AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,0
2649 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Main ?
5
24 critiques
4
66 critiques
3
96 critiques
2
51 critiques
1
25 critiques
0
16 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
De Danny Philippou (2023).
On frissonne c'est sûr dans cette petit film d'horreur qui même s'il ne révolutionne pas le genre, le fait vivre de façon efficace. Avec des personnages attachants et une narration faisant ressortir les souffrances et errements passés d'adolescents un peu perdus. Un film assez réjouissant qui se regarde avec plaisir et frissons.
Ce bien interprété ce qui n'est pas toujours le cas (loin s'en faut) dans ce genre cinématographique.
Avec Ari McCarthy, Hamish Phillips, Sunny Johnson.
On frissonne c'est sûr dans cette petit film d'horreur qui même s'il ne révolutionne pas le genre, le fait vivre de façon efficace. Avec des personnages attachants et une narration faisant ressortir les souffrances et errements passés d'adolescents un peu perdus. Un film assez réjouissant qui se regarde avec plaisir et frissons.
Ce bien interprété ce qui n'est pas toujours le cas (loin s'en faut) dans ce genre cinématographique.
Avec Ari McCarthy, Hamish Phillips, Sunny Johnson.
Ti Nou
"La main" propose une gestion intelligente du fantastique en faisant de son concept une métaphore de l’addiction. Il maltraite ses personnages dans des séquences marquantes qui parviennent à secouer le spectateur.
Talk to me, est bien plus judicieux comme titre et plus accrocheur que la Main, titre Français, même s'il s'agit d'une main maudite. En fait, le film n'use pas des stratagèmes de Bloom House, c'est à dire des jump scare usés jusqu'à la corde, et des ambiances sans cesse répétées. Non, là, on s'attache progressivement à nous montrer des jeunes, à entrevoir leur quotidien, leur angoisse, leur passion, où leur ennui, et c'est à partir de là, que les fantômes agissent pour créer le chaos. Film Australien, ce qui crée tout de suite une curiosité, même si là, on est loin de l'isolement et des grands espaces, non, l'histoire se situe en ville, cela aurait pu être New York, Londres ou Paris, le pitch marche partout, d'ailleurs se sera peut-être un point à utiliser si suite, il y a.
L'ambiance monte crescendo, les maquillages sont réussis et, on est happé par cette histoire. Assez dérangeant pour être captivé, avec un final qui a le mérite de tenir la route...sans jeu de mot...Lorsque que l'on voit les frères derrière la caméra, hallucinés, hyper disjonctés, on a du mal à croire qu'ils ont réussit à faire un film assez rythmé mais sans être hystérique, avec une belle maitrise. Un film assez flippant, qui se laisse agréablement découvrir.
L'ambiance monte crescendo, les maquillages sont réussis et, on est happé par cette histoire. Assez dérangeant pour être captivé, avec un final qui a le mérite de tenir la route...sans jeu de mot...Lorsque que l'on voit les frères derrière la caméra, hallucinés, hyper disjonctés, on a du mal à croire qu'ils ont réussit à faire un film assez rythmé mais sans être hystérique, avec une belle maitrise. Un film assez flippant, qui se laisse agréablement découvrir.
Ça commence bien avec des personnages bien campés, un dispositif bien amené. Une critique des ados pour qui même la détresse des autres est un spectacle qui mérite d'être filmé. Mais le rythme est trop lent, le scénario alambiqué use d'effets faciles, le deuil du personnage principal trop présent, à la fin, le film déçoit beaucoup.
Film qui tire en longueur et relativement obscène. Je n'ai pas spécialement envie de comprendre et fréquenter ce type de réalisateur / scénariste.
"La main" est un film qui tisse habilement les fils du surnaturel et du drame humain, établissant un territoire intrigant dans le paysage du cinéma d'horreur. Les réalisateurs Danny et Michael Philippou orchestrent une symphonie visuelle où l'horreur se mêle à l'émotion, créant une toile de fond à la fois étrange et captivante. Le concept d'une main coupée et embaumée servant de pont vers l'au-delà est à la fois macabre et fascinant, offrant une nouvelle tournure au trope de la communication avec les esprits.
La performance de Sophie Wilde en tant que Mia est la pierre angulaire du film, apportant une profondeur et une vulnérabilité qui ancrent le récit dans une réalité émotionnelle palpable. L'exploration de son chagrin et de sa quête de réconciliation avec sa mère défunte ajoute une couche riche et complexe à l'histoire, qui transcende les limites traditionnelles du genre. Joe Bird, dans le rôle de Riley, offre également une performance remarquable, capturant l'innocence et le désespoir d'un jeune pris dans un tourbillon surnaturel bien au-delà de sa compréhension.
Cependant, le film n'est pas sans ses défauts. Bien que les effets pratiques et la conception sonore soient louables pour leur authenticité et leur capacité à immerger le spectateur dans l'expérience, "La main" souffre parfois de son propre ambitieux désir de briser le moule. Le scénario oscille entre des moments de brillance pure et des segments qui semblent sous-développés ou précipités, laissant le spectateur désireux d'une cohérence narrative plus rigoureuse. De plus, certains choix de réalisation, bien que stylistiquement audacieux, peuvent parfois distraire de l'immersion dans l'histoire.
Le film excelle dans sa représentation des thèmes universels du deuil et de la perte, mais il est entravé par des moments où le rythme et la progression de l'intrigue s'embourbent dans des détails superflus ou des digressions. L'équilibre entre l'horreur et le drame humain est parfois précaire, avec des scènes qui frappent profondément le cœur de l'expérience humaine, tandis que d'autres semblent flotter à la surface, manquant de la profondeur nécessaire pour les rendre véritablement résonnantes.
En fin de compte, "La main" est un film qui brille par ses performances, son concept original et ses séquences d'horreur bien exécutées, mais qui est légèrement diminué par son incohérence narrative et une certaine prétention artistique. C'est une œuvre qui défie les conventions et cherche à innover, mais qui, dans son zèle, oublie parfois l'importance d'une histoire cohérente et engageante. Malgré ses imperfections, le film demeure une addition notable au genre de l'horreur surnaturelle, offrant une expérience qui, bien que pas entièrement révolutionnaire, est indéniablement mémorable.
La performance de Sophie Wilde en tant que Mia est la pierre angulaire du film, apportant une profondeur et une vulnérabilité qui ancrent le récit dans une réalité émotionnelle palpable. L'exploration de son chagrin et de sa quête de réconciliation avec sa mère défunte ajoute une couche riche et complexe à l'histoire, qui transcende les limites traditionnelles du genre. Joe Bird, dans le rôle de Riley, offre également une performance remarquable, capturant l'innocence et le désespoir d'un jeune pris dans un tourbillon surnaturel bien au-delà de sa compréhension.
Cependant, le film n'est pas sans ses défauts. Bien que les effets pratiques et la conception sonore soient louables pour leur authenticité et leur capacité à immerger le spectateur dans l'expérience, "La main" souffre parfois de son propre ambitieux désir de briser le moule. Le scénario oscille entre des moments de brillance pure et des segments qui semblent sous-développés ou précipités, laissant le spectateur désireux d'une cohérence narrative plus rigoureuse. De plus, certains choix de réalisation, bien que stylistiquement audacieux, peuvent parfois distraire de l'immersion dans l'histoire.
Le film excelle dans sa représentation des thèmes universels du deuil et de la perte, mais il est entravé par des moments où le rythme et la progression de l'intrigue s'embourbent dans des détails superflus ou des digressions. L'équilibre entre l'horreur et le drame humain est parfois précaire, avec des scènes qui frappent profondément le cœur de l'expérience humaine, tandis que d'autres semblent flotter à la surface, manquant de la profondeur nécessaire pour les rendre véritablement résonnantes.
En fin de compte, "La main" est un film qui brille par ses performances, son concept original et ses séquences d'horreur bien exécutées, mais qui est légèrement diminué par son incohérence narrative et une certaine prétention artistique. C'est une œuvre qui défie les conventions et cherche à innover, mais qui, dans son zèle, oublie parfois l'importance d'une histoire cohérente et engageante. Malgré ses imperfections, le film demeure une addition notable au genre de l'horreur surnaturelle, offrant une expérience qui, bien que pas entièrement révolutionnaire, est indéniablement mémorable.
N'étant pas un grand fan de ce genre de film, je l'ai quand même tenté car la bande-annonce au cinéma m'avait plutôt plu.
Vu aujourd'hui, l'histoire est plutôt sympa et de tient, les acteurs sont convaincants et habités par leur rôle.
Pas effrayant ni novateur non plus, ce film remplit le cahier des charges pour ce type de contenu et je n'ai pas su deviner la fin.
Une suite?
Plus que certain
Vu aujourd'hui, l'histoire est plutôt sympa et de tient, les acteurs sont convaincants et habités par leur rôle.
Pas effrayant ni novateur non plus, ce film remplit le cahier des charges pour ce type de contenu et je n'ai pas su deviner la fin.
Une suite?
Plus que certain
Sans révolutionner le genre, on reconnait une certaine originalité. Je l'ai regardé sans trop y croire et c'était une surprise plutôt bonne. L'ambiance est maitrisée.
Très bon potentiel, mais pas exploité à 100%.
Très bon potentiel, mais pas exploité à 100%.
Comme beaucoup, je suis assez partagé sur ce film. Je ne me suis pas ennuyé mais je l'ai oublié aussitôt visionné. Bref distrayant et plutôt bien réalisé avec des effets visuels sympas. Le titre original était plus vendeur, Talk to me...
Mon avis en 100 mots (parce que je n’ai pas que ça à faire, et vous non plus).
Quand j’ai vu le logo A24 au début du film, je dois avouer que j’ai eu un peu peur tant on sait que cette société un poil hautaine peut proposer, en matière de genre, des films prétentieux et irritants (“The Monster” de Bryan Bertino ou “A Ghost Story” de David Lowery). Heureusement, “La Main” est un vrai film de genre qui ne cherche pas à se la jouer, mais à nous balancer dans les dents un bon morceau d’épouvante-horreur. Et il met en scène une actrice impressionnante - Sophie Wilde, inconnue au bataillon pour moi - que l’on va revoir souvent, je pense.
Quand j’ai vu le logo A24 au début du film, je dois avouer que j’ai eu un peu peur tant on sait que cette société un poil hautaine peut proposer, en matière de genre, des films prétentieux et irritants (“The Monster” de Bryan Bertino ou “A Ghost Story” de David Lowery). Heureusement, “La Main” est un vrai film de genre qui ne cherche pas à se la jouer, mais à nous balancer dans les dents un bon morceau d’épouvante-horreur. Et il met en scène une actrice impressionnante - Sophie Wilde, inconnue au bataillon pour moi - que l’on va revoir souvent, je pense.
Nous avons beaucoup aimé ce film à la maison. Beaux trucages. Film bien mené on ne s'ennuie pas. Cette main idée originale. A voir et à revoir
L'idée était bonne, les premières minutes laissent suggérer un film d'horreur novateur et à la hauteur.
Mais non la suite est une suite de clichés sur la jeunesse actuelle, le casting est raté, les dialogues sont insipides, du progressisme made in US. Dommage il y avait du potentiel.
Mais non la suite est une suite de clichés sur la jeunesse actuelle, le casting est raté, les dialogues sont insipides, du progressisme made in US. Dommage il y avait du potentiel.
Jamais été vraiment déçu d'un film d'A24 mais là si. Ce genre de "film d'horreur" m'insupporte, j'ai l'impression de revoir l'immondice de Truth or Dare (2018). Je peux concevoir que pour certains le film puissent faire peur. Mais j'attendais plus venant d'un film d'A24;
La Main est un film d'horreur captivant qui réussit brillamment à maintenir une tension palpitante du début à la fin. Les performances des acteurs sont incroyables, et la façon dont le suspense est construit autour du concept de la main est à la fois innovante et terrifiante. Un film qui saura vraiment comment vous tenir en haleine jusqu'à la dernière seconde !
Je ne sais pas si certains connaissent le film d'Adrian Lyne, ( également réalisateur de Liaison fatale, ) qui s'appelle : L'échelle de Jacob. Et bien ce film-ci qu'est " Talk to me" m'a vraiment fait pensé à ce classique avec Tim Robbins, dans ses visions hallucinogènes. Film sympa qui dès les premières minutes m'a rendu sceptique car on ne sait pas s'il s'agit d'un pastiche ou d'un vrai film d'horreur, hormis la scène d'introduction.Or, quand le film démarre vraiment et qu'on avance dans le concept, on a droit à quelques scènes assez dérangeantes et à de réels frissons et ce avec une certaine émotion et un film plus profond qu'il n'y paraît. En gros, un film australien ayant eu récemment son petit succès à divers festivals dont celui d'Adélaïde, ville où il a été tourné et qui est au final une belle surprise dans le cinéma d'horreur actuel souvent répétitif et...sans réelle surprise. A voir donc..
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse