Avis sur The Tickle King

The Tickle King (2017) est l’épilogue de la sidérante enquête que l’on peut découvrir à travers le long-métrage Tickled (2016), où les spectateurs se retrouvent plongés dans le monde calfeutré des chatouilles…

Dans ce court-métrage de 20min, on retrouve David Farrier & Dylan Reeve en pleine tournée des festivals pour présenter leur fameux film-enquête. Du Sundance Film Festival en passant par le True/False Film Festival à Columbia, chaque projection semble réserver aux réalisateurs leurs lots de surprises, comme lorsqu’ils croisent dans un cinéma où doit avoir lieu l’une de leurs projections, deux types louches munies de gobelets de café dans lesquels sont dissimulés des mini-caméras. Compte-tenu des nombreuses menaces que les réalisateurs avaient pu recevoir pendant leur tournage, il n’est pas étonnant de les voir sur le qui-vive, avec des forces de l’ordre pour palier tout problème lors des projections.

Mais là où ce court-métrage devient intéressant, c’est 6 mois plus tard, lorsque le film sort enfin en salles aux États-Unis. David Farrier se charge de la promotion à New York, tandis que Dylan Reeve se retrouve à Los Angeles. Et c’est lors d’une avant-première à L.A. que ce dernier va avoir la surprise d’y retrouver, parmi les spectateurs, un certain David d'Amato (celui qui se faisait passer pour Jane O’Brien & Terri DiSisto pour berner ses futures victimes).

S’engage alors un Q&A dans la salle à l’issue de la projection, qui se poursuivra jusque sur le trottoir du cinéma. Un épilogue qui fait office de conclusion à cette rocambolesque et édifiante histoire de chatouilles homoérotiques.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●