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Yohan Marques
23 abonnés
64 critiques
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4,0
Publiée le 26 décembre 2011
Parmi les tres nombreuses versions du chef d'oeuvre littéraire de Gustave Leroux, La version de 1925 réalisée par Rupert Julian, dont ce fût d'ailleurs le seul fait de gloire, est probablement la plus fidèle et peut-être même la plus réussie. La reconstitution de l'Opera Garnier y est grandiose, la dramaturgie parfaitement dosée et maîtrisée. Par ailleurs, c'est véritablement la première fois que le cinéma americain va se nourrir des innovations artistiques en mouvement de l'autre côté de l'atlantique, un véritable travail de récupération et d'assimilation, par lequel on retrouve dans les fondamentaux esthétiques du film, tous les éléments visuels caractéristiques de l"expressionnisme allemand, du clair-obscur à l'outrance du jeu des acteurs en passant par la mise en valeur de décors à la géométrie marquée. D'élitistes, les codes esthétiques du mouvement deviennent populaires et universels, une fois passés au filtre de la vulgarisation à portée universaliste dans laquelle les studios excellent à ce moment de leur histoire. Cette adaptation de l'expressionnisme aux goûts du plus grand nombre sera à l'origine du succés et de la réussite des grands chefs d'oeuvre de la Universal durant toute la décennie des années 30, de "Dracula" à "la Momie" en passant par le fabuleux "Frankenstein" de James Whale.
Un chef d'oeuvre du cinéma muet et d'horreur. Un magnifique opéra classique qui inspira des décennies plus tard le cultisme opéra rock The Phantom of The Paradise de Brian de Palma. Un très beau film en noir et blanc avec une musique à la fois terrifiante et inoubliable.
C était magnifique. Malgré le temps, cette version du fantôme de l opéra m a vraiment touchée. Même si oui l interprétation en muet est exagérée et que l image a un grain. Le film a un côté baroque, romantique opposé au rococo des habits de la chanteuse que j ai adoré. La musique est sensationnelle et correspond parfaitement au film. La scène de la fête est à coup sur le grand moment du film, une pure merveille ou justement la musique joue parfaitement son rôle. Dommage que la fin ne passe trop vite et donne l impression d être expédiée. Mais c est vraiment un classique à voir absolument.
Formidable film que j'ai eu beaucoup de mal à trouver. Ce Fantôme de l'opéra avec Lon Chaney, est sans doute la plus extraordinaire version du roman de Gaston Leroux porté à l'écran. Même si aujourd'hui les dopés au CGI et aux mouvements de caméra incontrôlés resteraient de marbre devant ce gigantesque film, il reste qu'il est sublime dans ses performances techniques, scénaristiques et ses couleurs !!! (Certaines séquences sont déjà en technicolor) alors qu'il affiche la bagatelle de 91 ans.
Un exellent film au budget incroyable pour l'époque.Un spectacle qui malgré son grand age sait encore faire peur ,divertir et raconter une histoire fantastique.Avec la musique parfaitement choisie,il sera difficile au futurs scénaristes de remaker convenablement le film.
Film culte du cinéma d'horreur, un film qui influencera beaucoup d'autres films, racontant une histoire tres célèbres maintes fois racontée au cinéma. "Le Fantôme De l'Opéra" de Rupert Julian est un film muet qui a certaines qualités mais manque un peu de souffle cependant. La mise en scène pas assez forte (mais correcte quand même), ainsi que la bande-originale. L'histoire est bien sur superbe, mais aurait pu surement être un peu mieux racontée...
Un classique des Universal Monsters en noir et blanc. On peut tout de même trouver dommage que pour un film dont le décor est un opéra, le film soit muet. J'aurais bien aimé entendre la cantatrice chanter ou même entendre la voix du personnage principal, dont il est dit que c'est celle d'un ange à plusieurs reprises. Le maquillage de Lon Chaney est très réussi, même si ce n'est pas forcément le monstre le plus effrayant des studios Universal. L'acteur est très bon d'ailleurs. Pour un film en noir et blanc, les lumières et la gestion des ombres sont très belles et cela créé une vraie atmosphère. Les décors sont rudement réussi. Film assez beau, mais limité par les technologies de son temps (le caractère muet du film l'handicape beaucoup).
Probablement l'un de mes films classiques préférés. L'interprétation est grandiose et les décors somptueux. Malgré les âges, ce film n'a pas pris une ride.
J'apprécie le cinéma muet mais ça dépend des genres. Mes préférences vont vers le film historique (Intolérance, Octobre, le Cuirassé Potemkine), la science-fiction (Metropolis), le fantastique (les Nibelungens, Faust) et enfin l'horreur. Dans ce genre, je retiens Nosferatu le vampire et bien sûr le Fantôme de l'Opéra. C'est avec grand intérêt que j'ai visionné ce grand classique. Malgré son âge, il bénéficie toujours d'une bonne réputation, considéré par beaucoup comme la meilleure adaptation du roman de Gaston Leroux. Un film qui vaut largement le détour malgré quelques baisses de rythme. Lon Chaney, l'Homme aux milles visages, est tout simplement saisissant dans le rôle du Fantôme. Son maquillage est fantastique, l'un des plus mémorables du cinéma.
Selon la légende, c'est au cœur de l'opéra de Paris qu'un fantôme hanterait les coulisses et effrayerait les artistes, dirigeant et spectateur. Mais un beau jour, la réalité prend le pas sur la légende et un fantôme menace la direction si une jeune cantatrice n'obtient pas le premier rôle dans une pièce à venir... Puis d'étranges incidents surviennent.
Deuxième adaptation de l'oeuvre de Gaston Leroux après celle réalisée en 1916 par Ernst Matray, Rupert Julian nous emmène dans l'opéra et ses coulisses suivre ce fantôme sur lequel il laisse planer le mystère pendant une bonne partie du film. Il met peu à peu son intrigue en place avec une angoisse qui se fait de plus en plus forte plus les agissements du fantômes le sont, jusqu'à enfin confronter les deux protagonistes et mettre en place un triangle amoureux entre une jeune femme d'abord fasciné puis effrayé lorsqu'elle découvre le fantôme, ce dernier que Rupert Julian rend torturé et fascinant et enfin Raoul de Chagny, un vicomte amoureux d'elle.
Rupert Julian mêle plusieurs genres avec brio, faisant de son film un mélodrame fantastique, romantique et angoissant. L'histoire est assez classique mais traité efficacement et presque 90 ans après sa sortie, le film n'a rien perdu de sa puissance et de ses émotions. Bien rythmé, le film nous tient en haleine de bout en bout, Julian met en place un suspense tout le long présent, la tension est réel lorsqu'il le faut et il sait rendre son film touchant. Il nous transporte dans cet opéra et met en place une atmosphère lourde et fascinante.
"Le fantôme de l'opéra" bénéficie aussi d'une excellente reconstitution, que ce soit pour les scènes du bal ou celle dans les bas-fonds de l'opéra, les décors sont incroyables, faisant parfois penser à des tableaux avec des personnages évoluant à travers ceux-ci. Le couple formé par la magnifique Mary Philbin et Lon Chaney fonctionne parfaitement. Ce dernier crève l'écran à chacun de ses apparitions grâce à une incroyable présence et un maquillage novateur et réussi. Il retranscrit bien le mal être et la torture intérieur de son personnage.
Un classique à la hauteur de sa réputation, mélange d'horreur et de romantisme avec puissance et intensité. Magnifié par d'excellents décors et interprétations, le roman de Leroux connaîtra plusieurs adaptations plus ou moins respecté que ce soit sous la direction de Dario Argento, Brian De Palma, Joel Schumacher ou encore Arthur Lubin.
« Le fantôme de l’Opéra » accompagne « Dracula », « Frankenstein » et « Docteur Jeckill et Mister Hyde » au panthéon des romans les plus adaptés par le cinéma fantastique. J’avais déjà vu le « Fantôme » de Terence Fisher et le « Phantom of the Paradise » de Brian de Palma. L’art de l’Opéra est somme toute proto-cinématographique, il permet tout un jeu baroque de décors, de machineries et de masques. On voit bien prendre forme dans le film de R. Julian le thème fantastique de la figure, du masque et de la défiguration, qui sera plus tard magistralement traité par Franju dans « Les yeux sans visage ».
Ce film est visuellement une vraie splendeur et les comédiens sont formidablement dirigés. C’est un sommet du film muet des années vingt comparable aux meilleurs films expressionnistes allemands de la même époque.
Très grand film. De très très loin la meilleure adaptation du roman de Gaston Leroux. Si le film est connu pour la scène du bal, tournée en couleur, il marque surtout les esprits avec la première vision du visage du fantôme, encore impressionante 84 ans après sa sortie. La scène où le fantôme espionne la chanteuse sur le toit de l'opéra, la découverte des souterrains ou la poursuite finale sont également de grands moments. Le film doit énormement à Lon Chaney, acteur extraordinaire qui mourra quelques années plus tard, en même temps que le cinéma muet.
On se demande si ce n'était pas dans ce film là que le dessinateur Hergé c’était inspiré de la cantatrice Carlota avec une perruque blonde dans ce film classique pour dessiner Bianca Catasfiore le rossignol milanais dans les aventures de Tintin car une scène ,spoiler: quant la cantatrice chantait "Ha je me ris si belle dans ce miroir" ce trouve dans cette version de 1925 quand le lustre tombe sur la scène.
Cette première version du Fantôme de l’opéra sans vraiment être un grand Masterpiece,est un magnifique film assez réussit grâce à un décors gotique sous les catacombes de l’opèra.tout le film est en noir et blanc sauf la scène du bal où la prestance de Lon Chaney vêtu de rouge est impressionnant.Que serait ce film sans le talent de l'acteur aux Mille visages,Lon chaney dans le rôle du fantôme ,il était remarquable de cruauté. Ce film est surtout réussi par ce grand acteur qui hélas à disparu trot tôt ,alors qu'il allait passer le cap du parlant en le réussissant avec sa voix d'outre tombe.
Mais ce film est également réussit par une mise en scène et par le jeu de l'actrice principale Mary Philbin qui à donnait formidablement la réplique au génial Lon chaney où on voyait à travers se yeux toute la frayeur de la laideur en ôtant son masque.
La seul chose que je reproche à ce film contraire à la version de 1943 c'est le manque d'un scenario sur l'histoire du fantöme avant que celui ci soit défiguré.La version de 1925 qui est pourtant la meilleur grâce à une réalisation extraordinaire,n'explique pas qui est réellement le fantôme et d'où vient il?
Sinon ce film doit être collectionné dans sa vidéothèque.
Ce film est sublime. C'est un spectacle son et lumière incomparable, c'est un summum d'art fantastique, c'est un méandre égaré du subconscient. Inutile de le décrire, sa vision m'a pris mon cœur et mon âme, dès lors je l'ai admis sans hésitation dans mon panthéon de meilleurs films que j'ai jamais vus. Une œuvre d'une beauté inégalable, emplie d'une tristesse où la larme s'en mêle, un conte insaisissable et même effrayant malgré son âge, auquel je dois un bond de frayeur lors d'une scène inoubliable qui a, en l'espace d'un instant fatidique, suscité en moi plus de frayeur que bon nombre de films d'horreur plus récents. Je ne peux ici qu'aligner les superlatifs qui lui correspondent le mieux, car le Fantôme de l'Opéra se passe de tout commentaire, c'est un chef d’œuvre qui échappe aux mots, qui touche aux sens, un torrent d'émotions, et une des plus grande apothéoses tragiques du 7e art.