Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
romain p.
7 abonnés
52 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 3 juin 2024
Ce film est catastrophique. Tout est surligné, tout semble artificiel, le scénario est inabouti, les soit-disantes réflexions sur la religion sont grossières, etc. A manquer de toute urgence !
Les fausses certitudes humaines face aux vrais questionnements de la nature. Un film d'une grande légèreté, dans le sens le plus clair et simple du terme. Tel un oiseau dont le vol est une écriture directement reliée à notre âme. Un film où la compréhension, aussi profonde et juste que le regard d'un chien, nous atteint en imposant tout en douceur le silence au tumulte qui envahit chacun de nos instants, les remplaçant par l'oubli. Dans ce désert troublant, cette nuit sublime, des lambeaux de rêves se réunissent et s'ébauchent des voies inédites. Film sur la mémoire qui nous échappe, 'Animalia' est une aventure en suspens qui laisse flotter un parfum fantastique, celui de fleurs étranges, messagères de l'invisible en train d'apparaître. Entre l'adieu et la promesse, 'Animalia' est un présent de belles et vastes dimensions.
Film énigmatique,ambitieux.voire dérangeant à travers une photo plus que soignée ,qui est aussi un personnage du film. Beaucoup de mémoire visuelle, notamment la rencontre du troisième type et les oiseaux de Hitchcock .Ce dernier a inspiré la scénariste et la cinéaste.Les comédiens ont réussi leur pari d'entraîner le spectateur avec eux tout au long de ce road movie.
Il y a les hommes et les femmes empêtrés dans leur hiérarchie sociale, il y a Dieu le grand observateur, il y a les phénomènes surnaturels, ceux auxquels on croit, ceux qu'on explique pas. Puis il y a les animaux avec leur monde à eux. Quelle façon insolite, mythique, mystique, de nous faire découvrir le Maroc. Une note de 2.58 sur 5. Pour un style, un genre de cinéma différent.
La réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui livre ici un film inattendu, troublant mélange de science-fiction et d’étude de moeurs accompagné d’un beau portrait de femme. Poétique et parfois à la frontière du cinéma expérimental, "Animalia" se pare d'images élégiaques et de questionnements métaphysiques, pour un résultat très honorable.
Animalia est un film d’auteur très bien fait. Déjà par ses décors, les magnifiques paysages des montagnes de l’Atlas se concordent parfaitement avec la musique présente dans les scènes où l’on voit uniquement le paysage. Le jeu d’acteur de la personnage principale est simplement incroyable. Seule incertitude : le côté mystérieux du film amène de vraies réflexions autant au niveau du personnage que celui du spectateur, mais j’aurai personnellement préféré que certaines questions soit résolues à la fin du film même si le fait de nous laisser dans le doute ajoute une certaine authenticité. Les sujets que Sofia alaoui et Margaux Lorier ont abordés rendent le film fabuleux : le féminisme, l’écologie ou même encore la faible separation entre religion et mystique.
film n'ayant aucun sens aucun suivi logique pour tout le groupe ayant vu ce film !!! MACK.Salut ! J'ai noté le film Animalia 0.5 étoile sur AlloCiné. Pour plus d'infos, rendez-vous sur l'application :)
Que cherche à nous dire Sofia Alaoui dans ce film dense et bavard où pourtant rien d’advient ?
Remettre en question l’ordre étriqué de la bourgeoise marocaine (milieu dépeint d’ailleurs avec le plus de justesse dans le film) ? Absolument pas, les événements surnaturels effleurent sans trop écorcher les certitudes de cet environnement dénoncé tout au plus comme superficiel. On est très loin du coup de pied dans la fourmilière au potentiel jouissif que le surnaturel aurait pu porter. Par ailleurs, l’usage excessif de la langue française pour souligner la fracture sociale des personnages a un aspect forcé qui laisse un goût de gêne, peut être dû à la contrainte d’une production française et des subventions qui en conditionnent la langue ?
Chercherait-t-elle donc à exalter un héritage animiste ancestrale des cultures amazighes ? La population est surtout dépeinte comme hostile et mutique, réduite à des actes grégaires d’adoration dans l’entre soi masculin ou dans la misère silencieuse d’une famille de paysans. Nous avons surtout droit à quelques dialogues, mal écrits et mal joués, d’une grande platitude où l’on fustige de manière très prévisible la croyance religieuse.
On se demande donc à qui s’adresse ce film ? A un public occidental à qui on ressasse ces formules désormais attendues de trajectoires d’émancipation face aux oppressions ? A un public marocain, que la réalisatrice infantilise en « l’éduquant » à la remise en question et à l’ouverture d’esprit ? Tout dans le film témoigne d’une démarche normative et en surplomb. Une démarche au mieux maladroite en réalité sûrement hors-sol qui témoigne d’une profonde méconnaissance des réalités des populations amazigh qu’elle met en scène. A défaut de porter un regard bienveillant, délicat et précis sur ces réalités, la réalisatrice parachute des lieux communs sur la croyance qui au fond témoignent plus du choix d’un cadre « exotique » ou « original » afin de dérouler son histoire.
Pourtant le film avait quelques intuitions à potentiel et aurait beaucoup eu à gagner en laissant plus de place au sensations et ressentis notamment en développant l’idée de contemplation face à ce qui nous dépasse et ce que l’on ne comprend pas ou celle de la capacité des animaux à se saisir du surnaturel. Idées rapidement noyées dans un manque de rigueur quant aux pistes suggérées et d’une narration bavarde et donneuse de leçon.
Animalia est en somme à l’opposé d’un cinéma marocain qui pose un regard sincère sur son pays. Il est temps de cesser de juger nos agissements, de nous dicter ce que l’on doit croire et de cesser de prendre nos cadres de vie et nos trajectoires pour un vivier « original » de mise en scène. Il est fondamental de plonger avec respect et justesse dans nos spécificités, tout en ouvrant un champ de possibilités autres : l’arrivée des extra-terrestres pourquoi pas ? Un marocain les observera sûrement avec un regard plus occulte et décalé que la gravité normative que le film suggère.
Dommage on peut pas mettre 0 étoile . Tout le film en VF était en faite en arabe sous titre en français et l’histoire n’a aucun sens . Donc passe votre chemin car ce film est nul nul et nul !!’