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heathledgerdu62
149 abonnés
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5,0
Publiée le 10 octobre 2014
Un chef d'oeuvre du cinéma muet et d'horreur. Un magnifique opéra classique qui inspira des décennies plus tard le cultisme opéra rock The Phantom of The Paradise de Brian de Palma. Un très beau film en noir et blanc avec une musique à la fois terrifiante et inoubliable.
Selon la légende, c'est au cœur de l'opéra de Paris qu'un fantôme hanterait les coulisses et effrayerait les artistes, dirigeant et spectateur. Mais un beau jour, la réalité prend le pas sur la légende et un fantôme menace la direction si une jeune cantatrice n'obtient pas le premier rôle dans une pièce à venir... Puis d'étranges incidents surviennent.
Deuxième adaptation de l'oeuvre de Gaston Leroux après celle réalisée en 1916 par Ernst Matray, Rupert Julian nous emmène dans l'opéra et ses coulisses suivre ce fantôme sur lequel il laisse planer le mystère pendant une bonne partie du film. Il met peu à peu son intrigue en place avec une angoisse qui se fait de plus en plus forte plus les agissements du fantômes le sont, jusqu'à enfin confronter les deux protagonistes et mettre en place un triangle amoureux entre une jeune femme d'abord fasciné puis effrayé lorsqu'elle découvre le fantôme, ce dernier que Rupert Julian rend torturé et fascinant et enfin Raoul de Chagny, un vicomte amoureux d'elle.
Rupert Julian mêle plusieurs genres avec brio, faisant de son film un mélodrame fantastique, romantique et angoissant. L'histoire est assez classique mais traité efficacement et presque 90 ans après sa sortie, le film n'a rien perdu de sa puissance et de ses émotions. Bien rythmé, le film nous tient en haleine de bout en bout, Julian met en place un suspense tout le long présent, la tension est réel lorsqu'il le faut et il sait rendre son film touchant. Il nous transporte dans cet opéra et met en place une atmosphère lourde et fascinante.
"Le fantôme de l'opéra" bénéficie aussi d'une excellente reconstitution, que ce soit pour les scènes du bal ou celle dans les bas-fonds de l'opéra, les décors sont incroyables, faisant parfois penser à des tableaux avec des personnages évoluant à travers ceux-ci. Le couple formé par la magnifique Mary Philbin et Lon Chaney fonctionne parfaitement. Ce dernier crève l'écran à chacun de ses apparitions grâce à une incroyable présence et un maquillage novateur et réussi. Il retranscrit bien le mal être et la torture intérieur de son personnage.
Un classique à la hauteur de sa réputation, mélange d'horreur et de romantisme avec puissance et intensité. Magnifié par d'excellents décors et interprétations, le roman de Leroux connaîtra plusieurs adaptations plus ou moins respecté que ce soit sous la direction de Dario Argento, Brian De Palma, Joel Schumacher ou encore Arthur Lubin.
Produit en 1925 par le fondateur d'Universal, Carl Laemmle, cette première adaptation du roman de Gaston Leroux reste l'un des premiers films à connotation fantastique à être resté ancré dans l'Histoire du Cinéma. Réalisé par Rupert Julian, "Le Fantôme de l'Opéra" fit fureur à sa sortie en salle, notamment grâce à la qualité révolutionnaire des maquillages. Pour l'anecdote, des sels étaient même distribués aux spectateurs avant chaque représentation, au cas où la scène dans laquelle le personnage de Christine retire le masque du fantôme ne soit trop horrible (faut dire que le maquillage réalisé sur Lon Chaney fait, encore aujourd'hui, froid dans le dos). Malgré le fait qu'il soit muet et que quasiment un siècle se soit écoulé, "Le Fantôme de l'Opéra" reste un bon film fantastique, dans lequel on se projette aisément. Difficile de n'éprouver aucun suspense ou crainte devant la mise en scène visionnaire de Julian. Dommage que les dernière minutes aient l'air bâclées, ce qui gâche un peu le film, mais pour le reste, "Le Fantôme de l'Opéra" procure un véritable bonheur cinématographique (comme quoi, le cinéma est art intemporel). On accroche aisément aux personnages, de plus que le mélange entre mystères, amour et humour, qui sont les codes clés du divertissement hollywoodien de l'époque, sont très bien traités. Plus grand chose à dire de plus sur cette première adaptation cinématographique du Fantôme, si ce n'est que de faire l'éloge de la formidable scène du bal masqué, apogée du film dans lequel les enjeux dramatiques atteignent leur paroxysme. Un classique qui, malgré le temps, n'a pas pris une ride et qui anticipe sur les codes du genre horrifique/fantastique.
Cette première version cinématographique du roman "Le Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux n'est pas dénuée de qualité mais manque, par moment, d'un certain souffle pour en faire un film d'exception. C'est du cinéma muet assez daté et les décors, les coulisses de l'opéra de Paris ne sont pas toujours "compréhensible", confus et pauvre en détail. A part cela, les maquillages, l'ambiance lugubre et mystérieuse de ce "Fantôme de l'opéra" sont plutôt réussi. A voir au moins une fois pour s'en faire une idée.
Première version cinématographique du roman de Gaston Leroux, ce "Fantôme de l'Opéra" ne manque certainement pas de charme ni de style. Il doit beaucoup sa réussite à Lon Chaney, l'homme aux mille visages, acteur et maquilleur de talent, donnant au fantôme son visage inoubliable et ses grands gestes pleins d'amour et de haine. L'histoire est assez belle, quelques plans sont magnifiques (l'ombre du pendu projetée sur un mur) mais l'ensemble manque de rythme, le film étant gêné par ses intertitres et par la lenteur de son scénario. Quelques défauts certes mais s'il ne devait y avoir qu'un fantôme de l'opéra, ce serait bien celui-là, bénéficiant de superbes décors.
Ce film est sublime. C'est un spectacle son et lumière incomparable, c'est un summum d'art fantastique, c'est un méandre égaré du subconscient. Inutile de le décrire, sa vision m'a pris mon cœur et mon âme, dès lors je l'ai admis sans hésitation dans mon panthéon de meilleurs films que j'ai jamais vus. Une œuvre d'une beauté inégalable, emplie d'une tristesse où la larme s'en mêle, un conte insaisissable et même effrayant malgré son âge, auquel je dois un bond de frayeur lors d'une scène inoubliable qui a, en l'espace d'un instant fatidique, suscité en moi plus de frayeur que bon nombre de films d'horreur plus récents. Je ne peux ici qu'aligner les superlatifs qui lui correspondent le mieux, car le Fantôme de l'Opéra se passe de tout commentaire, c'est un chef d’œuvre qui échappe aux mots, qui touche aux sens, un torrent d'émotions, et une des plus grande apothéoses tragiques du 7e art.
Première adaptation cinématographique du roman éponyme de Gaston Leroux (publié en 1910), réalisé par Rupert Julian. Les adaptations furent nombreuses au fil des ans (1943, 1962, 1983, 1989, 1990, 1998 & 2004) et n'ont cessés de se suivent avec une constante régularité. Dans cette adaptation, si le film a été réalisé en noir & blanc, le réalisateur a tout de même tourné certaines séquences en couleurs (en utilisant le procédé du "technicolor bichrome"), passant du jaune au bleu, du vert au rouge (daltonien s'abstenir !). Ce qui nous frappe en premier lieu se sont les magnifiques reconstitutions de l'Opéra Garnier à Paris, l'intérieur même de l'Opéra, de sa scène (avec l'impressionnante séquence du lustre qui tombe en pleine représentation) en passant par ses coulisses ou encore ses souterrains où le fantôme à ses habitudes. On retiendra aussi les nombreux jeux de lumières avec les ombres se reflétant sur les murs de l'enceinte de l'Opéra, sans oublier les acteurs et leur façon de s'exprimer (très théâtrale).
Un film poignant malgré le temps qui s'est passé depuis sa production, Lon Chaney est époustouflant et il faut noter que depuis 1925 tout les remakes de ce film se sont planté lamentablement.
On se demande si ce n'était pas dans ce film là que le dessinateur Hergé c’était inspiré de la cantatrice Carlota avec une perruque blonde dans ce film classique pour dessiner Bianca Catasfiore le rossignol milanais dans les aventures de Tintin car une scène ,spoiler: quant la cantatrice chantait "Ha je me ris si belle dans ce miroir" ce trouve dans cette version de 1925 quand le lustre tombe sur la scène.
Cette première version du Fantôme de l’opéra sans vraiment être un grand Masterpiece,est un magnifique film assez réussit grâce à un décors gotique sous les catacombes de l’opèra.tout le film est en noir et blanc sauf la scène du bal où la prestance de Lon Chaney vêtu de rouge est impressionnant.Que serait ce film sans le talent de l'acteur aux Mille visages,Lon chaney dans le rôle du fantôme ,il était remarquable de cruauté. Ce film est surtout réussi par ce grand acteur qui hélas à disparu trot tôt ,alors qu'il allait passer le cap du parlant en le réussissant avec sa voix d'outre tombe.
Mais ce film est également réussit par une mise en scène et par le jeu de l'actrice principale Mary Philbin qui à donnait formidablement la réplique au génial Lon chaney où on voyait à travers se yeux toute la frayeur de la laideur en ôtant son masque.
La seul chose que je reproche à ce film contraire à la version de 1943 c'est le manque d'un scenario sur l'histoire du fantöme avant que celui ci soit défiguré.La version de 1925 qui est pourtant la meilleur grâce à une réalisation extraordinaire,n'explique pas qui est réellement le fantôme et d'où vient il?
Sinon ce film doit être collectionné dans sa vidéothèque.
Un très bon film muet avec des acteurs tous géniaux, plus une réalisation parfaite, avec en plus une partie noir et blanc sauf au moment de carnaval ou la couleur reprende et l'ont peut admirer la mort rouge qui sert de déguisement au fantome. D'ailleurs son maquillage est parfait au Fantome. Et la fin, je dois dire qu'ellle est plus cruel pour le Fantome que dans le roman: spoiler: Il se fait litérallement lynché par une foule en colère.
Parmi les tres nombreuses versions du chef d'oeuvre littéraire de Gustave Leroux, La version de 1925 réalisée par Rupert Julian, dont ce fût d'ailleurs le seul fait de gloire, est probablement la plus fidèle et peut-être même la plus réussie. La reconstitution de l'Opera Garnier y est grandiose, la dramaturgie parfaitement dosée et maîtrisée. Par ailleurs, c'est véritablement la première fois que le cinéma americain va se nourrir des innovations artistiques en mouvement de l'autre côté de l'atlantique, un véritable travail de récupération et d'assimilation, par lequel on retrouve dans les fondamentaux esthétiques du film, tous les éléments visuels caractéristiques de l"expressionnisme allemand, du clair-obscur à l'outrance du jeu des acteurs en passant par la mise en valeur de décors à la géométrie marquée. D'élitistes, les codes esthétiques du mouvement deviennent populaires et universels, une fois passés au filtre de la vulgarisation à portée universaliste dans laquelle les studios excellent à ce moment de leur histoire. Cette adaptation de l'expressionnisme aux goûts du plus grand nombre sera à l'origine du succés et de la réussite des grands chefs d'oeuvre de la Universal durant toute la décennie des années 30, de "Dracula" à "la Momie" en passant par le fabuleux "Frankenstein" de James Whale.
Film culte du cinéma d'horreur, un film qui influencera beaucoup d'autres films, racontant une histoire tres célèbres maintes fois racontée au cinéma. "Le Fantôme De l'Opéra" de Rupert Julian est un film muet qui a certaines qualités mais manque un peu de souffle cependant. La mise en scène pas assez forte (mais correcte quand même), ainsi que la bande-originale. L'histoire est bien sur superbe, mais aurait pu surement être un peu mieux racontée...
Une déception au vue de l'aura de chef d'oeuvre qui entoure ce film. Même si l'adaptation se montre globalement fidèle au chef d'oeuvre littéraire de Gaston Leroux, force est de constater que les rares infidélités au roman nuissent au film, en particulier lorsqu'on a le droit à un autre fin, qui en comparaison de celle magnifique du roman, est franchement grotesque. Mais là où le film souffre surtout dans ses infidélités c'est dans la description des relations entre les personnages, en particulier entre le "Fantôme" et Christine Daaé, traitées grossièrement sans la subtilité qu'il y avait dans le roman. Et à l'exception du "Fantôme", on ne ressent qu'une complète antipathie pour les personnages (ce qui n'était pas du tout le cas aussi dans l'oeuvre de Leroux). Mais en dépit des défauts précédemment cités ainsi que d'une mise en scène un peu trop statique, le film vaut le coup d'être vu pour ses décors incroyables qui impose une atmosphère délicieusement lourde et aussi pour quelques scènes mémorables (la première fois que l'on découvre le visage du "Monstre", la chute du lustre et puis surtout la fabuleuse séquence du bal masqué en technicolor bichrome) et bien sûr pour l'interprétation inoubliable du grand Lon Chaney dans le rôle-titre. Mais malgré ses dernières qualités, "Le Fantôme de l'Opéra" est pour moi un film considérablement surestimé.
Très grand film. De très très loin la meilleure adaptation du roman de Gaston Leroux. Si le film est connu pour la scène du bal, tournée en couleur, il marque surtout les esprits avec la première vision du visage du fantôme, encore impressionante 84 ans après sa sortie. La scène où le fantôme espionne la chanteuse sur le toit de l'opéra, la découverte des souterrains ou la poursuite finale sont également de grands moments. Le film doit énormement à Lon Chaney, acteur extraordinaire qui mourra quelques années plus tard, en même temps que le cinéma muet.