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Votre avis sur La Vie rêvée de Miss Fran ?
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traversay1
Le titre original du film de Rachel Lambert, Sometimes i think about dying, n'incite pas franchement à la galéjade. Le fait est que Fran est une jeune femme tendance asociale et morbide, qui avoue ne trouver du plaisir (relatif) que dans son travail, lorsqu'elle a l'occasion de remplir des tableaux Excel (youpi ?). Minimaliste, La vie rêvée de Miss Fran joue sur la répétition et une certaine conception de l'absurdité de l'existence, entre la trivialité des collègues de bureau et le sempiternel plat au micro-ondes du soir. Ce côté plus que mélancolique du film ne surprend pas dans le paysage habituel du cinéma américain indépendant qui le rehausse parfois d'un humour poétique (voir le récent Fremont) bienvenu mais c'est à peine le cas avec Miss Fran ou alors à la marge et jamais loin d'un désespoir bien épais. La ville d'Astoria, en Oregon, à l'embouchure du fleuve Columbia, partage la vedette avec Daisy Ridley (impeccable, dans l'art de ne presque rien exprimer) et son atmosphère, pas très gaie, imprègne généreusement le film. Lequel, évidemment, cherche à ramener son héroïne à la vie, car au bonheur ce serait trop exiger, dans un mouvement quelque peu laborieux mais pas totalement dénué de grâce, à condition d'apprécier les atmosphères méditatives, pour ne pas dire dépressives, où l'amorce d'un sourire est déjà une première victoire.
Grosse réussite pour Daisy Ridley qui arrive sortir de son rôle de Star Wars pour exceller dans une histoire d’amour de bureau douce et rafraîchissante.
Le film est court et impactant, je me suis beaucoup reconnu dans ce personnage très touchant.
Le film est court et impactant, je me suis beaucoup reconnu dans ce personnage très touchant.
J ai beaucoup apprécié ce petit film indépendant.
Pour une raison simple le personnage de fran m a beaucoup touché et surtout de l empathie pour cette femme triste, dépressive et pas trop à l aise avec le monde qui l entoure, joue admirablement par daisy ridley si charmante et aux antipodes de son rôle célèbre de rey dans la trilogie de star wars.
Grace a la venue d un nouvel employé,fran va peu à peu s ouvrir et trouver l amour.
C est une bonne comédie romantique,drôle,fraîche,une bonne petite friandise
Pour une raison simple le personnage de fran m a beaucoup touché et surtout de l empathie pour cette femme triste, dépressive et pas trop à l aise avec le monde qui l entoure, joue admirablement par daisy ridley si charmante et aux antipodes de son rôle célèbre de rey dans la trilogie de star wars.
Grace a la venue d un nouvel employé,fran va peu à peu s ouvrir et trouver l amour.
C est une bonne comédie romantique,drôle,fraîche,une bonne petite friandise
Rarement vu un film qui suinte autant l'ennui, et une mise-en-scène autant engourdie.
C'est vraiment en dessous du pas terrible. .
C'est vraiment en dessous du pas terrible. .
Déconcertant de prime abord c'est là malgré tout un film intéressant de Rachel Lambert dont la mise en scène , de la dépression ??? , sert de prétexte à un regard attentif et poétique sur le monde et ouverture à l’autre ! Daisy Ridley tout en retenue excelle dans son rôle et prouve là qu'elle arrive se réinventer hors de la franchise , Star Wars en l'occurrence , qui l'a révélé !
Le film vaut d'abord pour ses plans fixes, magnifiquement photographiés, de la ville d'Astoria, en Oregon, lovée sur le fleuve Columbia, pas jolie et peu riante, à l'image de tout ce qui suivra, ou presque. On est bien parti pour la mélancolie à tendance suicidaire. Il vaut ensuite pour Daisy Ridley qui joue parfaitement et imperceptiblement le rôle de Fran, une jeune femme solitaire et taciturne qui ne parvient pas à s'insérer dans les discussions de ses collègues de bureau (mais elle les écoute), au sein de la triste société qui gère les places dans le port de plaisance (leur travail a l'air si rébarbatif qu'il en devient comique). Enfin, il vaut pour une scène de jeu qu'il ne faut pas raconter, la plus belle. Et des échanges drolatiques par mail sur les fournitures de bureau. Dépressif et désespéré ? Certes, mais nous avons toutes et tous croisé dans notre vie des personnes en décalage, renfermées jusqu'à l'extrême timidité, et cela sans raison apparente. La capacité à s'ouvrir à l'autre arrive lentement, progressivement, sans coup d'éclat et sans solution simple. C'est lent, comme tout apprentissage. C'est quand même, malgré tout, un morceau de vie.
Et dire qu'une affiche niaise au possible et un titre français absolument ridicule (surtout lorsque l'on sait que la traduction du titre original serait "J'ai parfois envie de mourir"), tous deux complètement à côté de la plaque, ont failli me faire passer à côté de ce joli film.
Heureusement @vignon_anne , @nipette et @filmseriesadc ont su attiser ma curiosité et me faire dépasser mes préjugés grâce à leurs retours particulièrement positifs.
Fran va mal. L'on peut même dire qu'elle s'est arrêtée de vivre. Son absence de réactions et les pensées morbides qui la traversent, retranscrites lors de belles séquences oniriques, font irrémédiablement penser aux symptômes du burnout, lorsque tout finit par glisser sur soi.
La mise en scène retranscrit à la perfection son mal être et sa condition dépressive : la caméra en plongée sur elle, comme pour insister sur le poids de la vie qui l'accable, la rue où elle habite, filmée comme une pente glissante vers on ne sait quel tréfonds, son quotidien déprimant au possible dans des scènes de vie au bureau délicieusement pathétiques où l'on s'amuse de rien, sans jamais vraiment parvenir à se lâcher (l'arrivée de donuts vécue comme l'événement de l'année, donuts qu'on ne peut toucher et manger qu'une fois qu'on est allé chercher les serviettes...).
Mais chaque personnage est touchant, tout comme la relation qui va petit à petit se nouer entre elle et son nouveau collègue. La rencontre de ces deux âmes solitaires et peu douées pour les interactions sociales va permettre à l'héroïne d'accéder de nouveau à ses émotions.
Le rythme très lent et les longues scènes sans dialogues peuvent rebuter mais ils permettent au film de toucher à une profondeur qu'un film comme Priscilla, auquel on pourrait faire les mêmes critiques, n'atteint malheureusement pas
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Heureusement @vignon_anne , @nipette et @filmseriesadc ont su attiser ma curiosité et me faire dépasser mes préjugés grâce à leurs retours particulièrement positifs.
Fran va mal. L'on peut même dire qu'elle s'est arrêtée de vivre. Son absence de réactions et les pensées morbides qui la traversent, retranscrites lors de belles séquences oniriques, font irrémédiablement penser aux symptômes du burnout, lorsque tout finit par glisser sur soi.
La mise en scène retranscrit à la perfection son mal être et sa condition dépressive : la caméra en plongée sur elle, comme pour insister sur le poids de la vie qui l'accable, la rue où elle habite, filmée comme une pente glissante vers on ne sait quel tréfonds, son quotidien déprimant au possible dans des scènes de vie au bureau délicieusement pathétiques où l'on s'amuse de rien, sans jamais vraiment parvenir à se lâcher (l'arrivée de donuts vécue comme l'événement de l'année, donuts qu'on ne peut toucher et manger qu'une fois qu'on est allé chercher les serviettes...).
Mais chaque personnage est touchant, tout comme la relation qui va petit à petit se nouer entre elle et son nouveau collègue. La rencontre de ces deux âmes solitaires et peu douées pour les interactions sociales va permettre à l'héroïne d'accéder de nouveau à ses émotions.
Le rythme très lent et les longues scènes sans dialogues peuvent rebuter mais ils permettent au film de toucher à une profondeur qu'un film comme Priscilla, auquel on pourrait faire les mêmes critiques, n'atteint malheureusement pas
Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Ce film de Rachel Lambert est une petite pépite que l'on doit surtout à la belle prestation de Daisy Ridley ! Une petite bulle romantique qui m'a bouleversé !
Quand on va voir un film sélectionné au festival de Sundance, on sait pertinemment que nous serons à minima touché par une certaine sensibilité cinématographique, quelque chose d’original. Avec La vie rêvée de Miss Fran, j’ai été touché, et particulièrement par la prestation de Daisy qui réussit son virage cinématographique !
J'ai adoré! C'est ce que j'ai dit à la fin de ce film.
Si vous n'aimez que les films d'action ou les films très bavards ou drôles, si vous n'aimez pas les films lents, n'y allez surtout pas.
Pour moi, c'est un bijou de délicatesse, sur un sujet rarement traité: la difficulté à rentrer dans les conventions sociales et à se sentir bien avec ses proches. Avec une grande économie de dialogues, une photo assez crue, des scènes immobiles, on perçoit très bien le malaise de cette jeune femme, son attirance pour la mort. L'actrice est fabuleuse. On se sent un peu comme au théâtre, c'est un huit clos. L'atmosphère au bureau est excellente! J'en ai même ri.
Si vous n'aimez que les films d'action ou les films très bavards ou drôles, si vous n'aimez pas les films lents, n'y allez surtout pas.
Pour moi, c'est un bijou de délicatesse, sur un sujet rarement traité: la difficulté à rentrer dans les conventions sociales et à se sentir bien avec ses proches. Avec une grande économie de dialogues, une photo assez crue, des scènes immobiles, on perçoit très bien le malaise de cette jeune femme, son attirance pour la mort. L'actrice est fabuleuse. On se sent un peu comme au théâtre, c'est un huit clos. L'atmosphère au bureau est excellente! J'en ai même ri.
RedArrow
Une vie en retrait. Employée de bureau dans une petite ville d'Oregon, Fran reste à l'arrière-plan de celles de ses collègues de bureau, écoutant leurs conversations banales et répétitives sans jamais y faire acte de présence. Bloquée par sa timidité et son incapacité à tisser des liens avec autrui, la jeune femme est devenue depuis un temps indéfini la captive consentante d'une forteresse de solitude, omniprésente à l'image par la prison des bandes noires d'un format 1.33:1, l'ayant réduite à un simple rang d'observatrice silencieuse de sa propre existence. Entre les décors artificiels de son espace professionnel et le vide d'un appartement qui l'attend chaque soir, ses seules envolées rêveuses semblent désormais se réduire à des visions de son cadavre disposé de façon aléatoire dans les paysages pluriels de la région...
Il faut bien le dire, Rachel Lambert fait des merveilles pour nous immerger dans le quotidien isolé de Fran, nous faisant découvrir son microcosme de bureau, seul endroit laissant un champ du possible à des interactions, à travers ses yeux de spectatrice passive qui s'est résignée par la force des choses à ne plus y avoir un rôle actif, et ce peut-être pour toujours. Porté essentiellement par le jeu physique, forcément en économie de mots, d'une excellente Daisy Ridley (son personnage n'a de vraie réplique qu'à partir d'une vingtaine de minutes), "Sometimes I Think About Dying" prend le temps de faire déteindre toute cette aura perpétuelle de solitude qui ne quitte plus le personnage à travers la répétition de journées ternes, où un semblant de sourire et un ou deux mots prononcés en deviennent la principale attraction que Fran se remémore le soir comme un évènement majeur. Sans pour autant sombrer dans la dépression qui pourrait couver chez une telle héroïne incomprise, habitée par des représentations de son propre corps dénué de vie, le sentiment de bloquage irrépressible qui la gouverne habite complètement la première partie du long-métrage grâce aux forces combinées de la réalisatrice et de sa comédienne.
Un élément "perturbateur" en la personne de Robert, un nouvel employé, va évidemment faire son apparition en se mettant à parler plus que quiconque à Fran (juste quelques mails échangés au travail dans un premier temps). Dès lors, "Sometimes I Think About Dying" va se parer d'une note plus romantique et d'espoir quant au réveil de son héroïne vis-à-vis de cette attention non sollicitée mais, en voulant trop jouer la retenue et sans doute garder un sentiment de vérité, le film va parfois manquer le coche de nous emporter dans les émotions qui -on l'imagine- bouillonnent dès lors chez Fran.
Tout en restant toujours très intéressant à découvrir via la manière dont va évoluer Fran lors des divers rendez-vous et rencontres qui vont égrener le reste du film (la séquence de la fête est la plus réussie), "Sometimes I Think About Dying" restera hélas peut-être un peu trop timide lui aussi pour faire rejaillir et ressentir à l'écran la manière dont Fran est ébranlée et mise face à sa fragilité au fil de ces situations.
Certes, une belle séquence finale en forme de reflet à ses propres doutes ou les ultimes instants viendront augmenter quelque peu la charge émotionnelle véhiculée mais on ne pourra pas s'empêcher de se dire qu'une fois de plus la prestation de Daisy Ridley n'y est pas étrangère, probablement plus que tout le reste.
Il faut bien le dire, Rachel Lambert fait des merveilles pour nous immerger dans le quotidien isolé de Fran, nous faisant découvrir son microcosme de bureau, seul endroit laissant un champ du possible à des interactions, à travers ses yeux de spectatrice passive qui s'est résignée par la force des choses à ne plus y avoir un rôle actif, et ce peut-être pour toujours. Porté essentiellement par le jeu physique, forcément en économie de mots, d'une excellente Daisy Ridley (son personnage n'a de vraie réplique qu'à partir d'une vingtaine de minutes), "Sometimes I Think About Dying" prend le temps de faire déteindre toute cette aura perpétuelle de solitude qui ne quitte plus le personnage à travers la répétition de journées ternes, où un semblant de sourire et un ou deux mots prononcés en deviennent la principale attraction que Fran se remémore le soir comme un évènement majeur. Sans pour autant sombrer dans la dépression qui pourrait couver chez une telle héroïne incomprise, habitée par des représentations de son propre corps dénué de vie, le sentiment de bloquage irrépressible qui la gouverne habite complètement la première partie du long-métrage grâce aux forces combinées de la réalisatrice et de sa comédienne.
Un élément "perturbateur" en la personne de Robert, un nouvel employé, va évidemment faire son apparition en se mettant à parler plus que quiconque à Fran (juste quelques mails échangés au travail dans un premier temps). Dès lors, "Sometimes I Think About Dying" va se parer d'une note plus romantique et d'espoir quant au réveil de son héroïne vis-à-vis de cette attention non sollicitée mais, en voulant trop jouer la retenue et sans doute garder un sentiment de vérité, le film va parfois manquer le coche de nous emporter dans les émotions qui -on l'imagine- bouillonnent dès lors chez Fran.
Tout en restant toujours très intéressant à découvrir via la manière dont va évoluer Fran lors des divers rendez-vous et rencontres qui vont égrener le reste du film (la séquence de la fête est la plus réussie), "Sometimes I Think About Dying" restera hélas peut-être un peu trop timide lui aussi pour faire rejaillir et ressentir à l'écran la manière dont Fran est ébranlée et mise face à sa fragilité au fil de ces situations.
Certes, une belle séquence finale en forme de reflet à ses propres doutes ou les ultimes instants viendront augmenter quelque peu la charge émotionnelle véhiculée mais on ne pourra pas s'empêcher de se dire qu'une fois de plus la prestation de Daisy Ridley n'y est pas étrangère, probablement plus que tout le reste.
Je suis allé voir le film pour Daisy Ridley car j'aime bien l'actrice.
Ce film m'a troublé…
Je me suis reconnu dans ce film à travers le personnage de Fran (Sauf le fait d'avoir envie de mourir).
J'aime beaucoup l'interprétation de Daisy Ridley durant le film. Une femme introvertie, très timide voir même une sorte de dépression dissimuler. Qui vie va sa vie comme tous les jours tout est planifier.
Cela lui permet de lui détacher de son personnage de Rey dans STAR WARS.
Pour le film, j'aime bien comment se déroule l'histoire. De la voir sa vie changer avec la venue d'un nouveau collègue de travail.
Ce film m'a troublé…
Je me suis reconnu dans ce film à travers le personnage de Fran (Sauf le fait d'avoir envie de mourir).
J'aime beaucoup l'interprétation de Daisy Ridley durant le film. Une femme introvertie, très timide voir même une sorte de dépression dissimuler. Qui vie va sa vie comme tous les jours tout est planifier.
Cela lui permet de lui détacher de son personnage de Rey dans STAR WARS.
Pour le film, j'aime bien comment se déroule l'histoire. De la voir sa vie changer avec la venue d'un nouveau collègue de travail.
Beaucoup de finesse et d'imagination dans ce beau film. On s'attache à cette jeune femme à la fois discrète et réservée, un peu maladroite, mais aussi surprenante. Du beau cinéma états-unien.
Une non-histoire d’amour
Encore un 1er film, venu des USA cette fois, encore un film de femmes – et je m’en félicite – et, qui plus est, parle de femmes. Une comédie romantique réalisée par Rachel Lambert, dont le moins qu’on puisse dire est totalement atypique, surtout dans la production made in USA. Un argument d’une simplicité extrême : Fran est employée de bureau dans une petite entreprise portuaire de l’Oregon. D’une timidité maladive, cette célibataire mène une existence millimétrée, dénuée de toute fantaisie – exception faite des étranges rêveries auxquelles elle s’abandonne. Mais les choses changent le jour où Robert, nouvelle recrue fantasque et sympathique, fait mine de s’intéresser à elle… 91 minutes d’une douceur et d’une lenteur calculées digne d’un Kaurismäki qui aurait fait un voyage aux States.
Le titre original – évidemment beaucoup plus heureux que le français -, Sometimes I Think About Dying – Parfois je pense à la mort -, laisserait à penser que le film parle de désespoir, or il n’en est rien. Il dit au contraire qu’il faut oser la vie, l’aimer, prendre le risque d’y prendre goût, de parler avec autrui, de partager des choses, de poser des questions, de se serrer contre quelqu’un. Ne serait-ce que pour se sentir vivant. C’est la morale de ce drame romantique. Et pour traduire ces sentiments diffus, la cinéaste utilise les plans fixes, les scènes répétitives, une héroïne quasi mutique, des changements infimes dans sa vie quotidienne réglée au millimètre… La caméra ne va bouger peu à peu qu’au rythme des minuscules bouleversements qui changent la vie et la profonde solitude de Miss Fran. Elle s’engage sous nos yeux dans une sorte de périple de découverte d’elle-même. Elle ne cherche pas à se suicider, ce n’est pas son but. Elle n’a pas spécialement envie de souffrir. Elle cherche tout simplement sa place dans le monde. C’est minimaliste et d’une grande habileté. La ville d’Astoria, - Oregon -, située sur l’embouchure du fleuve Colombia, est admirablement photographiée et devient un personnage à part entière du film. Je ne peux que conseiller ce magnifique portrait de femme d’une folle originalité dans la forme comme dans le fond.
La britannique Daisy Ridley, qui s’est rendue célèbre dans la saga des Star Wars, semble très demandée puisque je ne compte pas moins de 8 films à sortir avec elle en tête d’affiche. J’ai l’impression que la débutante Rachel Lambert a eu beaucoup de chance de la « décrocher » pour son casting. Elle est ici, totalement à contre emploi en incarnant avec une infinie subtilité cette chenille qui tente de se muer en papillon. Elle est fort bien entourée par Dave Merheje, Parvesh Cheena et Marcia DeBonis. J’ai écrit plus haut que la morale de cette comédie douce-amère est qu’il faut oser… c’est tout ce que j’ajouterai, osez ce film, car le cinéma indépendant américain existe encore !
Encore un 1er film, venu des USA cette fois, encore un film de femmes – et je m’en félicite – et, qui plus est, parle de femmes. Une comédie romantique réalisée par Rachel Lambert, dont le moins qu’on puisse dire est totalement atypique, surtout dans la production made in USA. Un argument d’une simplicité extrême : Fran est employée de bureau dans une petite entreprise portuaire de l’Oregon. D’une timidité maladive, cette célibataire mène une existence millimétrée, dénuée de toute fantaisie – exception faite des étranges rêveries auxquelles elle s’abandonne. Mais les choses changent le jour où Robert, nouvelle recrue fantasque et sympathique, fait mine de s’intéresser à elle… 91 minutes d’une douceur et d’une lenteur calculées digne d’un Kaurismäki qui aurait fait un voyage aux States.
Le titre original – évidemment beaucoup plus heureux que le français -, Sometimes I Think About Dying – Parfois je pense à la mort -, laisserait à penser que le film parle de désespoir, or il n’en est rien. Il dit au contraire qu’il faut oser la vie, l’aimer, prendre le risque d’y prendre goût, de parler avec autrui, de partager des choses, de poser des questions, de se serrer contre quelqu’un. Ne serait-ce que pour se sentir vivant. C’est la morale de ce drame romantique. Et pour traduire ces sentiments diffus, la cinéaste utilise les plans fixes, les scènes répétitives, une héroïne quasi mutique, des changements infimes dans sa vie quotidienne réglée au millimètre… La caméra ne va bouger peu à peu qu’au rythme des minuscules bouleversements qui changent la vie et la profonde solitude de Miss Fran. Elle s’engage sous nos yeux dans une sorte de périple de découverte d’elle-même. Elle ne cherche pas à se suicider, ce n’est pas son but. Elle n’a pas spécialement envie de souffrir. Elle cherche tout simplement sa place dans le monde. C’est minimaliste et d’une grande habileté. La ville d’Astoria, - Oregon -, située sur l’embouchure du fleuve Colombia, est admirablement photographiée et devient un personnage à part entière du film. Je ne peux que conseiller ce magnifique portrait de femme d’une folle originalité dans la forme comme dans le fond.
La britannique Daisy Ridley, qui s’est rendue célèbre dans la saga des Star Wars, semble très demandée puisque je ne compte pas moins de 8 films à sortir avec elle en tête d’affiche. J’ai l’impression que la débutante Rachel Lambert a eu beaucoup de chance de la « décrocher » pour son casting. Elle est ici, totalement à contre emploi en incarnant avec une infinie subtilité cette chenille qui tente de se muer en papillon. Elle est fort bien entourée par Dave Merheje, Parvesh Cheena et Marcia DeBonis. J’ai écrit plus haut que la morale de cette comédie douce-amère est qu’il faut oser… c’est tout ce que j’ajouterai, osez ce film, car le cinéma indépendant américain existe encore !
Simple. Subtile. Touchant.
Daisy Ridley est parfaite dans ce rôle qui correspond à ce que l'on peut imaginer qu'elle a pu ressentir après les films Star Wars .. une grande solitude et un (peut être) renfermement sur elle même..
J'ai adoré ce film du début à la fin et ça fait du bien de voir du cinéma sans action, sans trop de budget qui est bien plus captivant que le dernier marvel ou Ridley Scott (The marvels et Napoléon).
Je conseille fortement pour tout ceux qui en ont marre des représentations sexualisé de la femme ou de l'homme avec de l'effet pour l'effet.
Daisy Ridley est parfaite dans ce rôle qui correspond à ce que l'on peut imaginer qu'elle a pu ressentir après les films Star Wars .. une grande solitude et un (peut être) renfermement sur elle même..
J'ai adoré ce film du début à la fin et ça fait du bien de voir du cinéma sans action, sans trop de budget qui est bien plus captivant que le dernier marvel ou Ridley Scott (The marvels et Napoléon).
Je conseille fortement pour tout ceux qui en ont marre des représentations sexualisé de la femme ou de l'homme avec de l'effet pour l'effet.
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