Impressionnant du début à la fin et notamment la musique de Amine Bouhafa (Gagarine...) qui rappelle des notes de musique de Hans Zimmer dans Inception. Le film explore bien les horizons du paysage de l'Atlas au Maroc pour montrer une nature imposante. Au fond, on y voit dans le film, l'opposition entre fortunés et pauvres avec ce mystère pesant qui obscède le perso principal qui fait penser à Twin Peaks et notamment Ashkal.
Sofia Alaoui nous offre un film hybride pas toujours facile à décoder. Elle dresse le portrait d'une femme au caractère bien trempé, issue d'un milieu modeste et enceinte de son premier enfant. Suite à des évènements surnaturels, elle va se lancer dans un périple à travers la campagne marocaine pour rejoindre son richissime mari et sa famille peu accueillante. Oumaïna Barid impressionne par son charisme malgré ses frêles épaules et questionne le spectateur sur la place de la femme ou le poids de la religion à travers des instants mystiques. Malheureusement, la cinéaste se perd un peu (et nous avec) à travers ce récit audacieux mais trop confus.
Un très beau film, bien joué et bien réalisé. Les plans sont superbes, musique adaptée. Une version d "invasion (?) extra terrestre (?) originale.. D'ailleurs le film permet de se poser des bonnes questions (voir théologiques)...
C'est une très belle jeune marocaine enceinte, issue d'un milieu modeste et immergée par alliance dans un univers de riches, dans un riad somptueux. Et puis des phénomènes météorologiques (c'est ce qu'on croit au début) sèment le chaos et la sépare de sa belle-famille. Elle doit les retrouver, et la route pour les retrouver ressemble à un chemin initiatique. Nébuleux! Les animaux ont un comportement étrange, mais ce ne sera pas beaucoup développé. Nébuleux! Les échanges en langue arabe sont très nombreux (sous-titrage fastidieux). Fable ennuyante!
J'ai trouvé le film long on attend un petit moment avant que l'événement ce passe l'actrice principale joue bien, j'ai bien aimé la musique en tout cas je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Une femme enceinte est confronté à des phénomènes étrange...les animaux se réunissent...et il ya des nuages verts ...elle part retrouver son mari! D'une nullité abyssale ou le mot dieu est dit toutes les 5 secondes !
Une production franco marocaine où il ne se passe rien de vraiment consistant et sans explication donnée. A moins que ce soit dans la langue d'origine, parlée à 95%, et non sous-titrée. Une forme de mystère factice est installée, ça ne prend pas. Tenir 1h est déjà un exploit.
« Animalia » est un film qui ne pourra plaire qu’aux personnes qui s’intéressent sincèrement aux questions et aux idées d’ordre théologiques, et qui n’ont rien contre un peu de science-fiction pour aborder ces questions métaphysiques.
Sofia Alaoui dresse l’odyssée spirituelle d’une femme croyante, prénommée Itto, récemment intégrée dans la famille richissime de son mari. Après un phénomène terrestre étrange et inquiétant, elle sera séparée de la famille de son mari, et son cheminement mystique se fera durant le voyage compliqué qu’elle mènera pour retrouver sa belle famille.
Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce film, mais je préviens ceux qui, comme moi, sont agnostiques penchant quasi athées, rebutés par les spiritualistes new age anti scientifiques et presque aussi dogmatiques que les religions établies : vous risquez de trouver cette nouvelle vision encore un peu trop imbibée de foi.
Le film en lui-même est en revanche plein de belles trouvailles, et assez culotté pour remettre en question une religion généralement peu encline à ce qu’on la traite ainsi. La cinéaste a toute mon admiration pour ça, parce qu’il faut être (sacrément!) courageuse pour ne pas craindre les retombées de telles mises à mal du sacré.
Les effets spéciaux sont beaux, et certains plans, dans leur montage, m’ont fait penser à ce qu’a pu faire David Lynch (en moins bonne qualité, mais quand même) dans Twin Peaks lors de séquences qui se voulaient également mystiques.
Sofia Alaoui est définitivement une réalisatrice à suivre.
Le voyage d'Itto au sein de l'Atlas marocain, et les différents protagonistes qui interviennent nous questionne sur notre rapport à la vie, à la religion, aux inégalités sociales Les images sont à couper le souffle, l'univers fantastique qui ponctue le film est surprenant et ajoute de l'intensité à l'histoire Ce film est une merveille, à ne pas rater !
Un film de science-fiction marocain, réalisé par une marocaine Sofia alaoui a piqué ma curiosité. Elle n avait jusqu à présent réalisé des courts métrages, c est donc son premier long métrage, animalia est un film intriguant, poétique dans un décor époustouflant l arrierre pays marocain. Une femme, enceinte, vivant dans une villa luxueuse avec son mari mais pas seulement, elle doit composer avec sa belle-famille et surtout sa belle-mère dont elle ne s entend pas du tout, et on comprend assez vite un problème de classe sociale. Un matin l heroine décide de rester à la villa au lieu de se rendre en une fête familiale. Soudain à cause d un problème météorologique motif de départ, il est conseillé à tous les habitants de rester chez-soi sans dévoiler un motif apparent. Paniqué, elle décide néanmoins de rejoindre son mari malgré les interdictions. Un film prometteur teinté de poésie, de fantastique, parlant d animisme, sans oublier une légère dénonciation du patriarcat et les disparités des classes sociales
Premier film de haut vol, dans une veine fantastico-poétique, au cadre inhabituel pour le genre SF, le Maroc. La question de la foi s'y pose. Au début telle qu'enseignée par l'éducation, elle évolue sous l'effet des événements. Il est aussi question de symbiose du vivant. Aucune réponse toute faite. Peu d'effets spéciaux mais réussis et à propos, ce qui augmente le mystère général.