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    Fremont
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    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2023
    Un petit panier posé à la caisse, m'offrait de grignoter un "fortune cookie", biscuit chinois que les restaurants proposent avec le café. Un avant-goût du film américain, réalisé par le cinéaste irano-britannique, Babak Jalali. Une idée publicitaire mais légère et amusante pour entrer dans ce film en noir et blanc, original et sensible au ton très kaurismakien. Le papier rigide transparent qui protège le cookie est très dur à ouvrir et je me suis amusée à constater les mêmes difficultés chez le psychiatre du film.
    L'héroïne est une jeune femme de 27 ans, afghane qui vit à Fremont, en Californie, comme beaucoup d'afghans réfugiés après le retour des Talibans. Elle était traductrice pour l'armée américaine. Elle préfère cependant travailler à San Francisco, dans une usine chinoise de fortune cookies où elle est amenée à écrire les devises, les messages de sagesse, de bonheur, les prédictions, glissés dans les gâteaux. Des messages bienveillants qui ne soient ni trop ceci, ni trop cela mais qui projettent et fassent réfléchir, rêver. Donya, dans sa solitude silencieuse, va franchir un pas et écrire son numéro de téléphone. Comme une bouteille à la mer. Le film doit son charme au dispositif très simple des nombreux plans fixes, face caméra, et à l'humour pince-sans-rire qui soulève la pesanteur du drame et de la mélancolie. Donya fait des rencontres et elles sont toutes singulières : son amie ouvrière américaine, au physique balèze et à la voix aérienne. Le patron chinois de l'usine, délicieusement poète et malicieux. Le psychiatre qui a tant de mal à ouvrir les cookies, est fou de "Croc blanc" et se met à écrire lui même des petits textes inventifs pour les gâteaux. Qui guérit l'autre ? Dernière rencontre improbable, celle d'un garagiste aussi blond qu'elle est brune, prêt, on le sent, à échanger cafés et cookies.
    Un nouveau film qui mettra de la légèreté dans nos besaces et nos cœurs sombres de Noël.
    AcRoOCinOChE
    AcRoOCinOChE

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Voici le type de film (en noir et blanc!) que 90% des gens ne vont pas voir car, il faut de la patience, de la compréhension, il faut savoir observer et ressentir ce que ressentent dans le " silence vide " les personnes dans ce film.
    C'est pas Transformers, c'est pas Harry Potter ou tout autre film a gros budget ou ca tire à tout va.

    C'est tout simplement un film humain, sur des humains qui mènent une vie difficile, qui se rencontrent et dont le destin est bouleversé par de petits évènements inattendus.

    Une vraie petite pépite.
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Le film cumule tous les poncifs arty, noir et blanc, plans fixes, sur-cadrages et format d'écran très étroit. Tout le film est lénifiant, ennuyeux. je n'ai rien vu à sauver. Quel type de public a bien pu s'enticher de ce nanar pour le sortir en salle ? Anaita Wali Zada est inexpressive à l'envie. Je souhaite les pires vicissitudes à l'avenir de ce film. Amateurs de cinéma, passez votre chemin.
    Mamounia26
    Mamounia26

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2023
    À force de ne pas vouloir dire trop de bien des Américains, trop de mal des talibans, quoique ce soit sur les Chinois, ça finit par faire un film où rien n est dit. Par peur des critiques, des jugements, des représailles ? On voit beaucoup de gros plan sur les yeux qui semblent exprimer plein de choses non dites. Alors comprenne qui pourra et ce qu'il voudra. Si on a vraiment trop peur de s'exprimer, ce qui peut se comprendre car le sujet est sensible (le rôle des usa, le régime des talibans) inutile de faire un film. On gâche de la pellicule, de l'argent, des matières fossiles de l'énergie et du temps Réservons tout cela à des films qui osent une idée ou au moins un questionnement pertinent. Là il n'y a ni l'un ni l'autre. Certes les images sont très belles, l'actrice attachante et on ne peut qu'avoir de la compassion pour ces afghans, pris dans cette tourmente depuis des décennies. Alors raison de plus de s'y attaquer avec force et conviction, sans rester dans cet entre deux inutile.
    Béatrice D
    Béatrice D

    9 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Un film très touchant, drôle et poétique avec des personnages attachants avec une photographie et un noir et blanc digne d'un Jarmusch. La magie du cinéma opère, ici!
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    30 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Fremont, film attachant du réalisateur anglo-iranien Babak Jalali, qui avait mieux réussi Land, souffre de ses références trop appuyées et souvent notées, de JIm Jarmush (le noir et blanc stylé, l'ironie pince-sans-rire décalée...) et Aki Kaurismäki (les plans fixes burlesques). Il vaut surtout par sa galerie de portraits : le patron volubile, le psy spécialiste de croc-blanc, le vieux restaurateur fan de télénovelas afghanes, le mécanicien romantique... Le contexte aussi est habilement exposé sans être surligné : les exilés afghans arrivent en Californie avec d'immenses béances, des fêlures qui s'élargissent, des blessures qui ne guérissent pas (le voisin de l'héroïne, accroc à la cigarette, le couple qui a beau fuir les Talibans n'en a pas moins importé le patriarcat...). Donya, célibataire, fermée, insomniaque, sombre dans une vie routinière, dont elle veut peu à peu s'extirper pour trouver l'amour (hilarant quiproquo sur un sms...). L'idée géniale reste de la faire travailler dans une usine qui fabrique des fortunes cookies, avec leurs phrases toutes faites, qui selon les situations peuvent prêter à sourire, rire ou pleurer. Le ton du film ne quitte jamais l'ironie douce - pas de montée de larmes ici. Les scènes sont brèves, les dialogues rares et lents, rien ne dépare ni ne dérape. L'interprète principale, Anaita Wali Zada, est une belle découverte, mais tous les comédiens sont excellents et à l'unisson, comme une équipe. Dommage que le film ne veuille jamais renoncer aux codes du cinéma américain indépendant, léché, visant une perfection formelle et une unité d'interprétation qui confinent à l'uniformité.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Un film au format désuet.

    Désuet sur sa forme, en noir et blanc et dans un format proche d'un carré peu usuel. Désuet aussi par sa lenteur ses longs plans. Désuet par son manque d'action, d'activité, sa lenteur.

    Un portait de femme confronté a l'exil, tout en touche.

    Désuet mais sympathique.
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    17 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Fremont n’est pas un documentaire sur l’acteur Thierry Frémont mais le nom d’une ville en Californie. À Fremont, vit Donia, une jeune réfugiée afghane qui se sent seule. Cette solitude nous est présentée par des plans fixes en noir et blanc. On l’aura compris, Fremont bien que situé en Californie, ce n’est pas San Francisco.
    Avec Fremont (le film) nous sommes en territoire connu : du côté d’un certain cinéma indépendant US (tendance Hal Hartley) et du côté des films du finlandais Aki Kaurismäki. Ce mélange donne un film plutôt sympathique qui met du temps à démarrer (on reste circonspect devant les scènes avec le psy) mais qui termine sur une séquence bouleversante. Sans cette fin, on pourrait vite oublier Fremont. Heureusement, Fremont applique la formule des films réussis : mieux vaut commencer mal et finir bien plutôt que le contraire !
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    40 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Belle image à l'écran en noir et blanc mais beaucoup de longueurs. Film sur la solitude d'une jeune femme. Bof.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Interprète pour l'armée d'occupation américaine, Donya a vingt ans. Elle a fui son pays lorsque les talibans y ont pris le pouvoir. Elle s'est réfugiée en Californie, à Fremont, où s'est implantée une importante communauté afghane. Elle a trouvé un emploi à San Francisco dans une entreprise familiale qui produit des fortune cookies, ces confiseries chinoises en forme de croissant de lune dans lesquelles sont insérés un papier et un aphorisme. Donya a du mal à se faire à sa nouvelle vie. Insomniaque, elle souffre de l'éloignement et de la solitude.

    "Fremont" est un film minuscule. Son noir et blanc, son minimalisme, son humour pince-sans-rire rappellent les premiers films de Jarmusch ou de Kaurismäki. Deux amies, au goût très sûr, m'ont dit avoir adoré ce film. Hélas, à mon plus grand regret, sans l'avoir détesté, je ne partage pas leur enthousiasme.

    La figure de Donya est certes profondément attachante. Elle est d'abord profondément crédible : elle n'a pas vécu d'histoire extraordinaire ni traversé des épisodes traumatisants. C'est simplement une personne née dans un pays martyr, qui a travaillé avec l'occupant américain, sans que personne l'y contraigne, et qui doit aujourd'hui en tirer les conséquences. Son sort est d'ailleurs plutôt enviable : elle est arrivée saine et sauve aux Etats-Unis, y a un emploi, une couverture sociale. Elle bénéficie même de séances gratuites chez un psychothérapeute.
    Donya n'est pas une victime. C'est au fond une adulte ordinaire qui souffre de solitude et qui cherche les moyens de la rompre. Elle a certes au travail une collègue affable. Mais Donya n'a que faire de cette envahissante amitié ; elle cherche l'amour. Aucun romantisme mièvre ne viendra pourtant ternir l'âpre simplicité de "Fremont". Le chemin sinueux que prendra l'amour est la piquante surprise du dernier tiers du film.

    Pour autant, aussi attachante que soit la personnalité de Donya, son monolithisme m'a tenu à distance. Eût-il été interprété par une actrice plus convaincante, le personnage aurait eu une toute autre épaisseur. Victime de ses qualités, la lenteur et la douceur, "Fremont" ne m'a pas emporté.
    Patricia D.
    Patricia D.

    76 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2023
    Fremont est une ville de la baie de San Francisco qui abrite la plus grande communauté afghane des Etats-Unis. Donya, 20 ans, vit seule à Fremont depuis qu'elle a quitté Kaboul où elle est née. Elle travaille dans une entreprise de "fortune cookies" où elle rédige des dizaines de messages par jour, destinés à être glissés dans les biscuits. Un jour, elle décide d’envoyer un message spécial dans un des biscuits...
    Réalisé par un cinéaste anglais d'origine iranienne, Fremont est un film tourné en noir et blanc, touchant et pointilliste. Quelques personnages entourent Donya : un psychiatre passionné par Croc-Blanc, un voisin insomniaque comme elle, une collègue spécialiste de blind date, un patron bienveillant d'origine chinoise, une voisine soumise à son mari, un garagiste porteur de tous les espoirs...
    Composé de nombreux plans fixes, le film se déroule lentement entre mélancolie et humour décalé, poésie et absurde. Une belle réussite !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2023
    Une jeune afghane réfugiée en Californie promène sa mélancolie et son stress post-traumatique dans une entreprise de confection de fortune cookies. Quand on lui confie la tâche d'écrire ces petites phrases enfermées dans des biscuits sans goût elle décide de jeter une bouteille à la mer. Un petit film aussi riquiqui que ses enjeux qui aura au moins eu le mérite de m'apprendre que ce n'est pas seulement Lao Tseu qui aura été à l'origine de ces maximes digestives censées orienter nos vies.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un film que j'ai beaucoup aimé et que je situerait dans la veine de LIMBO sorti il y a deux ans et qui parlait de migrants bloqué s sur une île d'écosse. Pour la patte cinématographique on pense instantanément à Jim Jarmush. La non actrice qui tient le rôle titre est formidable. Une très belle expérience ciné
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un très joli film en N&B au format presque carré qui rappelle une atmosphère presque désuète avec une esthétique soignée grâce à ses belles images. La jeune femme Donya est touchante. Son jeu sobre nous donne une réalité proche d'un cinéma italien ou japonais mais où le verbe, loin de logorrhées inutiles, nous livre des mots bien choisis. Le psychiatre, aux cravate improbables en mailles, est un personnage aussi intéressant qu'attachant ; et celui du jeune garagiste est tout aussi qualitatif. Son regard timide et sincère m'a fait pensé à celui de Robert Mitchum. On se laisse emporter par la forme de magie ambiante. A voir !
    Guy Chassigneux
    Guy Chassigneux

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Film en noir, blanc, gris et plans fixes, au format carré, simple et reposant.
    Prix du Jury lors du récent Festival du Cinéma américain de Deauville.
    Fremont est une ville de la banlieue de San Francisco où réside une forte colonie afghane.
    Une jeune fille ancienne traductrice pour l’armée américaine avec des problèmes de sommeil
    rédige des messages à insérer dans des biscuits destinés aux restaurants chinois.
    Le réalisateur d’origine iranienne vivant en Angleterre nous livre une histoire mélancolique et douce, sans méchant ni trompette moralisatrice.
    Nous partageons la recherche de l’ouvrière interprétée par une actrice amateur qui ne joue pas les victimes mais avance, sans qu’il soit besoin de faire appel aux mots « insertion » ou « diversité » se prouvant plutôt que de se proclamer.
    Elle veut tourner une page, un psy accro à Croc Blanc lui livre quelques pages et permet d’apporter une note d’humour que je n’avais pas décelée.
    Nous lui souhaitons, maintenant qu’elle nous est devenue familière, un avenir apaisé promis par un dernier plan crédible dans toute sa banalité.
    Au guichet du cinéma chaque spectateur avait droit à son petit biscuit (« fortune cookies »)
    dans le mien j’ai trouvé la formule : « si vous vous trompez vous existez ».
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