma note 11.5/20
Mauvais, mauvais et mauvais.que dire, tout ce qui fait la bd et le dessin animé est oublié dans le film.la drôlerie, le côté petit garçon qui se fait toujours sermonner par sa partenaire,ben on a rien.l histoire est du déjà vu en plus, un sérum qui transforme les personnes. Ou est le Nicky qui bave devant toutes les clientes et les femmes? Ou est le Nicky Larson sanglant expert en tire. Non vraiment c est décevant ,un mélange de mi manga, de cliché, très décevant
Je ne connaissais pas l’animé, de ce fait je découvre ce film et ce personnage. Et j’ai adoré Nicky larson qui m’a fait pensé quelque peut à lucky luck sauf que Larson est un obsédé du cul
Si on peut regretter le fait qu'ils n' aient gardés les prénoms originaux s' agissant d' une version japonaise( Ryo Saeba , Kaori) et la VF qui m' a perturbée sur les 5 premières minutes , le film lui est juste excellent , nous sommes en effet trés loin de la version (pipi, caca , humour potache) de Lacheau , les fans de la 1ère heure vont tout simplement adorer , version beaucoup plus proche de la version mangas (édulcorée sur la version pervers , et oui!!! nous sommes en 2024 donc on a vite fait de choquer) , mais c' est quand même bien présent . Ce qu'avait oublié Lacheau c est que (Nicky Larson / City Hunter ) c' est 50 pour cent ridicule et 50 pour cent Badass et non pas que du ridicule ! j'ai déjà prévu de le revoir en VO (mention spéciale à GET WILD générique du mangas qui met les frissons et qui est là lui aussi) ! bon visionnage à tous
Cette nouvelle version enterré celle de lacheau , toutefois il demeure des faiblesses: les thèmes emblématiques sont quasi absents, la traduction Française est handicapante, et les noms et prénoms de la version jap ont été omis et pire Francisés , et" banana" c est du gachis . sinon on reconnaît bien l œuvre originale, ryo est très bien casté. et les scènes d actions sont plaisantes . bref u´ bon divertissement mais on est encore loin du sans fautes
je suis complètement déçu. ce n'est pas la peine de faire plaisir aux fans Avec des clins d œil et des refs. si derrière la production et le scénario tout reste bancale. aucun drame, choregraphie nulle, je n ai pas du tout sentit l univers du manga. mais encore un live action japonais raté