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apotheme
117 abonnés
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3,5
Publiée le 12 août 2023
Un film d'horreur australien c'est pas courant et celui ci se révèle franchement sympa de part sa réalisation et son scénario. Des le début la première scène nous fait poser des questions sur la raison de l'action ce qui est éclairé pendant l'histoire. Dommage que les 30 premières minutes soit assez plate car l'heure restante est prenante jusqu'a la fin.
Petite production de l’hémisphère sud avec son lot d’adolescents attardés prêt à tout pour vivre le frisson de la vie, rien de bien nouveau, une mise en scène simple et basique avec son lot de moments de terreur convenus, quelques bonnes exploitations des personnages mais sans aller réellement au bout de son filon.
Je me suis fiée aux bons avis, quelle erreur. Ce film est nul et d'un véritable ennui. Obligée de recommencer plusieurs fois dès le début pour suivre ce film car il m'endormait. L'histoire est mauvaise et le casting est mauvais.
Mal genrée, cette supposée horrifique séance de spiritisme se rapproche davantage d'un thriller psychologique où les esprits jouent d'un trauma auquel l'héroïne peine à faire face; ainsi, gore et jump scares apparaissent rarement, la tension consistant dans la gestion des apparitions spectrales poussant les personnages nerveusement à bout. Une copie technique propre qui se laisse suivre plaisamment. Autant symbolique que purement surnaturelle.
Film d'horreur australien, coréalisé par Danny et Michael Philippou, La Main est un long-métrage peu qualitatif. L'histoire nous fait suivre un groupe d'adolescents découvrant le moyen de rentrer en contact avec le monde des esprits grâce à une main embaumée, dont la règle principale est de ne pas la tenir plus de quatre-vingt-dix secondes. Mia, bouleversée par une tragédie familiale, décide de tester l'expérience, mais les conséquences vont être bien plus terrifiantes et violentes que prévu. Ce scénario, plutôt prometteur sur le papier, n'est malheureusement pas une grande réussite dans les faits. En effet, malgré une durée d'à peine une heure et demie, on ressent grandement passer le temps tant l'intrigue est au finale générique et peu intéressante. Pour commencer, le récit met beaucoup trop de temps à se mettre en place et souffre tout du long d'un manque flagrant de rythme. De surcroît, la mécanique principale est immédiatement montrée dès la première séance, ce qui fait que les suivantes n'ont que très peu d'intérêt. Ce n'est vraiment pas intelligemment narré. Mais le véritable problème majeur provient de son ton et de son déséquilibre. Effectivement, l'aspect horrifique et la tension sont trop peu présents, délaissés pour un côté dramatique tout simplement insupportable. Ça pleure toutes les cinq minutes entre deux scènes inquiétantes vite expédiées. Tout cela est du au sujet central traité, à savoir celui du deuil, qui prend toute la place, volant au passage la vedette à l'attraction principale. Mais surtout, ce côté tragique ne prend pas à cause de personnages particulièrement fades, malgré qu'ils soient approfondis, interprétés par une distribution qui l'est tout autant. Tous ces comédiens ne méritent même pas d'être mentionnés tant ils n'ont aucun charisme et livrent des prestations insipides. De plus, leurs échanges ne procurent aucune émotion à cause de leurs personnalités aucunement attachantes. Et ce ne sont pas les dialogues creux qui vont les aider. Sur la forme, l'ensemble est moyennement réalisé par les frères jumeaux. Leur mise en scène est très quelconque et ne parvient jamais à iconiser le membre pourtant au cœur de l'action. Les décors sont eux très banals et le danger au final peu effrayant car pas assez mis en avant. Ce visuel sans charme et aucunement marquant est accompagné par une b.o. pas du tout dans l'esprit avec ses morceaux portés sur le rap. Heureusement, l'ambiance sonore est elle bien travaillée et réhausse le niveau auditif. Cette histoire sans main ni tête s'achève sur une fin tout de même réussie, mais ne faisant pas oublier pour autant tous les défauts de La Main, qui en font un film ne se démarquant pas des autres productions de son genre cinématographique, ne valant donc pas qu'on s'attarde dessus tant il est vite oubliable.
J'ai perdu mon corps ! "I let you in" / Je te laisse entrer.
Voici la phrase prononcée par les adolescents en quête d'adrénaline ésotérique dans ce nouveau film d'horreur réalisé par deux australiens au nom de famille qui sonne bon la provence : The Philippou's.
C'est sûr ces mots, après avoir saisi cette main, véritable clé vers les limbes, qu'on accepte de laisser l'esprit en présence dans la pièce pénétrer son corps et s'en servir à sa guise. Mais attention, sous réserve de quelques règles strictes qui laissent présager la part de risque malgré l'insouciance initiale générale de cette jeunesse bercée par le sensationnel et l'image.
Le démarrage de Talk to me a.k.a. La Main permet de nous impacter immédiatement grâce à une scène d'introduction aussi courte que percutante. Elle résume à elle seule l'état d'esprit de cette génération d'ados nourris au frisson et à l'excitation, secondée par l'omniprésence des smartphones et personnellement, elle a fait écho aux "challenges" dangereux qu'on retrouve sur les réseaux sociaux. Clair, net, précis. On est immédiatement happé et les premières plongées continuent à nous captiver à mesure que l'on découvre les enjeux et les prochaines victimes de ce jeu malsain aux dangers presque inconcevables pour nos jeunes héros. Il y a bien sûr cette main, ce portail qui esthétiquement relègue toutes les planches oui-ja à de vulgaires outils d'un autre temps mais, on peut aussi compter sur l'habilité des deux réalisateurs pour installer une ambiance à la fois étrange et légère avant que l'incrédulité de nos héros ne s'estompent face aux premiers événements.
Toute la ritualisation des séances va éveiller notre curiosité autant que notre imaginaire et j'étais pendant une très grosse partie du film, absolument conquis par l'ambiance qui va crescendo dans l'intensité au travers des possessions et des mutilations des corps qui vous crispent à votre siège, le tout appuyé par une mise en scène faites de faux-semblants.
Visuellement redoutable et jouant adroitement avec le folklore autour du spiritisme, on en oublierait presque les personnages et les esprits qui gravitent autour de cet excellent concept. Sophie Wilde incarne Mia, jeune fille traumatisée par le suicide de sa mère, geste qui évidemment servira de vecteur à l'intrigue tout au long du film. Sa fragilité permettra d'ajouter un peu de confusion et quelques effets de surprises bienvenus mais l'histoire devient en somme assez prévisible et nous dirige vers un final qu'on aurait aimé peut-être plus intense, aussi malin soit-il.
En étant véritablement inspiré sur la forme et en débutant de la meilleure des manières possibles, on est pris immédiatement par La Main pour ne plus être lâché. Personnellement et assez bizarrement, alors que je suis assez friand des films jouant sur l'étroit lien entre horreur et drame psychologique, j'ai trouvé que l'association ici ne prenait pas totalement. J'aurais aimé plus de folie, une plongée plus abrupte dans l'horreur et le malaise qui ne survient finalement qu'à des rares moments et se concentre majoritairement dans la première moitié du film. Mais ne boudons pas notre plaisir car nous avons là un film d'épouvante efficace au concept résolument inventif et suffisamment maîtrisé pour nous laisser en ébullition en sortant de la salle.
De Danny Philippou (2023). On frissonne c'est sûr dans cette petit film d'horreur qui même s'il ne révolutionne pas le genre, le fait vivre de façon efficace. Avec des personnages attachants et une narration faisant ressortir les souffrances et errements passés d'adolescents un peu perdus. Un film assez réjouissant qui se regarde avec plaisir et frissons. Ce bien interprété ce qui n'est pas toujours le cas (loin s'en faut) dans ce genre cinématographique. Avec Ari McCarthy, Hamish Phillips, Sunny Johnson.
Il est rare de voir un film qui allie psychologie, spiritisme et horreur et qui soit réussi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un si bon film d'horreur. Le scénario est intelligent, la mise en scène sophistiquée car elle ne se résume pas à nous faire sursauter et nous plonge dans l'inquiétude. Les personnages sont travaillés et les acteurs au top. Un excellent film.
"La Main" ne réinvente pas le genre de l'horreur pour teenage mais il faut reconnaitre à ce film un certain vent de fraicheur, certaines séquences vraiment marquantes et un vrai savoir faire sur la forme. Mais le concept de base est intéressant mais n'est jamais véritablement exploité, la seconde partie qui s'attarde sur le passé de l'héroïne est beaucoup moins captivante. Mais c'est très efficace et ça donne au public ce qu'il est venu voir, pour une première réalisation c'est très encourageant.
Sur un air de déjà vu, la mise en scène soignée fait que nous sommes restés perchés dans cette univers satanique. On ne tentera pas l'expérience de la main! Un film à revoir! ----Avril 2024---
N'étant pas un grand fan de ce genre de film, je l'ai quand même tenté car la bande-annonce au cinéma m'avait plutôt plu. Vu aujourd'hui, l'histoire est plutôt sympa et de tient, les acteurs sont convaincants et habités par leur rôle. Pas effrayant ni novateur non plus, ce film remplit le cahier des charges pour ce type de contenu et je n'ai pas su deviner la fin. Une suite? Plus que certain
Je ne m'attendais pas à un super film et, comme prévu, ce film n'est pas très bon. Pourtant, les premières minutes sont plutôt pas mal. On est bien immergé dans ce jeu un peu glauque avec cette main qui vous envoie "de l'autre côté". Puis, la hype redescend et on tombe dans un film de série B mou où le scénario n'est pas exploité à 100%. C'est dommage, il y avait moyen de faire quelque chose de bien. Le finale est décevant. Bref, passez votre chemin.
Un postulat de base déjà vu avec des personnages qui sont au début assez stéréotypés pour terminer avec un excellent film d'horreur. En effet, cette production australienne est une véritable réussite en tout point. Le film joue avec les codes horrifiques pour mieux nous surprendre et installer une tension durant 1h30. Un métrage malin qui va faire évoluer son intrigue et ses personnages loin des clichés des grandes productions hollywoodiennes. Les scènes d'horreurs sont vraiment bien fichus, le gore est maîtrisé. A voir en salle absolument !
J’ai apprécié l’originalité, cette œuvre prend tout son sens dans l’allégorie de l’usage de la drogue chez les jeunes. A la limite du chef d’œuvre quand on a compris ceci, ou bien un film bancal à la fin incohérente si on prend tout ça au premier degré. Ce film c’est l’histoire d’une bande de jeune qui découvre le crack et ses dérives inévitables. De la première taf à la première défonce en solo, du fait de plonger et d’inciter son entourage à plonger avec soi , du fait de devenir littéralement le dealer au final . Ou bien l’histoire d’une bande de jeune inconscients en manque d’amour qui joue inconsciemment avec les esprits ? Pour moi la première histoire était plus convaincante.
Comme beaucoup, je suis assez partagé sur ce film. Je ne me suis pas ennuyé mais je l'ai oublié aussitôt visionné. Bref distrayant et plutôt bien réalisé avec des effets visuels sympas. Le titre original était plus vendeur, Talk to me...