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Marie Dudicourt
1 critique
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5,0
Publiée le 16 avril 2024
Très beau film sur les kunas, de belles images et des personnages attachants. On passe des rires aux larmes. Tout à fait ce que j’attends d’un moment de cinéma…
Je crois que Dieu a l’amour pour tout le monde, mais le point de vie d’une femme est toujours atteinte a tous tout temps et c’est pour ça que Dieu peut être une femme.
Un film très émouvant avec beaucoup de subtilités. On découvre un lieu, un peuple, des individus, mais surtout on voit ce qu'on a en commun avec eux. Aussi on assiste à une reprise de pouvoir de raconter leur propre histoire, sans passer par le regard des anthropologues européens.
Très beau film documentaire à la fois instructif et touchant, réalisé et écrit avec une vraie sensibilité qui transparaît à l'écran dans le moindre détail. La photo du film est parfois particulièrement belle. Un petit supplément’d’âme …Bravo!
Ce film dit tellement de choses. Il parle du peuple Kuna mais in fine m’a poussée à m’interroger sur moi… Sur nos choix de vie, notre rapport à la terre, notre lien aux êtres qui nous sont chers, les vivants et les morts. Le temps qui file, les images qui immortalisent à jamais un instant, un regard, un souvenir. « Dieu est une femme » a provoqué un flot d’émotions à l’intérieur de moi. C’est une ode aux souvenirs. On en ressort émus, éblouis et secoués. À l’autre bout du monde, je repense à ces hommes et ces femmes, aux couleurs chaleureuses de leurs vêtements, à la mer qui les entoure, à leurs chants, à leur histoire, à leur force et à leur beauté.
Un bijou de cinéma ! Un documentaire sensible sur les Kunas mais aussi sur un ancien documentaire sur les Kunas qu'ils n'avaient jamais vu... Une mise en abîme sur le cinéma, la nécessité de transmettre, le regard occidental sur le monde exotique... C'est extraordinaire de finesse, de douceur, de bienveillance... Mention spéciale pour le montage et la bande son !! Un cri d'amour qui fait un bien fou !
Un documentaire délicat et puissant, jamais voyeur, qui raconte l'histoire d'un film restitué à ses acteurs, la communauté Kuna au Panama, presque 50 ans plus tard. Des pellicules perdues puis retrouvées et restaurées qui sont autant de souvenirs et d'histoires que de fragments de vie de ces insulaires au patrimoine culturel richissime. Une histoire vraie, belle et terriblement touchante.
Peyrot nous emmène au cœur du peuple Kuna et lui laisse les devants. Un film captivant et touchant sur la mémoire, la communauté et la récupération de son récit. Un grand film d'un cinéaste talentueux, qui donne la parole à ceux qui ont plus que jamais besoin d'être entendus.
Le film d’Andres Peyrot nous transporte dans une communauté qui aux premiers abords parait lointaine, chez les indiens Kunas au Panama. Mais au fur et à mesure de notre voyage avec eux vers leur propre passé (en forme d'un film fait il y a 50 ans sur leur tribu), on se retrouve au cœur nos propres familles, pour des retrouvailles avec nous-même enfant, parent, voisin… Une culture qui défend ses rituels et qui évolue avec son temps, et où la poétique et le concret ont tous les deux leur place. Une merveilleuse et cathartique parenthèse.
Un film singulier et tendre avec des couches de narration hyper intéressantes. On est transporté. Et on s'attache beaucoup aux Kunas qu'on rencontre tout au long. Très touchant.
Au vu de son synopsis, Dieu est une femme semblait receler plusieurs films en un, de façon très alléchante. Tout d'abord, il y a l'histoire de ce film tourné en 1975 par Pierre-Dominique Gaisseau, au sein du peuple Kuna, au Panama, documentaire apparemment perdu sans jamais avoir été montré. Ensuite, la vie de cette communauté matriarcale intrigue forcément et sa confrontation avec la modernité, d'autant plus. Enfin, il y a lieu aussi de s'interroger sur la valeur des films "ethnographiques" réalisés au siècle dernier, avec une approche que l'on peut tout aussi bien qualifier d'exotique pour susciter les frissons des occidentaux. Malheureusement, le film d'Andrés Peyot réussit à ne traiter aucun de ces sujets ou, disons-le autrement, il s'en sert pour une réflexion assez ennuyeuse et confuse qui se voudrait très certainement un hommage au mode de vie des Kunas mais qui reste noyé dans des images mélangées de 1975 et d'aujourd'hui, sans se donner la peine d'une narration cohérente. Malgré quelques passages émouvants, Dieu est une femme ressemble davantage à un brouillon qui pêche par une ambition malvenue, alors qu'il aurait été si simple de raconter cette histoire étonnante avec la plus grande clarté possible.
Ce film raconte l’histoire de ce documentaire filmé il y a 50 ans et retrouvé à Paris. Ce documentaire nous fait découvrir l’attente suscitée par cette communauté Kunas au Panama. Le réalisateur montre bien l’émotion des membres de cette communauté qui vont enfin pouvoir visionner ce film. C’est aussi une sorte d’hommage rendu à ce peuple grâce à la magie du cinéma.