J'avoue avoir été surprise que pendant 7 longues années deux jeunes enfants aient pu vivre au milieu d'une nature avec aucun moyen de vivre. Ils se sont débrouillés comme des adultes auraient pu le faire. De plus cet amour fraternel est très émouvant. Ce film, tiré d'une histoire vraie m'a touchée. C'est un scénario à la fois surprenant et intéressant. Ces deux gamins révèlent une personnalité (chacun dans leur genre) très adulte et le fait qu'ils ne puissent vivre l'un sans l'autre, j'avoue que cela est rarissime. Un agréable moment... .
J'aime bien les films survivals, même si le sujet ici n'est que secondaire dans "Frères" d'Olivier Casas, et je suis allé le voir pour son duo d'interprètes principaux que j'apprécie habituellement Yvan Attal et Mathieu Kassovitz qui amènent de la sincérité à leurs personnages. A part ça, j'ai trouvé l'histoire raconte un peu maladroitement avec des flashbacks qui surviennent tout le long du récit entre le passé avec deux frangins qui ont survécu sept ans dans la nature été et hiver se debrouillant pas trop mal et le présent ou l'un des deux déchante dans la forêt du Canada et l'autre le rejoint pour l'aider. Le message , d'après une histoire vraie, sur des enfants qui disparaissent après la seconde guerre mondiale et livrés à eux mêmes, passe à l'étroit à mes yeux, j'ai trouvé ce long métrage un peu bâclé dans son déroulement du scénario. Dommage.
Le cinéma français a vraiment un bel avenir devant lui. Ce film est porté par des acteurs magistraux, des paysages magnifiques, une musique envoûtante. Tout fonctionne, du début à la fin… Merci pour les émotions indescriptibles.
HISTOIRE HORS DU COMMUN mais surtout des enfants hors du commun.. l'attachement qu'ils ont l'un pour l'autre, l'impossibilité d'en parler à autrui, envenime leurs relations de couple et avec les autres. j'ai énormément aimé ce film qui n'est pas dans le pathos ou dans la vitrine du malheur... les acteurs sont justes et vrais, tout en réserve. ce film montre encore une fois que les non-dits pourrissent la vie mais.. en face il faut voir l'attachement, l'amour que ces 2 frères se portent même si ils ont eux aussi du mal à se parler.. L'ainé s'est sacrifié pour son petit frère ... il en a payé le prix par des problèmes de santé importants et par la responsabilité qu'il s'est imposé.. Le plus jeune n'a compris qu'adulte l investissement de son ainé.. tout ça est montré de manière magistrale..
Cette réalisation d’Olivier Casas raconte le parcours de Michel et Patrice entre leur enfance et leur vie de quarantenaire. Ces deux enfants illégitime ont été abandonnés en Charente en 1948 puis se sont sauvés et ont survécus 7 ans en forêt. Le film est construit en aller retour entre ces deux temporalités ce qui a pour conséquence de ne pas ennuyer le spectateur. Mais ces aller retours sont très importants pour la narration car ils montrent et développent l’impact psychologique qu’à eu cette épreuve sur ces deux jeunes enfants. Avec une grande humilité et grâce au jeu d’acteur l’émotion de ce long métrage est palpable du début à la fin. Le sujet, extrêmement complexe à traiter, est développé avec intelligence et subtilité. Il aurait put facilement tombé dans le sentimentalisme or l’analyse psychologique de l’union de ces deux frères y est présente ce qui renforce le propos. Excellent à voir.
Tirer d’une histoire vraie ce film rend hommage à ces deux frère abandonné par la vie une grande leçon d’humanité retranscrit par les deux bon acteur kassovitz/attal plus la réalisation qui est bien traité bravo à eux
Une histoire forte presque irréelle qui met en avant la puissance de lien invisible qui peut unir les êtres. Très beau paysage, les acteurs sont justes. Un moment d'émotion
quel film, quel scénario, quelle histoire !!!! Pas de temps morts, un jeu exceptionnel des deux acteurs principaux : secret, désespoir, mensonges, fardeau, douleur, amour ..,, autant de sentiments intériorisés, qui pourrissent le cœur et l'âme comme un cancer. C'est un film très touchant, qui transperce, émeut.. Le public ne s'y trompe pas.
Adapté d’une histoire vraie qu’on a du mal à croire aujourd’hui, « Frères » raconte la vie de ces deux garçons devenus adultes et qui ont vécu sept ans dans une forêt canadienne. Alternant flashbacks et retours sur le présent, ce long-métrage français est incroyablement magnifique de par ses paysages enneigés d’une part et par son propos, d’autre part, avant tout axé sur l’amour fraternel. Les deux acteurs incarnant les adultes sont superbes comme d’habitude, même si Yvan Attal est plus mis en avant, mais ceux interprétant Patrice et Michel plus jeunes ne sont pas en reste ! Sans fioriture, ni pathos, Olivier Casas arrive à nous émouvoir totalement par ce récit invraisemblable. Et même si certaines zones d’ombre persistent et que d’autres événements sont éludés, on tient-là un sacrément beau film !
Encore une histoire incroyable qui nourrit le cinéma et se transforme en long-métrage, preuve une nouvelle fois que la fiction aime à s’inspirer de la réalité (et parfois vice-versa). Et on ne peut nier que ce fait divers extraordinaire pour l’époque méritait clairement d’être raconté car il détenait un sacré potentiel cinématographique. D’ailleurs si on ne nous expliquait pas à la fin les détails véridiques de cette histoire, on aurait un peu de mal à y croire. « Frères » nous narre donc sur deux temporalités la relation fusionnelle de deux frangins. La première, enfants puis jeunes adolescents, lorsqu’ils vécurent près de sept ans dans une forêt française suite à l’inconséquence de leur mère et un terrible coup du sort. La seconde, adultes proche de la cinquantaine, lorsque les réminiscences de cette période du passé viennent hanter le présent. Sauf que ce long-métrage qui aurait pu être sublime avec ce récit proprement fantastique comme base se révèle souvent maladroit et mal raconté.
Olivier Casas, dont le seul fait d’armes cinématographique demeure la comédie oubliée dans les limbes « Baby Phone », ne semblait certainement pas le cinéaste indiqué pour un tel projet. Pas qu’il faille avoir du bagage et être reconnu mais on sent le presque amateurisme ou le manque de métier dans la manière d’appréhender le sujet et tout cela est terriblement maladroit sur bien des aspects. D’abord, le choix de diviser le film en deux temporalités alternées qui tentent difficilement de se répondre n’était pas le bon. C’est mécanique et la partie enfance souffre de redondances quand celle adulte manque de développements. Soit on aurait dû séparer les époques en deux films, soit on aurait dû se contenter du présent avec quelques flashbacks du passé, soit faire un film de survie du point de vue des enfants avec une conclusion chez les adultes mais la méthode choisie ici avec « Frères » n’est assurément pas la bonne. C’est mal exécuté, la narration est brouillonne laissant même quelques zones d’ombre à une histoire qui n’en demandait pas. Même la mise en scène est parfois un peu datée (le côté bucolique et suranné, type Jean Becker, dans la partie enfance) ou tout juste illustrative (l’aspect téléfilm et terne de la partie adulte).
On est donc un peu frustré et déçu tant voilà un sujet fort qui avait beaucoup de potentiel. Et puis les acteurs sont excellents et font passer la pilule alors on en vient forcément à se demander que serait le résultat avec un beau souffle romanesque (presque absent ici) et une dramaturgie plus intense qui mette en valeur le travail des comédiens. Car malgré la force émotionnelle du récit, il est difficile d’être touché ici. Le duo Attal/Kassovtiz est très crédible et les deux font un travail exceptionnel, on croit en leur relation fusionnelle et en ce trou béant qui demeure en eux après cette expérience traumatique vécue dans leur enfance. Et les jeunes acteurs qui jouent leurs rôles enfants et adolescents sont tout aussi bons. Pour le reste, les seconds rôles ne font que passer et il manque aussi une partie définissant davantage les retombées de cette relation sur leurs vies actuelles. « Frères » est donc plein de bonne volonté mais un peu raté et surtout très maladroit dans son exécution. Et malgré ses interprètes et un sujet qui valait de l’or, cette adaptation cumule les mauvais choix.
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Un film sur l'amitié ultra forte entre deux frères unis puis séparés et de nouveau réunis. Avec toutes les douleurs que cela suppose. L'histoire est semble t il vraie mais on a beaucoup de mal à y croire et l'ensemble est bancal tant le sujet est atypique
S'il est vrai que la thématique familiale du point de vue de l'adulte et de celui de l'enfant est très bien fait il faut aussi dire qu'on a tôt fait de s'ennuyer devant le film.
Frères d'Olivier Casas est un film touchant qui explore la force indéfectible du lien fraternel à travers une histoire inspirée de faits réels. Le film suit deux frères, Michel et Patrice, qui ont survécu ensemble dans une forêt après avoir été abandonnés par leur mère, une épreuve qui a forgé une connexion profonde entre eux. Porté par les performances puissantes de Yvan Attal et Mathieu Kassovitz, Frères navigue entre passé et présent avec une sensibilité remarquable, bien que parfois alourdi par son approche dramatique et mélancolique. Une œuvre émouvante qui mérite une note de 3,5/5 pour sa sincérité et sa réalisation solide.
« Une histoire incroyable…» …et vraie de ces 2 frères (5 et 8 ans) qui ont survécu 7 ans en forêt en France à l’après-guerre, sans que personne ne les cherche. Le jeu d’acteur (jeunes et vieux) dessert un peu ce propos qui reste fort.