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1,5
Publiée le 20 avril 2021
Urban Cowboy n'est qu'un film complètement sinueux. La vie de ces gens tourne autour de questions aussi triviales et vides de sens que l'alcool et c'était trop dur à supporter. Le taureau mécanique perd de son charme au bout de trois tours et découvrir qu'ils allaient l'utiliser pour l'intrigue finale est décevant. Bien que chroniquement ennuyeux il aborde au moins les éléments de la violence domestique du point de vue du méchant et du héros. Les acteurs étaient bien ils n'avaient rien à se reprocher leur matériel était juste vide. La ligne du temps est un désordre total pour que toute cette histoire fonctionne. En ce qui concerne le film j'ai trouvé un moment original impliquant Glenn et un pistolet. Urban Cowboy est un mauvais titre Ennui urbain serait beaucoup plus judicieux...
Travolta joue un cowboy qui se rend en ville et y trouve un emploi. Il rencontre également la femme de sa vie et l'épouse. J'y voyais un long-métrage bien petit, craignant trop de scènes de bar mais une excellente distraction se présente, elle se nomme la machine à rodéo. Une bonne histoire, bien monté, concours de rodéo, danses country, vie sentimentale qui se dégrade et amour résistant. Urban Cowboy est purement américain et rentre aisément dans la conformité d'un classique à regarder. Sont casting se montre lui aussi exemplaire avec Scott Glenn en ex-taulard et caïd de la discipline. Puis le premier rôle de la belle Jerry Hall, ex-femme de Mick Jagger.
Réalisé en 1980 par James Bridge, « Urban cowboy » nous fait voyager loin dans les profondeurs de l'ouest américain. On y retrouve John Travolta (encore tout auréolé du succès de « La fièvre du samedi soir » et de « Grease »), en jeune cowboy écervelé qui découvre le monde étrange du rodéo mécanique. Le décor est donc planté dans un vieux saloon enfumé qui accueille l'étrange machine ainsi qu'un excellent orchestre qui nous accompagne tout au long du film. A ce titre, la bande originale est excellente et les amateurs de musique country seront largement comblés. Évidemment, on ne coupe pas à l'histoire d'Amour un poil lourdingue mais la belle Debra Winger (qui signe ici un de ses premiers cachets) nous fait vite oublier ce léger détail. Au final ce « petit » film sans réelles ambitions se révèle plutôt original et distrayant... Il serait donc fort dommage de bouder son plaisir !
Travolta a laissé son costume blanc de danseur de disco pour le chapeau de cowboy. L'ambiance très mole et le scénario n'a pas de fond réel en plus de faire passer les cowboys pour des machos alcooliques.