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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juillet 2015
Mélange de genres, adapté de l’excellent roman de F. Paul Wilson, film de guerre et film d’horreur à la fois, The Keep aurait pu devenir un classique s’il n’avait connu autant d’obstacles à sa réalisation, à tel point que Michael Mann le renie un jour... Ayant eu la chance de le découvrir en salles lors de sa sortie, je reste convaincu du potentiel et du caractère unique de cette œuvre envoûtante aux effets spéciaux obsolètes. Vu la carrière exemplaire de Michael Mann, il serait grand temps que les producteurs valident une version longue en DVD amplement méritée et tellement attendue.
Chef-d'oeuvre maudit des années 80, LA FORTERESSE NOIRE est un film qui hante notre esprit à jamais. Le Bien et le Mal s'affrontent de manière assez classique, mais la mise en scène est grandiose. La musique de Tangerine Dream est formidable. Michael Mann a eu une vision, et il la posé sur un écran. Admirable.
"La Forteresse noire" est l'adaptation d'un roman de F. Paul Wilson, dont l'action se déroule en Roumanie pendant la seconde guerre mondiale. Une troupe de soldats allemands va prendre possession d'une forteresse et libérer par mégarde une créature venue de l'Enfer... Dans son état actuel, ce long-métrage de Michael Mann pâtit de trop d'ellipses dues aux nombreuses coupes. En effet, le film tel que Mann avait prévu de le sortir durait près de trois heures, mais, au final, il a été amputé de la moitié de sa durée ! Merci messieurs les producteurs ! On peut comprendre pourquoi Mann ne veut plus en entendre parler. Malgré tout, ce film n'est pas dépourvu de qualités et est même une véritable réussite visuelle (la lumière, les décors à l'intérieur de la forteresse – qu'on ne voit malheureusement pas assez –, les maquillages ; les effets spéciaux, même s'ils ont vieilli) et sonore (très bonne musique de Tangerine Dream). On retrouve également de très bons acteurs tels que Ian McKellen, Jürgen Prochnow, Scott Glenn, Gabriel Byrne. C'est vraiment l'un des films que j'aimerais le plus voir – et qui aurait vraiment besoin d'être vu – dans sa version intégrale. Un jour peut-être...
"La Forteresse Noire" est un film maudit, échec lors de sa sortie, remonté par la production, assassiné par les critiques, mal-aimé par les fans de Mann (il faut dire que le film ne ressemble pas du tout aux autres films du réalisateur de "Miami Vice" et de "Heat"). Pourtant, il est tout simplement fabuleux, porté par une musique sublime, des acteurs excellents (Scott Glenn, Gabriel Byrne, Jurgen Prochnow, Ian McKellen), une réalisation impeccable, un scénario en béton adapté d'un très bon roman de genre de F. Paul Wilson ("The Keep", titre original), et une photographie sublimissime. Le méchant, Molasar, reste dans toutes les mémoires, et ce film maudit et mal aimé, sous-estimé, et n'existant pas en DVD (en zone 2, en tout cas, rien du tout) est absolument grandiose. Je désespère un jour de voir la version longue du film...Pourvu que si le film sorte un jour en DVD zone 2, cela soit la version intégral qui prime...
C'est un film étonnant que nous livre là Michael Mann avec "La Forteresse noire" où un groupe de soldats nazis réveille une mystérieuse entité dans une forteresse au fin fond de la Roumanie. On pourrait croire à une série B mais le cinéaste prend son sujet au sérieux et sait lui insuffler ce qu'il faut de mystère pour captiver le spectateur (il faut dire que l'ambiance et les décors sont particulièrement soignés) et malgré des effets qui ont pris un sérieux coup de vieux, on se prend au jeu d'autant plus que chaque personnage est animé par sa propre motivation et a sa vision des choses par rapport à la forteresse. Et malgré le peu d'originalité de son scénario, Mann a un très bon sens de l'esthétisme qu'il pousse à son paroxysme dans certaines séquences soulignées par la musique de Tangerine Dream qui ajoute un côté rétro très année 80 mais qui contribue grandement à la fascination qu'exerce ce film qui n'est pas dénué de bons acteurs (Ian McKellen, Gabriel Byrne, Scott Glenn). A découvrir.
Roumanie, 1941 : Une troupe nazie s'installe dans un petit village roumain isolé avec pour ordre de protéger le col voisin. Il se base dans une mystérieuse forteresse où, par excès de cupidités, deux anciens soldats réveillent une force maléfique qui va provoquer leur mort violente et semer la terreur dans le château.
Ce qui marque dès le début, c'est l'atmosphère sombre, brumeuse et hypnotique que Michael Mann met en place. D'abord intrigant, notamment par le contexte de l'histoire et des nazis se retrouvant en Roumanie puis par cette forteresse et enfin par la force maléfique s'y trouvant.
Néanmoins, plus on avance dans le film et plus j'ai fini par m'en éloigner et à le trouver de moins en moins intrigant et intéressant malgré un intérêt toujours présent. C'est notamment dû à un scénario axé sur l'éternelle lutte entre le bien et le mal pas toujours compréhensible et intéressant ainsi qu'à quelques effets qui sonnent très "années 1980" et qui sont ici poussés à l'excès, à commencer par cette bande originale au synthétiseur omniprésent qui ne renforce aucunement l'atmosphère, bien au contraire.
Néanmoins, le film reste assez intéressant de par son sujet ainsi que son cadre avec cette forteresse sombre. Les effets spéciaux sont plutôt bien foutus et donnent un certain charme à l'ensemble et participant à la création de cet univers fascinant. Les interprètes, notamment Gabriel Byrne et Ian McKellen, s'en sortent plutôt bien.
Aujourd'hui, Michael Mann renie ce qui est son troisième film après "The Jericho Mile" et "Thief" notamment à cause d'une production chaotique et d'un montage qu'il ne maîtrisait pas (le film devait durer initialement 3h, il n'en dure finalement qu'1h30), ce qui est plutôt compréhensible malgré quelques aspects fort intéressants, à commencer par l'atmosphère.
Cette fable horrifique conciliant ambiance gothique, horreur graphique et contexte historique de Seconde guerre mondiale est une rare approche réussie d'un univers lovecraftien. A l'aide d'un gros travail sur la photo, les décors et les effets de la créature maléfique qui hante les lieux de cette forteresse, le film possède un aspect visuel superbe et une vision étrange de la peur. J'avais vu ce film à sa sortie en 1983, et j'avais été tout de suite envoûté par cette ambiance hypnotique et très particulière installée par Michael Mann, par ce décor étonnant, par la musique de Tangerine Dream, et par son casting brillant (on y voit Ian McKellen encore assez jeune), mais hélas le film fut trituré par les producteurs, ce qui l'a rendu chaotique par des ellipses éhontées, c'est dommage, c'est l'exemple parfait d'un film qui au départ s'annonce comme ensorcelant et qui peut être complètement sabordé quand les dollars prennent le pas sur la création..
Un critique avait qualifié ce film "d'oeuvre ratée", et c'est a peu près cela. En effet, l'idée de base est excellente (un purgatoire pour les nazis) et le casting alléchant (Prochnow, Glen, Byrne...). Par ailleurs, le monstre a été créé par Enki Bilal lui même. La mise en scène est également intéressante et annonce le futur style de Michael Mann. Qu'est ce qui cloche alors ? Tout d'abord, les effets spéciaux, complètements désuets (le créateur de ces derniers serait mort pendant le tournage). Ensuite, la fluidité de la narration. Les coupes sont visibles à des kilomètres (le film devait à l'origine durer 3 heures mais les producteurs en ont décidé autrement). Enfin, la musique est catastrophique (on a connu Tangerine Dream plus inspiré). Michael Mann, qui a renié ce film, n'est donc pas véritablement responsable de ses défauts (ceux-ci résultant plutôt des choix des producteurs ainsi que de circonstances extérieures). Dommage car le sujet abordé pouvait déboucher sur quelque chose de réellement captivant.
Un film très théatralisé dans la mise en scène. Les effets spéciaux ont certes un peu vieilli mais servent bien un scénario solide. La musique tendance Vangelis accompagne une intrigue qui se construit progressivement, et où les zones d'ombres demeurent suffisament nombreuses pour donner aux acteurs la liberté de jouer pleinement leurs rôles. Une heure trente onirique, mélangeant fantastique et horreur sur fond de 2nde guerre mondiale. A voir.
Il ne suffit pas d'avoir quelques bonnes idées et des moyens importants pour réaliser un bon film.Celui-ci est simplement regardable une fois tant il est ni fait ni à faire.Je me demande toujours ce que de grands acteurs ont à gagner à se fourvoyer dans ces films à grand spectacle dont quelques mois après il ne reste quasiment rien de positif dans nos mémoires.La lutte du bien et du mal est une histoire vieille comme le monde,il n'est pas facile de beaucoup la modifier.Ici le metteur en scène n'a pas hésité à donner un corps à un ange et à lui refaire commettre le péchè original...Gonflé mais dérisoire,prétexte en fait futile de filmer de façon personnelle une scène d'amour.
Il a beau être un réalisateur universellement reconnu, Michael Mann, il n’en a pas moins quelques cadavres dans le placard. Le plus connu, c’est The Keep, son deuxième film, un film d’horreur charcuté par les producteurs.
Tiré d’un roman de Francis Paul Wilson, The Keep était un film de 3 heures avant que son responsable des effets spéciaux ne meure. Le film fut donc remonté en 1h30 par les producteurs, ce qui poussera Michael Mann à renier ce film. On le comprendrait presque, tant cette Forteresse Noire est médiocre. Si la mise en scène de Mann, avec ses effets habituels (ralentis à gogo) est sans défaut, tout le reste du film craint. De l’interprétation, qui touche au grand guignolesque quand on regarde Gabriel Byrne, Scott Glenn ou même Ian McKellen, au scénario incompréhensible (surement du au montage), en passant par une musique abominable, signée par les lamentables Tangerine Dream avec qui Mann était malheureusement entiché à son début de carrière.
The Keep est un film qui n’aurait sans doute jamais du sortir en l’état où on l’a eu. Cependant, ne serait-ce que pour la réalisation sans faille de Michael Mann, il vaudrait presque le coup d’œil.
Un film intéressant que La Forteresse noire, souffrant sans doute d’un rythme un peu mou et d’une dimension abstraite pas toujours enthousiasmante, en tout cas moins maitrisée que dans des films tels que Dust Devil. Formellement c’est correct mais pas impeccable. Certains effets visuels manquent clairement de lisibilité, les décors sont prometteurs mais finalement pas très sensibles, tant le film semble cacher cela sous de la fumée et du brouillard. Malgré une solide mise en scène de Mann, une musique planante parfaitement adaptée, et une ambiance onirique réussie, La Forteresse noire a du mal à dissimuler un certain manque de budget, et les costumes et certains accessoires paraissent assez kitsch. C’est un peu le grand écart par moment, notamment sur les véhicules, et le manque assez net de figurant. Le casting est plutôt bon. McKellen est excellent, mais on retiendra surtout un Jürgen Prochnow très investi, et un Gabriel Byrne toujours aussi pertinent en méchant. Je regrette que le personnage de Scott Glenn soit vraiment trop abstrait et manque du coup d’intérêt, alors même qu’il était un peu au cœur du sujet ! Alberta Watson est honorable, mais sans plus. Le scénario est-il est vrai un peu mou. Très ambitieux, et prometteur au début, le film s’enlise malheureusement trop souvent dans une métaphysique abstraite un peu pompeuse. De bons moments, une belle fin, quelques dialogues affutés et un contexte original conserve malgré tout un intérêt au spectacle qui nous est proposé, mais il est clair qu’un peu plus de rythme, un peu plus de spectacle graphique et une narration plus fluide n’aurait pas été de refus ! La Forteresse noire par certains aspects est presque expérimentale. C’est un film honorable, mais qui aurait dû assumer un peu plus de roublardise et d’efficacité, n’ayant pas forcément les moyens et encore les talents de ses ambitions manifestes. Culotté, mais souvent maladroit. 3.
L'idée de base (tirée d'une nouvelle) est très bonne. Le résultat final à l'écran est pas une réussite totale. Les images embrumées sont magnifiques, les effets spéciaux sont "d'époque", beau casting. Il y a des fameux temps morts ou le récit n'est guère passionnant. La mise en scène est souvent bonne pas comme la musique qui est craignos.
La Forteresse noire est considérée dans la filmographie de Michael Mann comme un film maudit. Remonté par les studios, désavoué par son réalisateur, le film est quasiment invisible depuis sa sortie... et ferait peut-être mieux de le rester. On est malheureusement loin du sublime roman de F. Paul Wilson et le scénario affadit le propos et la terreur sourde qui baignait le récit original (où sont les morts vivants ? Où est le combat final ?). Certes les coupes sombres qu'a subit le film au montage doivent y être pour quelque chose... Mais tout de même. La Forteresse ressemble à une vague mine de charbon qui sent le carton-pâte et que le brouillard (façon boîte de nuit) peine à masquer. La musique, très années 80 et déjà anachronique à l'époque, fait aujourd'hui complètement datée et ringarde. Quant aux effets spéciaux, ils sont à la limite du risible... Ah, les yeux effrayants de Scott Glenn qui, quand il se fâche, ressemble à une citrouille d'Halloween éclairée de l'intérieur. Le tout est emballé avec les tics habituels du cinéaste qui allaient devenir sa marque de fabrique : ralentis et images léchées. Dans ce ratage "clipesque", les acteurs font ce qu'ils peuvent mais n'ont, hélas, rien à défendre. Quant au monstre, il est plus ridicule qu'effrayant. Suivez mon conseil et lisez plutôt le roman dont le film est issu. Les images mentales que vous en tirerez seront mille fois plus effrayantes et surtout plus réussies que ce travail de tâcheron. Pas étonnant que le réalisateur ne veuille plus entendre parler de son film et qu'il ne se soit pas confronté à nouveau au genre fantastique. Il est vrai qu'après cet essai loupé, il doit avoir Molasar aux fesses ainsi que tous les fans du roman. C'est bien le moins !
Un Michael Mann qui mériterait d'être plus connu. En mélangeant guerre, fantastique et horreur, le cinéaste dépeint dans une atmosphère des plus étrange le nazisme comme l'incarnation du mal absolu. La photographie, brumeuse, tour à tour sombre ou lumineuse, est vraiment magnifique. Pour couronner le tout, une interpretation sans failles avec notamment un Scott Glenn hypnotique et un Ian McKellen puissant.